La Panik d'Asnières en live

Tribulations incongrues d'une fille un peu floue...

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Errances

Mes mouvements, déplacements, voyages au bout de mon nez comme du monde... du moment qu'il y a translation d'un point vers un autre... et personne n'a dit qu'il fallait que ce soit rectiligne, linéaire, court, rapide ou logique... comme mon esprit.

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mercredi, décembre 24 2014

Joyeuses fêtes solsticiennes !

Tat et son älg, Stockholm déc. 2014 Hej !!













De retour du pays des trolls...
Les trolls de Gamla Stan

Je ne suis pas peu fière de vous transmettre les amitiés de la mère Noël à laquelle, mon élan, mon ours...
Mère Noël, élan et ours ...

... enfin, toute ma clique quoi (bah oui, j'ajoute un chat - presque norvégien), s'associent pour vous souhaiter d'excellentes fêtes de fin d'année !!
Ma clique de Noël

Lycklig vintersolståndet ! Joyeux solstice d'hiver !

God Jul ! Joyeux Noël !

Glad helg ! Bonnes fêtes !

lundi, novembre 3 2014

Moutonnades aoûtiennes

Un petit séjour aoûtien, une bulle d'oxygène, un havre de paix.
Voici quelqu'excellents souvenirs de Teularios axés ici sur le mouton et sa matière première, la laine...

Moutonnades à Teularios !

  • Un atelier à Bruniquel, village médiéval, où deux dames officient, l'une en tissage et l'autre en feutrage. Alors, j'ai craqué... Il me reste à encadrer mes deux pièces !
  • Quelques moutons authentiques de Teularios !

Mout'Anita Mais au fait, qu'est-ce donc qu'une moutonnade ?
Hé bien, c''est une poésie, une chanson pastorale.

Merci Mout'Anita !!!

Ah quoi, j'ai pas dit, Teularios, c'est quoi, ou plutôt, c'est où ? Hé bien, c'est à Vaissac, dans le sud-ouest, près de Montauban, aux environs de Toulouse...

Icône main Voir aussi : les Moutonnades

mercredi, août 13 2014

Mokuba

Rubans choux blanc

Pour un Japonais, Mokuba signifie cheval à bascule. Mais pour les grands couturiers, designers textiles ou passionnés de mode anonymes du monde entier, Mokuba évoque la haute rubanerie.

jeudi, juin 12 2014

La caillera qu'on n'attend pas !

Retour de Cuba, je suis en mode " décalée ", un peu stone plutôt que dégoûtée et je reprends doucement mon rythme immuable de balancier de ma banlieue à Paname...

Alors que je rentre du taf, j'assiste à une scène étrange... Depuis le hall de St-Laz, des milliers d'yeux scrutent le panneau d'affichage pour connaître le n° de voie de leur train... au top et c'est des milliers de jambes qui trottent voire galopent vers le quai désigné. Là, j'arrive juste dans la phase qui précède le départ du train, celle où tous les premiers wagons sont inaccessibles car bondés et où il faut courir vers l'arrière du train en prenant le risque de se voir les portes fermées au nez faute de place... le signal d'alarme ne retentit pas encore, j'y vais donc clopin-clopant. J'accède même au wagon qui va bien pour ma sortie en gare d'Asnières.

Là, avec moi, une pelletée de gamins, genre sortie scolaire pour moins de 10 ans... Grrr, ça fait du bruit ces bêtes-là... Analyse in extremis de la situation : pas l'temps de changer de wagon et puis... un vague ressenti de " je ne suis pas une vieille conne qui ne supporte pas la jeunesse et l'avenir de notre patrie... " alors je reste là et puis je prends mon mal en patience parce qu'ils ont beau être mignons, ils sont quand-même exaspérants...

Subitement, un co-voyageur s'agite, se retourne et aboie " Tu vas la fermer ta gueule !?! " Ça jette un froid efficace et le foutoire s’interrompt sur le champ. Il s'agit d'un type on ne peut plus " normal ", ni jeune ni vieux, aucun style particulier, rien qui puisse dénoter d'un particularisme, d'un élément " original " d'identification... un gugusse comme vous et moi, quoi !

