La Panik d'Asnières en live

Tribulations incongrues d'une fille un peu floue...

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dimanche, novembre 11 2018

La machine à refaire la vie

Documentaire de Jean Duvivier sur l'histoire du cinéma dont plusieurs versions ont été produites de 1924 à 1933. Étonnant titre pour quelqu'un qui était victime de sérieux troubles de la mémoire...

La machine à refaire la vie

Affiche conservée au musée de la Cinémathèque française.

Moi, j'aime cette idée d'une sorte de machine à laver sa vie qui pourrait, avec son programme à 90°c ou plus, mettre en oeuvre les célèbres slogans publicitaires pour laver plus blanc que blanc et venir à bout des tâches les plus difficiles... !

mardi, mai 30 2017

Flag au 1er mai 2017

Flag au 1er mai
Flag au 1er mai, bd Beaumarchais, Paris

mercredi, mars 8 2017

♂ 8 mars, journée internationale des droits des femmes ♂ 2017

Bon bah, elle au moins elle réinvente la musique pour un 8 mars :
" Aujourd'hui il est question de potota, c'est à dire la foufoune, le minou, ou la chatounette. Bref, Nicole sème un peu de potatatitude sur les ondes de France Inter. "
Le billet de Nicole Ferroni sur France inter
Icône audio : le billet de Nicole Ferroni sur France inter (8 mars 2017).


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Billets précédents sur le même thème :

Icône main ♂ 8 mars, journée internationale des droits des femmes ♂ (2016)

Icône main ♂ 8 mars, journée internationale des droits des femmes ♂ (2015)

Icône main ♂ 8 mars, journée internationale des droits des femmes ♂ (2013)

dimanche, décembre 18 2016

Asnières la bourgeoise...

Samedi 3 décembre 2016, je cherche à me procurer le programme de la France insoumise. Je vais d'abord au plus près, place des Victoires, mais la librairie, plutôt point de presse, est fermée... un samedi à 18h. Je tire alors vers la Librairie Nouvelle, l’anthologique du quartier qui a déménagé de la rue M. Bokanowski à la Grande rue Charles de Gaulle, dans les anciens locaux de la Banque de France...

Je gravis les qq marches pour y entrer et me dirige, naturellement, vers le rayon "nouvelles parutions" qui s'offre immédiatement au visiteur. Mais je ne vois rien, regard circulaire et pas d'Avenir en commun en vue... mais du peuple ceci, du peuple cela, en veux-tu en voilà...

Librairie Nouvelle - l'Avenir en commun - programme France insoumise - JLM 2017

Je fais un tour d’œil, un pas de côté et même de l'autre en me persuadant que je suis bien mal disposée m'étant levée si tard que j'erre telle une zombie... (Ce pourrait être, d'ailleurs, l'objet d'un autre billet : dans quelle mesure l'heure du réveil influe-t-elle sur la qualité d'éveil et l'état du cerveau des heures à venir... bref). Je reviens donc à l'étal, bien en face, m'arrête sur le 1, sur la Revue dessinée mais toujours pas d’Avenir en commun qui émerge à mon œil...

Compensant le "2 de tension" par un temps x2 pour analyser la situation, j'en conclue qu'il n'y est pas. Faisant volte-face, je m'en remets au type de l'accueil à qui je demande où se trouve, parmi tous les rayons thématiques, celui consacré à la politique ? Ce à quoi le monsieur me répond :
- Là, Madame mais que cherchez-vous ?
- Je cherche l'Avenir en commun, le programme de la France insoumise... alors devant le regard étonné du vendeur, je complète : c'est le programme de JLM qui vient tout juste de sortir, le 1er décembre ! Vous me voyez d'ailleurs étonnée de ne pas le voir au rayon " nouvelles parutions " !?
- Ah, mais vous êtes à Asnières !
- Et alors, il devrait au moins être aux rayon Nouvelles parutions, non ?
- Ah moi, je suis apolitique, voyez ça avec mon collègue, c'est lui qui gère le rayon politique.

L'Avenir en commun - programme France insoumise - JLM 2017 Le collègue en question n'ayant pas l'air très motivé pour me répondre, je me dirige vers le rayon Politique toute seule. Et là, je cherche, rien sur l'étal central, le plus visible. Mais en regardant bien, sur les étagères, je finis par repérer un exemplaire qui pourrait bien correspondre, posé sur la tranche entre 2 piles, faut vraiment chercher et savoir ce qu'on cherche.

Guide du citoyen pour une 6e République, Raquel Garrido, oct. 2015. Cela me rappelle étrangement une expérience similaire voire identique lorsque j'ai voulu acheté, le 17 octobre 2015, dans la même librairie, le livre de Raquel Garrido.

J'ai donc peut-être acheté, ce jour-là, le seul et unique exemplaire de cette librairie ?!... mais qui a dit que l'accès à l'information n'était pas déterminé ?

En attendant, lorsque j'allais au siège de campagne, le 16 déc., pour récupérer 40 ex. du programme ainsi que des tracts, ils étaient dévalisés. Plusieurs réapprovisionnements déjà et celui de 2500 ex. de la veille, parti !

L'Avenir en commun - programme France insoumise - JLM 2017 et tracts

vendredi, septembre 30 2016

Sors de l'Europe Dracula !

Il faut rompre avec ce monde pourri. Il faut rompre et trouver le courage en nous-mêmes, quand nous avons le pouvoir et que nous sommes de gauche, de faire des politiques de gauche.

C'était vendredi 23 septembre 2016, lors d'une conférence autour de l’Union européenne organisée par Die Linke à Berlin, Jean-Luc Mélenchon a expliqué pourquoi il défendait l’idée d’une sortie des traités européens s’articulant autour d’un plan A et d’un plan B, et a pointé du doigt la responsabilité d’Angela Merkel, de Nicolas Sarkozy et de François Hollande dans la situation économique désastreuse de l’Europe. Il a enfin dénoncé le prétendu « modèle » allemand, qui crée de la pauvreté, ainsi que la logique guerrière de l’Union européenne et de l’OTAN à l’Est du continent.

Il termine sur une note d'espoir certes plus métaphorique mais selon moi, fondamentale à la survie de notre condition humaine :

Si tu allumes la lumière de l'humanisme alors Dracula s'en va en petits morceaux !

Icône vidéo Europe : « Il faut rompre avec ce monde pourri »

lundi, août 8 2016

Vivre et mourir

Qu'est-ce que vieillir si ce n'est se confronter toujours de plus près à l'essence même de la vie ? de l'existence ? et côtoyer toujours davantage la mort ?

jeudi, juin 30 2016

Comités d'action : la lutte paye !

