La Panik d'Asnières en live

Tribulations incongrues d'une fille un peu floue...

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vendredi, octobre 17 2014

Coluche président en Bretagne

Rubrique météo.

- Après la rubrique mettez bas, la rubrique météo ! (Suite à protestation dans le public, s'ensuit) Eh ta gueule, hé oh... moi, ça m'fait rire, et c'est pas parce que j'paye pas que j'vais m'faire chier, non, sans blague. J'ai les noms des meneurs !
- Coup de vent sur la Bretagne où de forts pétroliers sont à craindre !

Rubrique écologie.

- Le ministre de l'environnement et de la nature - c'est-à-dire du désastre - a déclaré : " tout sera prêt en Bretagne pour les vacances ; j'irai moi-même soit à Trigazoil soit à Ploumazout " !

La pollution.

- Eh bah c'est marrant mais j'arrive pas à m’intéresser, je m'en fous de tout ça. La pollution, c'est pareil mon vieux. Maintenant, les pétroliers viennent chier en Bretagne. Ils arrivent là, paaaaf la Bretagne... les Cormorans... De toutes façons, j'vais pas y aller en Bretagne, hein. Et puis même, mettons, j'vais être franc, j'vais être honnête. Mettons que j'irais en vacances en Bretagne, ça m'intéresserait quand la pollution ? Juin ? Juillet ? Août ? Peut-être septembre... ? Et puis le reste, on va pas s'amuser à s'occuper, ça va pas non !

Coluche président 7. La revue de presse (Live) Coluche, Performer - Michel Colucci, Writer - Paul Lederman, Producer Copyright : (P) 1979 Éditions P.P.L. (P) 1979 Éditions P.P.L.
9. J'M'En Fous (Live) Coluche, Performer - Michel Colucci, Writer - Paul Lederman, Producer Copyright : (P) 1980 Éditions P.P.L. (P) 1980 Éditions P.P.L.
Coluche Président. Compilation © 2002 Sony Music entertainment (France) S.A.

dimanche, janvier 12 2014

Trévelost par la fin !

Trévelost est un hameau de la commune de Plésidy (Plijidi en breton), haut-lieu du Diwan et du boulodrome, situé au sud de Guingamp, dans les Côtes d'Armor, en pays d'Argoat !!
Ardoise de nos hôtes trévelostiens

C'est donc l'Ankou (mort) dans l'âme que nous quittons cette ty (maison) si chaleureuse. Trugarez (Merci !) pour votre accueil, notamment sous les honneurs de la vraie maîtresse de maison, la bien nommée Perle.
Perle, la maîtresse de maison à Trévelost

Kenavo (Au revoir !) Trévelost !
Tat & Bertrand se morfondent de rentrer...

Nous voilà sur la N12 en direction de Sunset et, Gast ! (Putain ! juron le plus répandu), Glav a ra (Il pleut !) et nous ne croisons (hélas) aucun porc-épic ; pas même le moindre Korrigan (nain, elfe, lutin, farfadet) trop farouche pour se laisser surprendre par nous autres humains.
Un porc-épic royal sans pic sur le mur de Berlin

Derrière nous, nos hôtes n'ont pas l'air plus gais...
Fred & Maria nous pleurent si fort... Trévelost est vide sans nous !

Mais eux, ils ont toujours Perle... à qui on va trouver néanmoins de la concurrence à Sunset...
Mozart & Chopin, les maîtres de Sunset

A Asnières, outre ma précieuse ardoise trévelostienne, un souvenir haut en couleur me restera à jamais (hum hum) au privé, au cabinet d'aisance quoi !!
Une daube mais trévelostienne !!

P.S.: excusez mon breton petit nègre et folklorisant mais je ne me suis pas encore procuré l'Assimil...

mardi, novembre 19 2013

" Une lettre à la mer "

Je n'invente rien, je ne fais que transmettre ou plutôt transférer, par un grossier copié-collé... cette lettre qui m'a touchée :

La Québécoise Mylène Paquette, lors de son arrivée en Bretagne, après plus de quatre mois en mer. Elle devient la première femme nord-américaine à traverser l'Atlantique à la rame en solitaire.