Les gosses ne mouftent pas, les accompagnants sont plus qu'interloqués tandis qu'une autre voyageuse l'interpelle en lui disant qu'il peut s'exprimer d'une autre façon... Moi, je suis à côté et parce que cette personne a réagi, je n'interviens pas mais je lui jette mon regard à laser noir et au pouvoir imaginé de tuer...

vendredi, juin 6 2014

J+40

Bon bon bon... je suis à J+40 de mon départ à Cuba... et à pile une semaine de mon retour forcé ; et cette année, plus que jamais, il me fallait m'épargner mon anniv au boulot : 38 piges, non mais... faut s'préserver !

J'avais tout prévu : retour tranquillos dimanche 1er juin, reprise taf mercredi 4 juin et hop, we pentecôte à Oléron pour un stage de taï !!

Mais c'était sans compter l'entorse que je me suis faite à Cuba à la redescente du Pico Turquino, point culminant de Cuba, et où à la clinique internationale de Trinidad, ils ont voulu me plâtrer 15 jours... Toubib et radio ici, pour le contrôle et... mais c'est quoi cette radio ? elle est pas terrible... ha si, pour Cuba, c'est pas trop mal... Bilan, j'ai quand-même un diastasis qui persiste alors comme dit mon toubib, je ne fais pas les choses à moitié et le sport, ce ne sera pas pour tout de suite donc... séances de kiné prescrites et un stage de taï à Oléron en touriste seulement...

Dois-je me réjouir de l'horoscope de Rob pour ma semaine à venir ? Ouiii !!! C'est un bonheur trop facile... Après mon séjour à Cuba, on ne peut que s'indigner du mauvais sort qu'on m'a jeté... quoi, superstition, irrationalité, faiblesse, facilité, compensation...? Hé bien OUI, vivez tout cela et on en reparle après !!

Comment vous faire croire l'improbable, l'impensable, l'incongru, la Nième dimension, la déliquescence, l'abject... sans avoir 1000 mojitos, 1000 daïquiris et 1000 pinacoladas dans le sang ???

Tout a d'abord commencé par l'oubli - acte manqué (de je ne sais quoi d'ailleurs ?) - de ma CB, gentillement dans mon porte-monnaie à la maison...
Puis cela s'est enchaîné par le rejet systématique de la CB de Berto dans tous les manges-cartes possibles et imaginables (DAB, guichets de magasins ou toutes sortes de banques)...
Ensuite, séance épilation au talon gauche pour m'être mangé des oursins... Et puis, j'ai niqué mon appareil photo...
Après, je me fais mon entorse...
Dépitée, je tente de me suicider par voie veineuse au poignet droit en faisant la vaisselle d'un putain de pollo riz congri à emporter...
Enfin, je me fais "expulser" par l'Ambassade de France au prix FORT !!!

Et après tout ça, vous ne croyez toujours pas au mauvais sort ???

J'ai donc besoin, immanquablement, d'un peu de réconfort et si Rob me l'annonce, alors moi j'veux y croire et je "ferai feu de tous bois" ! Grrr, vous allez pas m'empêcher de vivre ou je me suicide !!!

L'horoscope de Rob !

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International

jeudi, mai 29 2014

J+32

Hasta la vista Cuba libre siempre !

Voir Cuba ou mourir... un voyage de OUF et rapatriement d'urgence à 3 jours de mon retour officiel...

Cuba drapeau et carte

Mais mais mais... quel bonheur floral pour mon retour ubuesque !

Orchidée retour de Cuba

Mais mais mais... j'ai mon horo de la semaine !!

L'horoscope de Rob !
Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International

dimanche, avril 27 2014

J-1

Et voilà, ça y est, dans précisément 1h45, un taxi viendra me chercher pour m’emmener vers un autre bout du monde...

Et pour mon départ, une belle floraison touchante...

Cuba gobelet de la Fête de l'Huma Orchidée départ

J-2

Et voilà, c'est comme un avant-goût... On fait tout pour y être aux horaires, on se démène...