Je sors de la Maison des Métallos, rue Jean-Pierre Timbaud (syndicaliste français appartenant à la Confédération générale du travail (CGT) fusillé par les nazis (1904-1941), où j'ai participé à deux soirées-débat, l'une sur "L'engagement des syndicats auprès des travailleurs sans papiers de Saint-Bernard à aujourd’hui" (mardi 28) et l'autre sur "Les délits de solidarité" (mercredi 29).

Comité d'action
Sur mon trajet de retour, non loin de là, rue E. Lockroy, près du métro Parmentier, Paris 11e, Me. 29 juin 2016.

mardi, mars 8 2016

Faada Freddy fait chanter Nanterre !

Quand j'ai su que Faada Freddy se produisait non seulement pas loin de chez moi mais à 5 €, mon cœur n'a fait qu'un tour ! Dans mon élan, je n'ai pas fait plus attention que cela au titre du spectacle : « Faada Freddy fait chanter Nanterre ».

Tout a commencé en 1998 lorsque Sandrine Deguilhem, programmatrice culturelle à la Maison Daniel-Féry, l'invite à se produire avec son groupe de rap sénégalais, Daara J. A partir de là, Faada vient régulièrement faire des résidences, des concerts dans la salle qui accueille aujourd’hui le projet. Comme dit Sandrine (elle était juste à côté de moi pendant le concert, grave excitée !) : « De là est né le projet. Ce qui est fort, c’est qu’il n’arrive pas en se disant j’ai le savoir, je vais vous l’apprendre, mais je vais sortir des gens ce qu’ils savent faire. Il dit vous avez tous quelque chose et ensemble on va le mettre en valeur ». Après un concert en mars 2015, l’artiste sénégalais Faada Freddy, revient sur cette scène comme directeur artistique d'un projet citoyen et local où les habitants de Nanterre sont les principaux protagonistes en herbe !

Le défi est de taille. Au travers d'une semaine d'ateliers, ces amateurs de la ville sont devenus un véritable chœur de 30 personnes pour créer, s'approprier et restituer le spectacle entre percussions corporelles, chant, beat box, hip-hop mais aussi théâtre et danse. Une performance pour faire émerger un tel projet en 5 jours et où tout le monde a sa place !

« Je fais souvent des ateliers avec des publics différents, cela peut-être avec des personnes en difficulté, des enfants ou des autistes, raconte Faada Freddy, rentré expressément une semaine du Sénégal. L'idée n'est pas seulement de faire des ateliers mais de regrouper les talents de Nanterre dans un spectacle où tout le monde a sa place. C'est pour encourager les timides, qu'ils prennent confiance en eux et que ces artistes puissent affronter la scène et pourquoi pas une carrière internationale ».

Un parcours que Faada Freddy connaît puisque avant de se lancer dans sa carrière solo en France (il a été nommé aux dernières Victoires de la musique), le musicien a parcouru le monde avec Daara J, un groupe précurseur du hip-hop africain.

Du coup, même si cela ne correspondait pas tout à fait à l'idée du concert "classique" où la star serait bien évidemment Faada Freddy, la création originale fut à la hauteur de son ambition : mélange des styles célébrant le partage des générations, des classes sociales ou des origines...

Icône main Marie Poussel, « À Nanterre, Faada Freddy fait chanter et danser les amateurs » in Le Parisien, 2 mars 2016.

♂ 8 mars, journée internationale des droits des femmes ♂ 2016

Allez, on en remet une couche ! Si l'on célèbre cette journée chaque année, la mise au point historique et terminologique sur la Journée Internationale DES DROITS DES FEMMES reste cependant d'actualité !

Journée DES femmes © Mathilde Larrere

par Mathilde Larrere, historienne des révolutions et de la citoyenneté (Université Paris Est), en 28 TWEETS :

  1. L’idée de faire une journée internationale est à la confluence des luttes féministes et de l’organisation internationale des travailleurs.
  2. Depuis le 19e siècle, les relations étaient tout à la fois étroites et difficiles entre le mouvement ouvrier et le mouvement féministe.
  3. Mais depuis les années 1880, les mouvements ouvriers socialistes reconnaissaient comme importants les droits des femmes.
  4. En 1879, le congrès ouvrier de Marseille, sous l’impulsion d’Hubertine Auclert avait voté une motion en faveur de l’égalité des sexes.
  5. C’est en 1891 que le congrès de la 2e AIT fait de même à Bruxelles.
  6. En 1910, sur la proposition de Clara Zetkin, l’AIT décide d’organiser 1 journée internationale des femmes. La 1e a lieu le 19 mars 1911.
  7. Il s’agit de réclamer le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail.
  8. En Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, plus d'un million de personnes participent aux rassemblements.
  9. En 1913 et 1914, dans le cadre du mouvement pacifiste, des femmes d'Europe organisent fin février ou déb mars des rassemblements contre la guerre.
  10. En 1917, en Russie, alors que 2 millions de soldats sont morts, des femmes choisissent de faire grève et réclamer « du pain et la paix ».
  11. Elles manifestent le 23 février dans le calendrier Julien, donc le 8 mars 1917 pour notre calendrier.
  12. 0r, cette manifestation des femmes réveille en Russie un vaste mouvement bientôt révolutionnaire.
  13. La foule, désormais mixte, réclame toujours du pain et la paix, mais aussi la chute du Tsar !
  14. Le 10 mars, la grève est générale. Les slogans sont de +en+ radicaux : « À bas la guerre ! », « À bas l’autocratie ! ».
  15. Le 11 mars, le Tsar ordonne la répression. Elle est sanglante.
  16. Dans la nuit, des régiments traumatisés d’avoir tiré sur leur frères ouvriers se mutinent. Les soldats fraternisent, arment les ouvriers.
  17. Le lendemain, les militants révolutionnaires appellent à former un soviet !
  18. Le 15 mars, le tsar abdique et le gouvernement provisoire accorde le droit de vote aux femmes !!!!
  19. C'est en souvenir de cette 1e journée de la Révolution que le 8 mars 1921 est décrété en Russie « Journée internationale des femmes ».
  20. La journée est donc d’abord célébrée dans les pays ou les milieux communistes.
  21. Le 8 mars 1977, l’ONU adopte une résolution pour une « Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale ».
  22. Journée également appelée par l'ONU… « journée internationale de la femme… ».
  23. Mais cette appellation est contestée par les féministes qui y voient (de fait) une essentialisation de La faaamme (l’idéal féminin voyez… )
  24. Et lui préfèrent toujours la dénomination originelle de « Journée des droits des femmes ».
  25. Tout ça pour dire que dire « Journée Internationale des droits des femmes », c’est plus juste !

Icône main A voir au complet et avec images :.