L'arrivée à Lorient d'une femme ayant traversé l'Atllantique à la rame en solitaire

En mer depuis quatre mois, la Montréalaise Mylène Paquette est arrivée à Lorient, en Bretagne, hier matin, complétant ainsi sa traversée de l'océan Atlantique à la rame. Elle a publié ce dernier texte sur son blogue lundi.

Le 11 novembre 2013,

Je ne te supplierai pas de me laisser tranquille, c'est moi qui te cherchais. Au moment d'écrire ces lignes, on se prend la tête avec une dernière querelle et, comme d'habitude, c'est toi qui auras le dernier mot. J'abdique certes et je ne cherche pas à avoir raison. Mon ego reste à sa place, bien tapi dans le dernier recoin au sec de mon esprit.

Cher Océan, ça fait maintenant quatre mois que l'on partage nos vies et déjà je dois te quitter. Je te donne ma parole que nous allons nous retrouver. J'ai apprécié chaque moment passé en ta compagnie, même les plus difficiles, car ils ont su me révéler. Tu m'as permis de me découvrir, me dépasser, me surprendre et, le plus important, de reconnaître mon humilité. Pour chaque trésor trouvé ici, je veux te dire merci.

Tu reconnais sûrement ma voix, car près de toi j'ai crié plus d'une fois. J'ai même déjà cru crier de mes poumons mon dernier souffle, je t'ai crié d'arrêter, de me laisser tranquille, de te calmer... Malgré tout, résonnait tous les jours un éclat matinal de ma petite voix du matin, mon célèbre et traditionnel «Hello World» depuis le pont de mon minuscule esquif.

Notre quotidien s'est construit d'horizons merveilleux, de ciels sans obstacle, d'étoiles. D'un lever de lune pleine à un autre et de tes célèbres couchers de soleil, j'ai rencontré ton âme et tes habitants, des êtres surprenants et merveilleux.

Chaque jour, j'aperçus l'un d'entre eux, que ce soit une baleine, d'adorables globicéphales, des dauphins, des bancs de poissons, du plus petit au plus effroyable du monde, une vieille tortue, des oiseaux, des calmars ou de gracieuses méduses.

Ici, se respectent et s'achèvent, au rythme de ta volonté des milliers d'êtres contribuant au monde, soit de leurs chairs, soit de leurs ruses, parvenant à maintenir de justesse un équilibre incertain pour construire cet univers marin auquel je tire aujourd'hui ma révérence.

J'ai eu peur de toi plus d'une fois. Maintenant que je t'aime à ce point, j'ai beaucoup plus peur pour toi que pour ma petite personne bien limitée. Promets-moi de bien prendre soin des marins de la planète qui te chevaucheront et qui feront passage en tes eaux.

De mon côté, je te promets de t'être toujours loyale, de leur parler de toi en bien et de louanger ta beauté, ta discipline, tes couleurs et surtout tes habitants. Je leur parlerai de toi, je leur dirai à quel point tu es belle, à quel point on ne se soucie pas assez de ton destin. Je leur dirai que tes oiseaux m'ont fait la cour tous les jours et que ton silence peut faire jaillir les plus vieux souvenirs ensevelis aux confins de nos esprits.

Les humains pourront peut-être comprendre que le mal qu'on te fait, nous le faisons d'abord à nous-mêmes. Car, après notre départ et celui des oiseaux, tu continueras à éroder les rochers les plus durs de ce monde et à embrasser les berges. Tu déferleras à jamais en toi-même, tu gronderas et toujours, même si l'Homme n'est plus pour écouter de ses sourdes oreilles, tu feras crépiter l'air à ta surface et ainsi créer le plus beau son du monde, soit l'effervescence de tes eaux.

Source : lapresse.ca

lundi, août 23 2010

Et si j'avais trouvé mon autre bout du monde à moi...

On dit qu'il y fait toujours beau. C'est là que migrent les oiseaux. On dit ça de l'autre bout du monde. J'avance seule dans le brouillard. C'est décidé, ça y est, je pars. Je m'en vais à l'autre bout du monde.
Icon zik Émily Loizeau : L'autre bout du monde

Mon autre bout du monde à moi... le départ !

Je l'ai fait !! Le temps de 9 jours de rando solo sur le GR 34 en côte d'Armor.
Prologue en avant-garde : je repars dès que possible pour la suite du GR dans le Finistère !!

Mon autre bout du monde à moi...