Office de tourisme de Cuba à Paris, 280 bd Raspail

et arrivée sur place, choux blanc, un rideau de fer à moitié baissé, un post-it sur la porte " fermeture exceptionnelle "... Hé bah voyons : alors c'est définitivement fermé pour la journée ? Ça va rouvrir ? Y a bien quelqu'un qui va revenir ouvrir... ou fermer le rideau ?! Mais quand ? Trop de questions, pas le temps d'attendre et je m'en vais bredouille. Restons zen et avec le sourire, conseille-ton !

vendredi, avril 18 2014

J-9

Pas moins de 9 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco... dont 7 à titre culturel et 3 d'ordre naturel.

jeudi, avril 17 2014

J-10

L’agriculture urbaine y est une réussite spectaculaire. Elle produit aujourd’hui 60 % des légumes du pays. Elle est même pratiquée à la capitale, où seule la culture bio est autorisée.

lundi, avril 14 2014

J-14

Hola ! Mieux je maîtriserai la langue de Cervantès et plus mon séjour sera enrichissant...

lundi, avril 7 2014

J-20

Si le touriste y jouit d'un statut légèrement supérieur à celui d'une vache sacrée en Inde ! il n'en reste pas moins qu'il sera incarcéré par les services de l’immigration s'il a le malheur de dépasser la durée du séjour maximum de 30 jours, ne serait-ce que d'une journée...

dimanche, janvier 12 2014

Trévelost par la fin !

Trévelost est un hameau de la commune de Plésidy (Plijidi en breton), haut-lieu du Diwan et du boulodrome, situé au sud de Guingamp, dans les Côtes d'Armor, en pays d'Argoat !!
Ardoise de nos hôtes trévelostiens

C'est donc l'Ankou (mort) dans l'âme que nous quittons cette ty (maison) si chaleureuse. Trugarez (Merci !) pour votre accueil, notamment sous les honneurs de la vraie maîtresse de maison, la bien nommée Perle.
Perle, la maîtresse de maison à Trévelost

Kenavo (Au revoir !) Trévelost !
Tat & Bertrand se morfondent de rentrer...

Nous voilà sur la N12 en direction de Sunset et, Gast ! (Putain ! juron le plus répandu), Glav a ra (Il pleut !) et nous ne croisons (hélas) aucun porc-épic ; pas même le moindre Korrigan (nain, elfe, lutin, farfadet) trop farouche pour se laisser surprendre par nous autres humains.
Un porc-épic royal sans pic sur le mur de Berlin

Derrière nous, nos hôtes n'ont pas l'air plus gais...
Fred & Maria nous pleurent si fort... Trévelost est vide sans nous !

Mais eux, ils ont toujours Perle... à qui on va trouver néanmoins de la concurrence à Sunset...
Mozart & Chopin, les maîtres de Sunset

A Asnières, outre ma précieuse ardoise trévelostienne, un souvenir haut en couleur me restera à jamais (hum hum) au privé, au cabinet d'aisance quoi !!
Une daube mais trévelostienne !!

P.S.: excusez mon breton petit nègre et folklorisant mais je ne me suis pas encore procuré l'Assimil...

lundi, novembre 25 2013

Rabat (Maroc)

Rabat, Maroc, 14-16 novembre 2013

Le 15 nov., c'est un vendredi, je dois intervenir à un colloque sur l'immigration marocaine en France organisé à la Bibliothèque nationale par l'Ambassade de France et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Au départ, je voulais profiter de l'occasion pour prolonger mon séjour... et découvrir le coin. Au final, tout s'est fait à l'arrache, pas eu le temps de me projeter, pas eu le temps de m'organiser ou pas pris le temps... peu importe, ça revient au même.