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Billets précédents sur le même thème :

Icône main ♂ 8 mars, journée internationale des droits des femmes ♂ (2015)

Icône main ♂ 8 mars, journée internationale des droits des femmes ♂ (2013)

dimanche, mars 6 2016

Remède à la mélancolie

Parmi mes rendez-vous préférés du we, l'émission Remède à la mélancolie d'Eva Bester, sur France inter, le dimanche à 10h. Comme d'ailleurs On aura tout vu le samedi à la même heure. Un horaire, une ambiance, un repère, un point de départ...

Au mieux, un réveil naturel en temps et en heure, quand les rais de soleil à travers les stores me chatouillent et m'insufflent l'injonction incontournable d'ouvrir un œil, de ne pas me rendormir, d'actionner la grue s'il le faut pour profiter immédiatement d'une belle journée qui s'annonce (hélas, en général, ces rayons de soleil-là ne sont qu'éphémères et trop souvent, le restant de la journée n'est que grisaille... ). Ça met donc la pression mais, dans mon cas, ce phénomène est quasi biologique, incontrôlable car cette lumière diffuse exerce sur moi une attraction insoutenable. Enfin, ces rendez-vous radiophoniques sont le reflet d'une ambiance fantasmée toute la semaine, le luxe d'avoir le temps, de se faire un café et de se recoucher et d'écouter pleinement et uniquement ces remèdes...

Aujourd'hui, c'était Philippe Harel, réalisateur, scénariste et acteur. Parmi ses remèdes à lui, sa femme. Il n'a pas dit grand chose en fait mais le peu qu'il a dit, il l'a si bien dit que ça donnait envie. Sa femme dit qu'elle a été sa bouée de sauvetage et lui de répondre qu'il l'a ramenée au rivage ! Je trouve ça d'autant plus beau que ça ne sonne pas gnan gnan et ça me laisse songeuse quant au sens profond de cette métaphore dans une relation amoureuse...

Icône audioFrance inter, Eva Bester, Remède à la mélancolie, di. 6 mars 2016.

mercredi, février 24 2016

Voeux 2016

Parce qu'il n'est jamais trop tard pour nous fêter de bonnes choses... ou souhaiter que les plus mauvaises cessent...

Voici une petite carte de vœux que j'ai trafiquotée.. une alternative, plus barrée que l'officielle...
Voeux 2016

Exit l'officielle...
Voeux 2016

mercredi, février 17 2016

Disparition de Thérèse Clerc

Thérèse Clerc vient de s'éteindre à l'âge de 88 ans. J'avais bien kiffé sur cette arrière-grand-mère de caractère...

Thèrèse Clerc © Causette

En hommage, Causette republie :

Témoignage fleuri de Thérèse Clerc recueilli l'été dernier au sujet des cinquante ans - seulement - de l'accès à un compte bancaire sans l’autorisation des maris ! et où elle raconte le compte bancaire qu'elle avait ouvert en cachette de son mari dès la loi passée en 1965...
Icône main Propos recueillis par Audrey Lebel. Dossier paru dans "Causette" #58, en juillet-août 2015.

Reportage photo paru en janvier 2010 sur la « Maison des Babayagas » (en hommage à la sorcière des contes russes), lieu de vie pour les vieux, dont les quatre murs seraient : autogestion, solidarité, citoyenneté, écologie. C'était le jour des 82 ans de Thérèse, un mois après l'obtention du permis de construire par la ville de Montreuil !
Icône main Les gens. ''Les Babayagas, d'autres vieux sont possibles''. Auteur : Liliane Roudière | Photo : Franck Juery. Publié le 24 Janvier 2010.

Thérèse Clerc © L'Humanité

Et aussi : « Thérese Clerc, mort d’une femme libre », Eugenie Barbezat, L'Humanité, mardi 16 Février, 2016. Humanite.fr

L'occasion aussi de relire mes précédents billets à son sujet :
Icône main La subversion, c'est quoi exactement ? (juin 2013).
Icône main Les new grands-mères (mars 2015).

lundi, février 1 2016

" Les Saisons " de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud.

" L'hiver durait depuis 80000 ans. A la fin de l'âge de glace, d'immenses étendues forestières envahissent l'Europe entraînant avec elles un cortège d'animaux sauvages. Ainsi commence l'âge d'or de la forêt. Ainsi commencent les saisons. 20000 ans de notre histoire commune avec les animaux. "

Les Saisons

Retracer l’histoire des territoires européens de la fin de l’ère glaciaire jusqu'à nos jours ou montrer comment quelques degrés de plus ont fait surgir une forêt luxuriante peuplée d’animaux sauvages, créé des campagnes sous l'impulsion de l'homme moderne... tel est l'enjeu éco-pédagogique de ce film, s'il en est un. Autrement dit, lancer un cri d'alarme à l'heure où notre humanité bousille toujours plus encore son environnement.

On y voit pas moins de 80 espèces (adultes et leurs déclinaisons juvéniles) : bœufs musqués, écureuils, chevaux, oiseaux, oies cendrées, marcassins, hérissons, biches, lynx, loups, ours, cerfs, faon, renards, sans compter les protagonistes que je n'ai pas reconnus... :) Il manque l'âme de la forêt, l'auroch, 2 mètres au garot, qui n'existe plus du tout aujourd'hui !!

Comment fait le réalisateur pour les filmer si bien et de si près ? Sans doute a-t-il disposé de gros moyens pour tourner pareil film pendant 2 ans en France et aux confins de l'Europe.

Il en ressort peu de discours et de commentaires ce qui peut éventuellement faire regretter un scénario léger, un manque de description parfois (ne serait-ce que pour savoir à quel faune on a à faire) mais dont on se contente facilement, ceci évitant les effets trop démonstratifs et nous laissant apprécier nous-mêmes ce qu'on voit... sur une belle musique de Bruno Coulais.

Ainsi donc, les images parlent d'elles-mêmes. Outre les drones et autres artifices techniques, c'est la technique dite de l'imprégnation - c'est-à-dire que l’animal est recueilli dès sa naissance mais sans le dresser - qui a permis de filmer les animaux sauvages au plus près, au cœur de leur quotidien et de leurs occupations. Filmer ainsi depuis le point de vue des animaux nous plonge avec empathie dans et avec la nature, en l'occurrence la forêt. Il en résulte une belle esthétique et une folle technique qui trouvent leur paroxysme dans quelques scènes haletantes, surtout les courses-poursuites et les scènes de combat ou batailles homériques toujours impressionnantes voire époustouflantes.

Y a plus de saison mon bon Monsieur !!

Documentaire animalier de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (1 h 37). Précédents films animaliers : Le peuple migrateur, Océans.

