J'ai appris tout récemment, sur la liste de diffusion du Collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale (CODHOS), organisation dont Génériques est membre, le décès d'un de ses membres (Centre d'études, de documentation, d'information et d'action sociales (Cedias, musée social, avis de décès)).

Ça m'a fichu un sacré coup... Je ne vais pas être hypocrite, je ne le connaissais pas plus que cela, pas vraiment, voire pas du tout. Je l'ai seulement vu et entendu à l'occasion de quelques réunions du CODHOS et, effectivement, dans ce contexte, sans plus le connaître, j'en avais une très bonne image : quelqu'un de dispo, serviable, dynamique, gentil, souriant, dévoué, efficace...

Il n'était pas vieux, plutôt de ma génération quoi que je ne sais pas trop... et semble-t-il avec de jeunes enfants. Aucune explication sur le contexte de son décès : rien n'est évoqué, rien de ne déborde, rien ne transperce : maladie, accident... ? J'en déduis qu'il s'agit d'un suicide, encore trop tabou et trop honteux dans notre société pour le révéler comme ça.
(J'en ai eu depuis la confirmation).
C'est, que je me souvienne, le 4e dans ma vie, dans mon entourage plus ou moins proche, plutôt moins que plus mais quand-même, je parle de suicide qui m'ait marquée, pas de mort.

Hé bien, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je ne connais rien du contexte de sa vie personnelle, familiale et psychique... mais quelque soit son geste, je le respecte ! Cela m'a touchée plus que de raison...

Quelques hommages :

Icône audio Radio libertaire dans l'émission Chroniques syndicales, samedi 18 janvier 2014 (1e heure).
Icône main CODHOS.
Icône main Le Maîtron. Dictionnaire biographique. Mouvement ouvrier. Mouvement social.
Icône main Le Play et les « leplaysiens » (en un mot), dont Anthony était effectivement un grand connaisseur et auxquels ils avait consacré son DEA.