Vol Paris-Rabat

Ce fut un voyage spoutnik, comme d'autres, hélas. Je quitte la grisaille et la pluie parisiennes pour atterrir à l'aéroport de Salé/Rabat, la veille du colloque. Là, le contraste m'assaille, il fait un temps superbe, grand bleu, palmier et température plus qu'agréable.
J'avais le temps de faire un peu de tourisme l'après-midi mais au lieu de cela, je file à l'hôtel pour travailler mon intervention. Je n'en ressors pas avant le soir venu, pour aller faire la cruche chez l’ambassadeur de France, première expérience de la sorte pour moi.
Il s'agit d'une soirée " informelle " avant le colloque qui réunit non seulement les intervenants du colloque mais aussi et surtout les acteurs directs du champ diplomatique et donc politique, tant français que marocains. Les pontes sont là. Splendide résidence, petit apéro debout au salon, le temps que tout le monde arrive... je suis la seule femme et sans doute aussi la personne la moins intéressante. On passe au dîner et, juste à l'entrée de la salle à manger, un gugusse aux gants blancs tient un espèce de coussin avec un plan de table... je repère mon nom et pique alors le petit papier, le papillon portant mon nom... et le gugusse aux gants blancs de me rattraper : " c'est juste pour info, rendez-moi le papillon ! ". Je me suis sentie soudainement bien ridicule, bien à côté du protocole, une vraie Groseille... A juste titre, je suis disposée tout en bout de table : le bout le moins glorieux, évidemment. Au centre, il y a les stars, les vraies personnalités, hôte et invité de valeur, et puis cela s'égrène d'un côté de la table, tandis qu'à l'autre bout figurent les rebuts.
Honnêtement, cela m'a même soulagée... qu'on ne me pose surtout pas de question et qu'on ne me sollicite pas... merci. A côté de ça, si faire l'empotée m'est assez naturel, rester concentrée sur les discussions en cours n'est pas si facile et mon esprit ne demande qu'à divaguer... Je mange bien, je bois bien et je chipe même le menu... on s'refait pas, j'suis non seulement potiche mais clepto, un vrai boulet !

Retour à l'hôtel, et je travaille jusqu'à 5h du mat sur mon intervention. Y a quand-même du beau monde, faut assurer.

Rabat : le colloque

Au final, j'aurais 2h le samedi matin avant de prendre l'avion du retour pour faire ma touriste. Je décide donc, dans le temps qui m'est imparti, de le faire la Médina. Il fait beau et chaud. Je m'y perds avec plaisir.

mardi, octobre 29 2013

L'automne ou la déprime

Et voilà, on est en plein automne... on ne peut le nier, l'occulter, en faire l'impasse. Que ça plaise ou non, l'automne est bel et bien là.
Et, chez moi, c'est équivoque... Globalement, c'est pas très positif, je l'avoue... c'est même assez déprimant : c'est toujours synonyme de la "rentrée", une année révolue, une autre qui démarre ; un timing, une pression... et l'entrée d'un long tunnel : on perd ses feuilles ; on se fragilise...
Bon, vous l'aurez compris, je n'aime pas l'automne !

Budapest, 25 septembre 2013
Budapest, 25/09/2013

D'un autre côté, c'est assez ambivalent... car cela a pour moi aussi quelques relents nostalgiques agréables de ballades familiales en forêt, avec une belle lumière se reflétant sur les feuilles de toutes couleurs au sol... et puis après cette sortie humide, un bon chocolat chaud au coin du feu... enfin, on peut se l'imaginer quoi :) !

Plaine Saint-Denis, 25 octobre 2013
Plaine Saint-Denis, 25/10/2013

Bref, c'est pour moi une saison antinomique... et je ne l'aime pas.

Icône main Mes photos sur le blog Sol Sol

samedi, octobre 19 2013

Fête de l'Huma 2013 : dimanche

" Militants, bénévoles, employés, visiteurs, artistes, de France ou d’ailleurs, et malgré la pluie, la chaleur de nos 470 000 cœurs a fait briller la Fête de l'Huma de mille feux au parc de la Courneuve ! "

Grande première dans ma vie : je me suis inscrite comme bénévole pour renforcer l'équipe du PG sur leur stand. Ce matin-là, on y va en voiture avec Bertrand & Bertrand (camarade homonyme mobilisé sur le stand du PCF Asnières - Bois-Colombes - Courbevoie - la Garenne-Colombes).

Fête de l'Huma 2013 : stand du PG comme bénévole Me voilà donc comme "bénévole" au poste de la librairie du PG, stand que je partage, avec l'éditeur, pour vendre tous les accessoires du parti : pins, badges, autocollants, stylo, tracts, affiches, publications, éventail, parapluie, cape de pluie, chèche, etc. J'suis contente de découvrir ce monde-là et dans cette ambiance festive, c'est à moitié le folklore... Ils sont tous "camarades" ! Le stand s'active petit à petit, chacun s’attelle à sa tâche : le bar bien entendu, l'espace débat avec petite table, chaises et bouteilles d'eau, le point sono, etc.