Icône audio Émission La tête au carré du 1er février 2016.

samedi, décembre 26 2015

Noël asnièrois

Et bah un de plus...

Mon Noël à Asnières

Allez, et pour l'ambiance boîte de nuit, j'ai trouvé ce qu'il faut : des mixes incroyables consacrés au Gospel par Budgiefirebeats !

The Gospel according to Budgie I Icône audio THE GOSPEL ACCORDING TO BUDGIE I avec : Edwin Hawkins & The Edwin Hawkins Singers, Glenn Jones And The Modulations, Bonus Jointz, Brother Vernard Johnson, Steve Camp...

The Gospel according to Budgie II Icône audio THE GOSPEL ACCORDING TO BUDGIE II avec : Robert Turner And The Silver Heart Singers Of Indianapolis, Indiana, His, Raymond Anthony Myles, The Mighty Supreme Voices Of Dallas Texas, Jimmie Hill And The Creators...

vendredi, mai 15 2015

La méthode du 4-7-8

Non non, ce n'est pas un jeu de dés ou de cartes... mais bien une technique de respiration pour s'endormir en moins d'une minute élaborée par Andrew Weil, un professeur de l'université de Harvard aux États-Unis, spécialiste de la médecine alternative.

Celui-ci s’est inspiré des préceptes du yoga pour mettre au point sa technique, d’une simplicité redoutable. Pour s’endormir en un clin d’œil, le secret serait ainsi de moduler sa respiration. Ce qui permet de "calmer naturellement le système nerveux", et de réduire "la tension dans votre corps", afin de mieux se reposer.

Comment faire ? Commencez par placer le bout de la langue sur le palais, puis expirez par la bouche tout l’air de vos poumons. Vous êtes maintenant prêt pour expérimenter le 4-7-8. Inspirez pendant 4 secondes. Bloquez ensuite votre respiration pendant 7 secondes. Enfin, expirez doucement et calmement pendant 8 secondes. A répéter 3 à 5 fois. Selon le professeur, mettre en pratique ce processus deux fois par jour pendant six à huit semaines va vous permettre de vous endormir en seulement 60 secondes. "si vous vous réveillez au milieu de la nuit, recouchez-vous et faites-le, cela vous aidera à vite vous rendormir", préconise-t-il.

Pour Andrew Weil, il n’y a aucun excuse valable pour ne pas faire cet exercice car il est "d’une grande simplicité et rapide à exécuter" a-t-il expliqué au Telegraph. Pour le médecin il est même judicieux de le pratiquer deux fois par jour pour plus d’efficacité.

Icône main La technique du 4-7-8 : le remède miracle pour s’endormir en moins d’une minute (LINFO.RE – 10.05.2015).
Icône vidéo How to performe le 4-7-8 - Breathing exercises by Andrew Weil on Youtube.

Bon et puis si vraiment ça ne marche pas... c'est que vous n'êtes pas encore suffisamment entraîné ou bien, vraiment, que vous n'y mettez pas du vôtre ! Alors, en cas de détresse, je vous suggère ce qu'il ne faut pas faire : allumer l'ordi ou la tablette ou, plus soft, écouter des podcasts... Voici donc quelques idées pour combler le vide :

Icône main Histoire de ne pas vous sentir seul(e), allez voir ''Nox'', la série photos & textes de Nicolas Wilmouth qui décline " des portraits de ceux pour qui la nuit est un jour sans fin et passent leurs nuits à attendre qu'elles disparaissent. Des instants d'inactivité et d'épuisement suspendus dans le temps angoissant, et qui sont parfaitement rendus par la photographie sombre et sublime. " " Une série dans laquelle les personnages sont livrés à eux-mêmes, à leurs fantômes, à leur démons, à leur ennui. Certains s’agitent, d’autres statiques, implorent ou tentent une échappée, vaine… Le matin les attend à la station suivante. " (OAI13, que se passe-t-il la nuit à 3h17).

Icône audio Passez à la vitesse supérieure en vous faisant peur et en écoutant Les mystère de la couette (Radio nova, Le Monde a peur, un cut-up d'informations mixées pour tout comprendre sur "le problème". 29 janvier, 2013 : le sommeil en sonar, l'émission consacrée aux problèmes de sommeil, 1min57).

Icône audio Bon, maintenant que vous culpabilisez bien et quitte à ne pas vous détendre, songez qu'en dormant moins, vous vivez plus et ça vous console, j'en suis sûre !
8h de sommeil dans l'obscurité et le calme, est-ce donc l'idéal d'une bonne nuit pour tous ? Non, non et non ! Le sommeil humain, dans le foisonnement de sa diversité, reflète fortement l'organisation d'une société comme l'explique Guy Bordin, historien et anthropologue qui a co-dirigé une collection d'Anthropologie de la nuit. Celui-ci s'est penché notamment sur la nuit des Inuits ! Pour eux, par exemples, dormir trop longtemps, c'est s'exposer à une vie courte. C'est aussi s'exposer aux rêves et cela n'a pas que des aspects positifs... bah oui, parce que l'âme s'échappe du corps pendant qu'il rêve et, en allant visiter les morts, il peut ne pas revenir... ce qui se traduirait par une maladie, etc. Pas de contrainte psychologique liée au rythme nocturne régulier. Pas de contrainte liée au confort ! (Radio Nova, La Fin du Monde, Un sommeil de rêve, 20 mars 2013).

Icône audio Après tout ça et parce que la solution d'aller dormir demain chez les Inuits n'est pas si facile à mettre en oeuvre (c'est pas que vous ne voulez pas car vous êtes prêts à tout !), vous n'avez plus comme seule solution d'assumer les effets du manque de sommeil, la gueule dans le cul, l'état confusionnel avancé, l'envie de défoncer le réveil qui sonne alors que - comme par hasard - vous aviez réussi à vous endormir depuis 30 minutes... vous êtes au stade de la réparation et à tout problème, sa solution ! Pour vous mettre debout, je veux dire promptement, efficacement et surtout durablement, il suffit de vous persuader que vous n'êtes pas fatigués ! Bah si, voilà, c'est simple, c'est comme j'vous l'dis et même scientifiquement prouvé (qui a parlé de la méthode Coué ?!) (Radio Nova, Un instantané Nova, un no comment sonore : bruissements du monde et soubresauts de l’actu dont la provenance n’est dévoilée qu’à l’arrivée…, vous êtes fatigués,29 janvier, 2014, 1min32).

  1. _!!@?\ Alors, vous n'avez pu lire jusqu'au bout, achevé(e), vous dormez... #_!!@?\

samedi, mai 9 2015

De Todd à psolisiste... pardon solipsiste !

Qui est Charlie ? E. Todd, Paris, Fayard, mai 2015. Tout a commencé là, vous savez, avec le dernier buzz médiatique autour d'Emmanuel Todd (1) et de la sortie (avant même) de son nouveau bouquin Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse (2) le 7 mai, soit 4 mois après les attentats à Charlie Hebdo.

L'Obs, Libé et France inter... et c'est là que j'embraye moi, avec Le billet de Sophia Aram (3), d'abord. L'humoriste ne se reconnaît pas, en effet, dans les chiffres d'Emmanuel Todd sur le 11 janvier qui voudraient « que les musulmans n'aient pas manifesté, qu'ils ne comprennent rien à la laïcité ». Touchée et concernée, je poursuis donc avec l'ensemble de l'intervention d'Emmanuel Todd dans La matinale du 7/9 (4).

C'est vrai qu'a priori, comme ça, rien que dans ses réactions, je ne l'ai pas trouvé très sympathique et encore moins convaincant, le Todd... Ici, il évoque une « machine Fourest »... oui, elle s'appelle Caroline ! Et puis là, il insiste lourdement sur le fait que « Patrick Pelloux n'est pas un gros cerveau » (5)... des propos qui, tout au moins sur le ton et la forme, ne me le font guère prendre au sérieux, le Todd... et renforcent même mon sentiment d'antipathie. C'est pourquoi cela m'a inspiré ce billet car je le connaissais d'avant, le Todd, au moins de réputation, dans un autre registre, plus scientifique, plus universitaire, plus académique, plus respectable quoi !

J'en arrive petit à petit à l'article « "Qui est Charlie ?" : Emmanuel Todd et ses méthodes » sur Mediapart (6) où je comprends et redécouvre tout le sens de la locution latine ad hominem fort appropriée à ses « colères radiophoniques » qui in fine ne donnent pas envie du tout de lire son ouvrage ! De l'art d'user de l'argument de rhétorique consistant à confondre un adversaire en lui opposant ses propres paroles ou ses propres actes et qui est devenue, aujourd'hui, une manœuvre malhonnête pour discréditer des arguments adverses, sans les discuter eux-mêmes, mais en s'attaquant à la crédibilité (paroles, actes, physique, etc.) de la personne qui les présente (Wikipedia).

« ...Si l’homme n’avait pas, derrière lui, un long travail fondé sur l’analyse des systèmes familiaux (...) Difficile donc de balayer le dernier ouvrage du chercheur, même si l’on peut être, par avance, lassé des saillies du polémiste qui délégitiment trop souvent les intuitions de l’observateur fin qu’il peut aussi être. Si le lecteur est donc prêt à, parfois, se pincer le nez ou se frotter les yeux, et à passer ainsi sur la manière dont Todd réduit sans beaucoup d’arguments la plus grande mobilisation de l’histoire française depuis 1945 à une « imposture », une « hystérie collective » et un « happening européiste », l’ouvrage Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse, demeure intéressant » (6).

Là-dessus, je surfe, je tournoie, j'erre et je lis le billet de Seb Musset, « La tentation toddophobe », consacré au sujet et qui rejoint les analyses ci-dessus (7). Lui aussi se refuse, en tant que manifestant du 11 janvier, à se faire « classer avec 4,5 millions de personnes dans la rubrique xénophobe potentiel, islamophobe en puissance, antisémite en devenir et pro-Maastricht évident ». Ah, j'adore le Seb avec ses formules qui tuent : « Dans un publireportage de je ne sais plus quel JT suce-boules, en duplex depuis la stratosphère, Emmanuel et Manuel sont fiers d'eux » (8). Oui oui, je m'égare, il s'agit d'autre chose... mais y en a chez qui le fond sauve et induit la forme !!

C'est alors que je tombe, parmi d'autres, sur deux commentaires de Frédéric Boullet sur la page facebook de Seb Musset à l'endroit de l'article sur Todd (9). C'est le ton un peu décalé, radical ou violent qui me rend curieuse. Mais bon, au final, ses propos sont peut-être très intéressants mais trop indigestes... En revanche, j'aurais eu la joie et la surprise d'apprendre un nouveau mot... encore... dans cette phrase que je cite ici brute et hors contexte : « (...) les p'tits mesquins que je connais et représentatifs d'un courant plus général, se répandre au top de leur imposture, au top de la dégueulasserie la plus sophistiquée, drapés dans leur émotion-personnelle-qui-les-atteint-eux. Centrés sur eux-mêmes. Solipsistes. (...) ».

Ah bah voilà, on y arrive ! So-li quoi ? So-li-psi-ste ! Du latin solus, seul et ipse, soi-même ! C'est-à-dire, « un sujet pensant pour qui il n’existe pas d’autre réalité que lui-même » (Wiktionnaire). « Une conception selon laquelle le moi, avec ses sensations et ses sentiments, constitue la seule réalité existante dont on soit sûr » (Larousse.fr).

Alors là, je suis désolée, il me manque des neurones et, comme dirait ma reum, des connexions de synapses défectueuses... car, en dépit de ces définitions, je ne pige toujours pas... Qu'à cela ne tienne, je peux compter sur Wikipedia pour m’éclairer : « le solipsisme est une « attitude » générale pouvant être théorisée sous une forme philosophique et non métaphysique (...). La question ici ne relève d'abord pas de « l'esprit », mais d'une constatation que le « moi », ou l'ego, est la seule manifestation de conscience dont nous ne puissions pas douter (voir Descartes). Seul l'ego peut donc être tenu pour assurément existant et le monde extérieur avec ses habitants n'existe dans cette optique que comme une représentation hypothétique, et ne peut donc pas être considéré, sans abus de langage, autrement que comme incertain. Il pourrait s'agir seulement d'une position épistémologique « constructiviste ». Si on l'envisage aussi sur un plan ontologique, on se rapproche alors quelque peu du « pyrrhonisme » puisque la connaissance de quoi que ce soit d'extérieur à soi-même ne reste qu'une conjecture incertaine ».
Oui, non, d'accord, peut-être... alors en gros, si je résume, le solipsiste, c'est juste un gros mytho !!! Aaargh, JE DÉCROCHE !!

Je saute du coq à l'âne mais cela me fait penser à un autre mot, tiens, que j'ai appris tout récemment en lisant le fameux « Bénachou » (!! hé oui, l'utopie s'est réalisée... j'ai fini par finir l'infinissable !!)(10). Il s'agit du terme « acrostiche », du grec akrostikhos (akros, haut, élevé et stichos, le vers), qui est « un poème dans lequel les initiales de chaque vers ou, parfois, les premiers mots d'une suite de vers, lues verticalement de haut en bas, composent un mot ou une expression en lien avec le poème. » (Wikipedia).