Fête de l'Huma 2013 : course à pied des 10km
Après les prépas du stand, c'est la course des 10km qui démarre et Bertrand, l'homonyme et acolyte de "mon" Bertrand, le "Gino", y participe ! On ne le verra pas passer, hélas, mais on sera néanmoins d'âpres supporteurs.

Fête de l'Huma 2013 : stand du PG Inscrite et engagée sur ce stand jusqu'à 12h au minimum, des "camarades" de Lorient, je crois, viennent me relever avant l'heure. Je file vaquer et, dans cette effervescence, j'ai dû faire 2-3 fois le tour du festival, les stands du PC avec quelques débats pris en cours, les stands de toute l'IDF (je n'ai hélas pas trouvé celui de Blanc-Mesnil où j'aurais pu voir Manue...), le village du monde où j'ai acheté un tshirt au stand de l'asso France-Palestine et puis tiens, plein de connexions avec le taf : Samia Messaoudi au stand du magazine Claraet puis le stand du Ministère de la crise et des banlieues - AC le feu où je suis happée par l'affiche de la Marche, la fameuse rouge aux babouches/charentaises ! Je m'approche et je reconnais les affiches et photos de Sans Frontière et AIDDA...

A force de me balader, d'aller de stand en stand, je glane des gobelets à moindre prix, et j'obtiens même une petite collection...

Fête de l'Huma 2013 : tous les stands et collecte doc

Heureusement, ce dimanche, le temps s'y prête estival/festival :) et je loupe tous les concerts que j'voulais voir :) !

lundi, septembre 23 2013

Fête de l'Huma 2013 : samedi

" Militants, bénévoles, employés, visiteurs, artistes, de France ou d’ailleurs, et malgré la pluie, la chaleur de nos 470 000 cœurs a fait briller la Fête de l'Huma de mille feux au parc de la Courneuve ! "

Édition 2013, rien ne va plus !

Ce pourquoi j'y allais : Asian Dub Foundation vendredi soir ; Orchestre symphonique divertimento et puis HK et les Saltimbanks le samedi après-midi ; Staf Benda Bilili en début de soirée ; Asaf Avidan et puis M pour finir. Dimanche : Flavia Coelho, Orchestre national de France, Loïc Lantoine, Jamel Debbouze et Didier Super.

Fête de l'Huma : Staff Benda Bilili

Ce que j'ai finalement vu : un peu de Staf Benda Bilili puis vraiment Asaf, une pincée de M et puis... plus rien.

Fête de l'Huma : M ©Aude Loquet

Mais que s'est-il donc passé entre mes projets et leur (non)-application ?

Dès le vendredi, mes plans furent compromis et cette orientation - plus ou moins sub-consciente - fut la ligne directrice de tout le we ! Vendredi, donc, j'ai bossé tard das une asso et n'ai plus eu le courage ensuite de bouger. Le lendemain, épique : réveil qui n'a pas sonné, émergé juste à temps pour aller chercher une place gratos pour la Fête de l'Huma et l'offrir justement à une nana de l'asso où j'ai bossé toute la semaine... Pas mes vélos alors bus et retard conséquent, juste bien pour louper le taï, évidemment. Gros coup de barre puis décollage vers 16h30 dans un acte de militantisme concret, vu le temps maussade et peu engageant ! Arrivée vers 18h et impressionnée dès l'entrée par le bracelet thermocollant qu'on m'assigne, le hall d'entrée où je lorgne déjà sur Causette, Fakir... j'y reviendrai...

Fête de l'Huma 2013 : stand d'Attac

Fête de l'Huma 2013 : stand de Causette

Sur place, dans l'arène, je retrouve l'amie Élo et son frère Guénolé et là, dingue, au stand de Champigny où l'on s'prend une petite binouze - car il faut bien se désaltérer un peu tout de même - qui me saute dessus ?? Camille !!! Ouahhh, quelle surprise, une copine de ma rando au mont Toubkal, au Maroc, il y a... 2 ans j'crois ou 3. Trop classe, faut qu'on se retrouve parmi 80 000 âmes ! Mais, surtout, je me prépare au concert d'Asaf Avidan. Hé bah oui, je suis venue essentiellement pour lui ! C'était, je vous l'avoue, ma motivation première pour aller à la Fête de l'Huma ! Et si je le voyais lui, rien que lui, j'aurais quand-même gagné mon we !