Bon ben voilà, j'en termine... et vous voyez qu'au-delà de mon billet sur Todd, j'ai dû m'acoquiner avec plusieurs mots de la langue française, issus du latin et du grec... Et on veut supprimer quoi déjà dans les nouveaux programmes de l’Éducation nationale ? Ok ok, j'y vais à la va vite, je fais des raccourcis mais bon... c'est pas mon sujet non plus ! Bon, en tous cas, je me permets juste une incise fulgurante pour dire qu'on peut effectivement se demander à quoi ça sert le grec ? et le latin ? et l'allemand ? Comme Joann Sfar réagissant à la Lettre de Jean d'Ormesson au président, j'aurais tendance à dire « ça sert à lire des livres en français, à les mettre en perspective, à en deviner l'architecture. D'où je parle, moi qui ne connais aucune de ces trois langues ? J'aime bien savoir qu'elles existent ! Et que beaucoup d'autres les connaissent pour moi » (11)... mais c'est tout un autre débat...

Icône main SOURCES :

(1) Emmanuel Todd : démographe, anthropologue, historien, politologue et essayiste (bio et biblio sur FI).
(2) Emmanuel Todd, Qui est Charlie ? Sociologie d'une crise religieuse, Paris, Seuil, Essais, mai 2015, 252 p.
(3) "Chkoune Charlie", Le billet de Sophia Aram dans le 7/9 du lundi 7 mai 2015 à 08:55.
(4) "L'invité" du 7/9 par Patrick Cohen le 7 mai 2015 de 8:21 à 8:34.
- "Ce qui m'inquiète le plus, c'est la montée de l'antisémitisme" ;
- "Le pays est dans un état de vide métaphysique".
(5) "Patrick Pelloux n'est pas un gros cerveau", Le Journal du matin du 6 mai 2015, RTS.ch, radio La 1e Suisse romande.
(6) "« Qui est Charlie ? »: Emmanuel Todd et ses méthodes", Joseph Confavreux, Mediapart, jeudi 7 mai 2015.
(7) "La tentation Toddophobe", Après l'abondance. Le blog de Seb Musset, lundi 4 mai 2015.
(8) "Les fantasmes économiques d'Emmanuel et Manuel", Après l'abondance. Le blog de Seb Musset, dimanche 12 avril 2015.
(9) "Charlie Hebdo", blog Dessins de Fred Boullet.
(10) Georges-Marc Bénamou, Comédie française, Paris, Fayard, octobre 2014, 336 p.
(11) "Lettre ouverte au président de la République et aux « Attila » de l'éducation", Jean d'Ormesson, Figaro, Vox Société, 8 mai 2015. "Message de Joann Sfar" sur sa page facebook, 8 mai 2015.

jeudi, avril 30 2015

50 piges surprises pour Berto !

19 avril 1965 - 19 avril 2015 = 50 = 1/2 siècle !

Le défi de la "surprise" fut relevé en ce dimanche ensoleillé ! Et ce ne fut pas chose facile, les choses s'étant organisées un peu beaucoup à l'arrache... hé oui, chacun son orga, c'est comme ça, et ce qui compte, c'est le résultat, un succès !

Environ 13h40, je passe les détails de nos retrouvailles, pré-rdv costumes chez moi, le parc, le parking, le maquillage, les paillettes, les vivres, etc. Mais il m'attend bien - qu'impatiemment - depuis 13h pour un p'tit repas modeste que je lui concocte exprès pour l'occasion, vu qu’il n'a pas d'amis... à la cool donc, juste pour marquer l'coup quoi !
J'ai même réussi à ce qu'il fasse bosser R2D2 pour que ce soit à peu près clean et "libre d'accès" dans son appart et à ce qu'il puisse m'accueillir avec son plus beau tshirt plutôt qu'en slibard-robe de chambre... quelle gageure !
Nous voilà tous, 11 compères déguisés ou pas, plantés dans son couloir lorsque Christine sonne à sa porte... étincelles et œil hagard garantis

Les 50 piges de Berto !

Alors, pour rester dans l'ambiance de l'anniv de Bertrand... car 50... TOUT DE MÊME... faut'qu'ça dure un peu... et vu que je n'avais pas anticipé suffisamment pour prévoir ce dispositif créatif en temps et en heure..., je vous propose un karaoké personnalisé, inédit et original et tout entier dédié à Bertrand qui, on le sait tous, aime tant pousser la chansonnette ou casser la voix... c'est selon...

"J'ai chanté pour Agnès Saal"
"J'ai chanté pour Jean-Marie Le Pen"
"Mawine le Peigne, la chanson créole"
"Sarko revient parmi les siens"
"Le petit hélico"
Un PDG, une moquette et du palissandre... le tout en chanson : "On peut dire qu'on est gâtés, avec une Fleur et un Gallet"
Vendredi 16 janvier 2015, en direct de Grenoble, Frédéric Fromet a pris sa guitare pour expliquer les attentats aux enfants : "Coulibaly Coulibalot"

Ok, oké, okeyyyy !!! je n'ai qu'un seul auteur au catalogue pour le moment - Frédéric Fromet - mais la maison de prod' ne demande qu'à se développer !!!
Pour ce faire, une petite suggestion promotionnelle toute personnelle : soyez concret, soyez militant, soyez sur le terrain, soyez solidaire de vos amis et venez le soutenir et l'encourager en ce premier mai : " Un bouquet de muguet acheté = un titre gratuit téléchargeable "... pour son prochain EP, hip hip hip !!

Les 50 piges de Berto !

Espérons qu'avec tous les petits mots d'amour, d'amitié et de générosité, il saura se ressourcer pour encore 1/2 siècle ! et ce malgré les surprises de la vie...

Icône vidéo Frédéric Fromet et ses " chansons vaches " : Facebook ; site.

Voyage à Kullorsuaq (suite)

Voyage à Kullorsuaq, 4e semaine de tournage Et voilà que toute l'équipe en est déjà à sa quatrième semaine de tournage sur place, dans ce village d'environ 400 habitants, perché tout là-haut sur une petite île à 20 km de la côte ouest du Groenland, dans la baie de Melville. Kullorsuaq, qui signifie « Le Grand Pouce » en référence à la falaise locale qui s'élève comme un pouce levé vers le ciel, est « un des villages les plus difficiles d’accès de l’Arctique. La ville la plus proche est Upernavik, à 200 km à vol d’oiseau. Selon les conditions, la ville se rejoint en 1h15 d’hélicoptère, 8h de bateau, 4 jours de traîneau ou 2 semaines de ski. Et à seulement 5 000 km de Paris, il faut compter, si le temps le permet, au moins 3 jours de voyage, 4 avions et 1 hélicoptère. »

Voilà la dernière carte postale que les deux Thomas ont envoyée, toujours pleine d'humour et de tendresse, à l'image des Inuits eux-mêmes, semble-t-il.

Voyage à Kullorsuaq, la newsletter

Mais avec leur aventure que j'aime à suivre à distance, à vivre par procuration, c'est aussi plein d'infos non moins documentées qui sont mises à dispos, vivantes et passionnantes sur la vie du village, l'adaptation fulgurante d'une population ultra connectée à la vie moderne extérieure sans renoncer pour autant à son héritage culturel et ses traditions..., aux techniques de chasse, au rock local, à « Monsieur caca », au Kulli, espère de MJC, au magasin, centre du village, au foot, aux histoire d'ours, aux chiens groenlandais, etc.

Voyage à Kullorsuaq, " un chien vaut mieux que deux tu l'auras "
© www.voyageakullorsuaq.com, Nicolas Dubreuil.

Il s'agit bien, en effet, « d’une histoire transmedia, passant par tous les états, toutes les humeurs et tous les supports. »
3 webséries : Thomas et Thomas, Kullorsuaq : vivre sur la glace et Internet au Groenland ; 1 journal de bord par le réalisateur Sébastien Betbeder ; 1 newsletter et la fameuse carte postale ; des photos, belles, expressives, authentiques ; des articles sérieux mais accessibles, souvent émouvant ; des réseaux sociaux...

Voyage à Kullorsuaq, logo site
Icône main Voyage à Kullorsuaq

Icône main Autre billet : Voyage à Kullorsuaq

mardi, avril 21 2015

5e méta tarse

Rien à justifier, rien à prouver, rien à démontrer... quand on est un boulet, on l'est à vie ! Et puis en plus, quand on est perfectionniste comme moi, on fait tout ou rien...

Ce matin, c'est très bizarre, j'ai eu du mal à me lever mais une fois fait, j'ai ressenti quelque chose de plutôt positif en sortant de chez moi, inhalant l'air matinal encore un peu frais, échangeant mon petit " Bonjour, bon courage et bonne journée " à mon éboueur préféré (faut dire qu'il y en a qu'un, tout mignon, que je croise tous les matins dans ma/mes rues en fonction de l'heure)... un ressenti très nouveau pour moi ces derniers temps.

*#$¤£%#* Tatatatatatataaaaaaa............. retour en arrière. En fait, à y repenser de plus près, la journée était placée sous le signe de l'étrangeté avant la rue, dès la baignoire. Hé oui, déjà, il fallait être, comment dire..., dans un état second... pas réveillée dira-t-on sobrement, pour avoir besoin de 5 bonnes minutes pour comprendre pourquoi mes satanés cheveux ne moussaient pas... c'est sûr que le démêlant n'a pas les mêmes propriétés que le shampoing... Vous avez dit étrange ? Etrange autant que bizarre... *#$¤£%#*

Me voilà donc sifflotante, de chez moi au taf, et pleine d'allant. Et puis, POUF ! PAF ! PATATRAS ! SPLAF ! BAM ! BOUM ! BING ! TAC ! CLAC ! CRAC ! CRAAAC ! KRAAAK ! OUAïlïE ! AïïïE ! WHOUAAAH ! Carnage...

Oui bon ok, j'aurais tant aimé vous dire que cela m'est arrivé version Hollywood chewing-gum... !
Au moins, ma dernière entorse cubaine relevait du défi sportif, ça le faisait quoi... Tu t'es fait ça somment ? Bah, tu sais, c'était épique, au sommet du Pino Turquino, le point culminant de Cuba, il faisait un temps de dingue, pluie et brouillard, limite à annuler... bref, ça avait un peu la saveur de l'aventure !

Mais là, comment dire... comment répondre à la question " mais comment tu t'es donc fait ça ? " sans avoir l'air juste ri-di-cu-le ??
Mais à y bien regarder, suivre les préconisations de Rob est déjà une gageure en soi...

Horo de la fracture

Et il est bien là mon véritable exploit !! Qui peut donc se faire une fracture du 5e méta tarse du pied gauche en se levant de son fauteuil de bureau ??? Bah voilà ! No comment.

Béquilles fracture 5e méta tarse

Hop, ça tombe bien, je suis tout près des urgences de Saint-Antoine ! Je passe à l’accueil, enregistrement de mon cas. On m'installe sur une chaise roulante, je ne me sens pas à l'aise du tout. Passage avec une infirmière, prise de tension, trajet avec un jeune homme vers une pièce, où le médecin finit par me consulter. Là, j'ai encore la ressource en moi pour devancer l'humour du toubib par mon autodérision... Hé oui, quand il me demande - tout en en faisant le constat - si je suis un peu enflée... je lui réponds que non pas encore, là c'est mon " enflitude " habituelle ! Alors il se marre. Après cela, il m'amène, toujours sur mon fauteuil roulant, en salle d'attente pour passer une radio. Et puis re-attente, verdict du radiologue, et re-toubib qui me confirme son diagnostic : fracture du 5e méta tarse ; un ligament qui pète et ce faisant, qui fait sauter l'os.
Exit les explications, les recherches de cause, peut-être une fracture qu'on dit de " fatigue "...
Alors le toubib me dit, plus ou moins ironiquement, qu'il ne va pas me mettre un plâtre pour que je prenne 10 kilos de plus... Il me propose mieux que cela : une " botte de marche " avec laquelle je vais pouvoir marcher, être autonome et ne pas risquer de me péter une épaule avec les cannes anglaise. Ah, merciii, mon moral remonte en flèche !
Rdv pour un contrôle après une semaine d'arrêt de travail et, en fonction de l'évolution de la soudure de l'os, je garderai la botte ou bien on me plâtrera.

Yeah !

Re-passage par Génériques et retour à la casa en taxi. Cinq étages lentement mais sûrement. Redescente obligatoire pour commander ma super botte " Maxtrax courte ". Re-cinq étages lentement mais sûrement.

En soirée, contre-coup, quelques couleurs bleutées sont apparues, l'enflement est désormais plus qu' "habituel". Je ne suis pas mécontente d'avoir demandé les béquilles à la pharmacie, ça me soulage quand-même car là, je ne peux décemment ni poser ni bouger le pied sur un axe circonférentiel de 1 mm... et je vais d'ailleurs finir par prendre un peu du stock de guerre de Doliprane qu'on m'a prescrit.

Mais mais mais... je n'ai pas encore pleurniché !

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Allez, nous sommes à J+3 et je n'ai toujours pas ma botte sexy... alors je ne résiste pas au peu de "spectaculaire" plausible... allez, un peu de pathos quoi, histoire de faire pleurer dans les chaumières... et encore !!