Fête de l'Huma 2013 : Fakirette

Ça crachouine, ça bruine, ça pleuviote, ça pleut puis ça pleut franchement. Il coule, ça ruisselle, c'est plus que boueux... J'ai rien anticipé, rien prévu mais j'ai quand-même au moins une polaire que je décide de mettre au bout d'un long moment, sous mon coupe-vent... J'avais bien eu l'idée de prendre mes bottes "irlandaises" histoire d'être confort mais j'ai renoncé face au pouvoir qu'exercent sur moi le regard de l'autre et la peur du ridicule... Bien mal m'en a pris et je m'en suis mordue les doigts... En fait, j'aurais été dans le ton et idem pour la cape de pluie ; bref, manquaient plus que les moutons pour parfaire ma tenue irlandaise (cf. rando kayak Fastnet 2008) ! La palme du pratiquo-naturel revient à Élo qui a carrément mis ses chaussons de kayak néoprène : bien vu :) !

Elodie, un ectoplasme ?!Élo dans toute sa splendeur ! Photo que je lui envoie et pour laquelle elle me remercie : " Merci Tat. J'ai l'air d'un ectoplasme :) ". J'aime bien cette expression mais à y réfléchir de plus près, qu'est-ce qu'un ectoplasme exactement ? Selon le wiki... : (Biologie) Couche superficielle du protoplasme d'une cellule. (Sciences occultes) Manifestation fantomatique produite par un médium du corps duquel elle émane. (Figuré) Personne inconsistante, sans personnalité.

Juste avant le début du concert d'Asaf, la collègue de ma fameuse asso pour qui j'ai chopé une place gratos, se manifeste à l'entrée et vu les distances à parcourir entre la Grande scène et l'entrée, j'hésitaille à aller à sa rencontre pour lui filer la place au risque de louper le début du concert d'Asaf. Oh, très bien, elle va se débrouiller avec des potes qu'elle doit retrouver !

Fête de l'Huma 2013 : Asaf Avidan

Trempée et les pieds imprégnés de boue, une flaque de plus ou de moins pour se rapprocher de la Grande scène, on s'en fout... place à l'artiste ! Pendant le concert, j'ai quand-même été "perturbée" par un truc que je déteste par dessus tout, à savoir les types qui sont pintés grave et qui monopolisent - malgré toi - toute ton attention car là, tu n'as plus en tête qu'une seule question : vont-ils te gerber dessus ou pas ? J'en ai la nausée ! Au prix d'une bonne dose d'adrénaline, j'en réchappe...

Fin du concert, j'attends Bertrand au stand de Champigny, tout en regardant le début du concert de M ! Élo et son frère, transi de froid, se cassent. Je ne fais pas trop la fière non plus car je commence à me sentir mouillée de l'intérieur, humide des os... il est temps de rentrer.

jeudi, août 15 2013

Départ pour un nouveau petit bout du monde...

Et voilà, ça y est, j'suis prête ! Bah quoi, il est juste 03h47 du mat, j'écoute une dernière fois Asaf Avidan in a box et je profite de la nuit... et toute à l'heure, j'voyais la lune rousse. Bah quoi, oui, je dois me réveiller à 5h20 demain... enfin dans 1h30... Et alors ?

Chaque année, chaque départ, c'est pareil... je ne peux m'organiser à l'avance, cela m'est impossible... pourquoi donc ? Bah si j'savais, je ferais pas !! Et si vous croyez que cela m'est agréable et bah non, non et NON ! Car je culpabilise, j'angoisse... Non, il faut dire la vérité, je suis la reine de la procrastination et j'ai besoin d'être au pied du mur, hélas, pour passer à l'action.

Bon, vous voulez une autre version ? Hé bien, peut-être que ça a juste des relents d'enfantillage... ces départs ont toujours sur moi un effet excitant... J'aime tarder, profiter de la nuit, être irraisonnable avant le départ... C'est comme ça, un petit peu comme quand on s'force à pas dormir pour guetter la mère-noël...