Sur ces photos de grande qualité, vous reconnaîtrez l'essentiel, à savoir le pied d'une mammouthe croisée baleine bleue... quoique le bleu et son joli dégradé mauve ne soient hélas que trop mal rendus !

Fracture 5e méta tarse

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Allez, nous sommes à J+4 et je finis par appeler la pharmacie... oui oui, ils l'ont bien reçue, ma botte, mais ils ne m'ont pas appelée pour me prévenir... bref. J'y vais et je rends mes béquilles contre ma super botte !
La voici, comme s'il s'agissait d'un site de vente en ligne sauf qu'on ne peut pas la faire tourner sur elle-même et zoomer sur la semelle ou bien sur les coutures...

Ma belle botte !

En attendant, comme je n'ai pas encore conscience de mon excroissance à la Goldorak, ce sont mes meubles et murs qui en prennent un coup... Mais attendez que je la customize un peu ma botte. D’abord, je pourrais lui mettre une mousse, à l'avant, comme au kayak polo. Ensuite, je pourrais aussi l'égayer un peu mais j'hésite un peu sur le style... vintage, façon "all stars" des années lycée avec fleurs au marquer... ou bien plus subtile, plus délicat, plus "sortable" ?

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Ah, j'oubliais, faut pas se laisser aller avec tout ça !

Un peu de réconfort !

dimanche, avril 5 2015

Voyage à Kullorsuaq

Nicolas Dubreuil © Sikumut Alors voilà, c'est l'histoire de Nicolas Dubreuil, qui se définit lui-même comme un « aventurier et conteur polaire » (1), spécialiste du monde des glaces qu'il sillonne en kayak, à ski et pulka, en traîneau, skidoo, à pied et sous l'eau, plongée sous glace, parapente, paramoteur, escalade, alpinisme, cascade de glace... De l’Alaska à la Géorgie du Sud en passant par le Nunavut, le Spitzberg, la Sibérie, l'Islande, la péninsule Antarctique et le Groenland, il accompagne et guide des expéditions en autonomie complète, de sportifs, de scientifiques ainsi que des équipes de tournage, des personnes handicapées, des touristes... (2)

Allez, j'avoue, un point nous est commun à tous les deux : Asnières ! Il y est né et moi j'y vis... bon, on s'en fout, c'est vrai. Revenons à nos ours.

Voyage à Kullorsuaq Donc, Nicolas va plus loin encore en développant, à partir de ces expériences, une vision humaine et moderne des régions polaires qu'il investit dans une thèse en ethnologie portant sur l'évolution des techniques de chasse traditionnelles à l'ours polaire et au narval en kayak au Nord du Groenland. Pour ce faire, il emménage dans le village le plus extrême du Groenland, Kullorsuaq (prononcer " Kouchlorsouaq ") où il partage la vie et l’intimité des habitants, découvre l'organisation et la vie des derniers chasseurs du pôle, leur fonctionnement, leurs coutumes et leurs habitudes. Mais aussi leurs problèmes, leurs peurs et leurs incertitudes. Il en rapporte des images et des informations témoignant de l’évolution et du bouleversement de la vie quotidienne des peuples de l’Arctique. « C'est l'occasion de découvrir un univers totalement à rebours de la pensée occidentale, dans lequel les hommes maîtrisent aussi bien la chasse au Narval que les subtilités de Facebook. Un monde on ne peut plus démocratique où les femmes tiennent un rôle fondamental » (3).

Une fois de plus, revenons-en à nos phoques. C'est donc là, à Kullorsuaq, que Nicolas côtoie, entre autres, ses amis Ole Eliassen, l'éternel romantique, et Adam Eskildsen, le timide coquin, les deux chasseurs traditionnels qui lui rendront visite en France en juillet 2013 et qui seront depuis les protagonistes d'une belle aventure immortalisée par le réalisateur Sébastien Betbeder et partagée avec les comédiens français Thomas Blanchard et Thomas Scimeca !

Voyage à Kullorsuaq et ses 4 protagonistes

Un premier moyen-métrage « Inupiluk » : ce soir, comme 2 ou 3 fois par semaine, Thomas rejoint Thomas au café, là où ils ont leurs habitudes. Mais l’esprit de Thomas est ailleurs : son père, explorateur, immobilisé suite à un accident, l’a chargé d’accueillir ses amis inuits Ole et Adam pour leur première visite à Paris, leur première sortie hors du Groenland… « une fable souriante, trente minutes et quelques d'humour et de justesse, entre fiction et documentaire » (4).

Un deuxième film « Le film que nous tournerons au Groenland » : Sébastien Betbeder et ses comédiens Thomas et Thomas se donnent rendez-vous pour imaginer le scénario du film qu’ils tourneront dans un an au Groenland, à Kullorsuaq – une suite à Inupiluk. On y retrouvera les personnages d’Ole et Adam, c’est même le fondement du projet, mais ce qui s’y déroulera, ils ne le savent pas encore…

Voyage à Kullorsuaq, les deux films, la chasse et le village

Un long-métrage « Voyage à Kullorsuaq » en cours de réalisation et qu'on peut suivre en simultané sur le site dédié, plutôt sympa et inventif et qui regorge d'infos intéressantes sur les Inuit, le village et ses habitants, les loisirs sur la banquise, la musique, les maître-chiens, etc., en photos et articles, rédigés notamment par Nicolas Dubreuil.

Moi, je kiffe trop l'amusante websérie dont on devient vite accroc...

Voyage à Kullorsuaq, la websérie

Voyage à Kullorsuaq, le journal de bord... et le journal de bord bien-sûr !!


(1)(3) Le choix des libraires, présentation des éditeurs (13 déc. 2013)
(2) Sikumut.
(4) Telerama.

En savoir plus :

Sites Internet :

Icône main Nicolas Dubreuil : Sikumut et Facebook
Icône main Inupiluk sur Facebook
Icône vidéo Voir, en exclu sur Telerama, les deux films de Sébastien Betbeder : “Inupiluk” et “Le Film que nous tournerons au Groenland”.
Icône main L'entretien avec le réalisateur Sébastien Betbeder.
Icône mainUn projet transmedia pour nous emmener au cinéma et au Groënland : Voyage à Kullorsuaq

Bibliographie :

Icône main Aventuriers des glaces, de Nicolas Dubreuil et Michel Moutot, ed. A vue d’œil, 2012.
Icône main Kullorsuaq. Un village aux confins du Groenland, avec Tiphaine Perin, Edition La Martinière, 2013.
Icône main Mystères polaires de Nicolas Dubreuil et Ismaël Khelifa, Edition La Martinière, 2013.

Icône main Autre billet : Voyage à Kullorsuaq (suite)

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