En attendant, quelles qu'en soient les modalités, pari réussi ! Chaque année, chaque départ de rando, the same questions : comment va-t-on faire rentrer tout ce bordel dans un sac à dos et surtout s'assurer qu'on porte ce foutu sac jusqu'au bout... ? Alors, justement, d'années en années, l'expérience s'accroît... et on se met aux préparatifs de plus en plus tard, après tout "suffit de sortir le même barda" ! Oui, c'est à peu près ça...

Objectif 1 : terminer le tour de l'Oisans que j'ai fait l'année dernière en squeezant les premières étapes pour x raisons (manque d'organisation, départ inopiné, déboires improbables avec mes poches à eau... ). Donc : départ Bourg d'Oisans - Arrivée le Casset (Monêtier-les-Bains).

Objectif 2 : tour ou traversée du Vercors. Je serai effectivement dans les parages de Grenoble et c'est un truc que je veux faire depuis longtemps. Là, le temps m'est limité et je ne ferai qu'un tout petit périple qui n'est d'ailleurs pas encore défini... Un jour, je le ferai peut-être complet, en hivernale... pour me tester !

Voili, voilou, pour en revenir à mes préparatifs qui m'occupent présentement, j'ai donc réussi tardivement à tout ranger comme il fallait, sans aucun problème, dans mon sac à dos. Vous allez peut-être trouver cela débile ou gnan-gnan mais j'suis finalement assez attachée à tout mon matos qui m'accompagne dans ces aventures... mon sac à dos - à qui je dois rendre honneur en premier lieu - qui tient le choc même s'il n'est pas optimum (prochain objectif d'achat, un sac à dos genre ultra-light...), ma petite tente... qui a pour seul défaut de prendre l'eau par les ficelles... mais bon, si je m'en occupais un peu... et puis tout le reste qui m'accompagne partout en montagne, en kayak, en polo, toute l'année... (matelas, duvet, etc.)

Préparatifs nocturnes Oisans-Vercors

Verdict, allez... j'obtiens un sac d'à peine 10 kg. J'suis fière car j'arrive à ce résultat sans avoir lutté... Bon, ce n'est pas encore idéal, pour sûr, car ma poche à eau de 3l n'est pas remplie et j'ai quasi zéro bouffe...

Peut mieux faire... Mais, en attendant, j'ai tout, tout compris, et rien qui dépasse du sac :)

P.S. : Heuhhh, il est 4h32 et je suis censée me lever à 5h20... faut-il donc que j'me couche ? Le café coule déjà...

dimanche, août 4 2013

Mon baptême de ski nautique

Et voilà, c'est fait, sur la Seine à Triel, près de Poissy.
On est samedi, il fait beau et chaud, très chaud. J'ai accompagné Gaëlle, une de mes coéquipières de polo, qui fait du ski nautique dans ce petit coin de nature huppé depuis 8 ans.

Plus on approche, plus j'angoisse (un peu), comme à chaque fois que je tente quelque chose de nouveau et que je ne connais pas : quel est le degré de difficulté, quels sont les risques réels, etc. ? Gaëlle me rassure, ça reste un plan d'eau stable, calme et sans obstacle... rien à voir avec le kayak !

Petit exercice à terre pour m'expliquer comment sortir de l'eau au démarrage ; ça va être dur de ne pas avoir le cul en arrière, de garder les bras tendus et de me relever le buste droit et les nibards en avant ! J'acquiesce la théorie.

Et voilà, on me donne une paire de ski, ce sont des bi-skis, un pour chaque pied ; pour un baptême, c'est conseillé. On monte sur le bateau, j'enfile le gilet de Gaëlle, les chausses en caoutchouc des skis et me lance à l'eau depuis la toute petite plate-forme arrière du bateau. Les skis flottent et si bien qu'ils me déséquilibrent. Je rejoins la barre fixée sur le côté gauche du bateau qui facilite grandement les débuts d'une novice comme moi. C'est parti. 1) à la barre 2) avec le petit palot ou paleteau ? ah non, pardon, c'est plutôt "palo" de "palonnier" ! accroché à la barre 3 ) et puis avec le long palo, le normal, celui qui a toute l'aisance d'aller où il veut latéralement derrière le bateau...
Progression réussie ! Je ne suis pas peu fière, j'ai même réussi à non seulement démarrer, sortir mon cul de l'eau, puis à aller à droite, à gauche, sortir de la trace et même, à un moment, j'ai pas pu m'empêcher de tenter un petit saut sur une vague... :) ! Au bout d'environ 10 minutes, à 30 km/h pour une débutante, hé bien, ça suffisait bien. En fait, ça tire vachement dans les bras et le bas du dos, c'est assez physique, on ne croirait pas comme ça. En bi-ski, la vitesse du bateau est adaptée au gabarit du skieur et se situe généralement entre 15 km/h (très jeunes skieurs) et 40 km/h. Contrairement à une croyance répandue, la vitesse du bateau n'augmente pas forcément proportionnellement au niveau du skieur, mais ce dernier cherchera plutôt ici à se tourner vers d'autres disciplines, tel que le slalom ou les figures.

Je remonte dans le bateau et c'est au tour de Gaëlle, l'accroc du ski (en période chaude, elle y va genre tous les soirs et là, elle y était déjà ce matin et puis elle y retourne demain... mais bon, y a d'autres facteurs sur lesquels je reviendrai plus tard...). Elle, elle fait du mono, plus dur mais plus économique ! Bah oui, ça prend moins de place car elle n'a qu'un seul ski mais contrairement au monoski de neige, les deux pieds sont sur le même axe, l'un devant l'autre (squale en neige ?). Le démarrage est bien plus délicat et demande naturellement un peu d'expérience. En fait, c'est du slalom qu'elle fait, l'une des trois épreuves de ski classique avec le saut et les figures. Moi, évidemment, je n'ai aucune compétence d'analyse mais les autres membres du bateau, moniteur et conducteur, commentent sa performance... elle a l'air de bien assurer mais elle ne plie décidément pas assez sa jambe avant !! Fléchis bon dieu !! Oui, c'est bien ça, belle accélération ! Je crois que toute la difficulté est de réussir à avoir un max d'accélération indépendamment de la vitesse du bateau qui lui, va tout droit. En slalom, petit à petit, non seulement on augmente la vitesse mais on réduit la longueur de la corde donc le skieur est de plus en plus obligé d'aller chercher la bouée en se couchant sur l'eau...

J'apprends aussi que le bateau de ski nautique est adapté : il mesure entre 4 et 6 mètres, il est motorisé par des moteurs V8 de 300ch ou plus de puissance, pour le couple du moteur qui permet des accélérations franches au démarrage puis le maintien d'une vitesse constante malgré la traction du skieur, qui peut être très forte en slalom. Par ailleurs, il présente un plan de pont très dégagé, avec un poste de pilotage avancé. Enfin, les œuvres vives du bateau ont une forme particulière, afin de créer un sillage le plus plat possible. Ce dernier point distingue les bateaux de ski nautique et ceux de wakeboard, qui doivent créer une vague de sillage haute afin de permettre des sauts. Alors, ici, dans le club de Gaëlle, comme ils n'ont qu'un seul bateau plutôt pour slalom, ils embarquent le plus de monde possible quand ils font du wake pour gagner en poids et créer des vagues.
World Games, Cali, Colombie, août 2013 ©Tous droits réservés par International World Games Association World Games à Cali en Colombie, août 2013 ©Tous droits réservés par International World Games Association.

Alors, heureuse ? Évidemment ça m'a plu et finalement, je n'ai pas trouvé ça si dur. C'est assez grisant et j'ai touché des pieds les sensations de glisse, de vitesse très comparables au ski hivernal. J'aurais vite envie de gagner en vitesse et de faire des figures...
World Games, Cali, Colombie, août 2013 ©Tous droits réservés par International World Games Association World Games à Cali en Colombie, août 2013 ©Tous droits réservés par International World Games Association.

J'aurais envie, oui, de continuer, pour le plaisir de la glisse, le potentiel de progression, l'environnement agréable, la campagne pas loin de Paris, les vacances au quotidien quoi ! Mais bon, quelque chose me retient... le prix (35 € le baptême), le principe et l'éthique pour utiliser les grands mots. Au-delà du réel plaisir que j'ai pu éprouver lors de ce baptême, je doute d'avoir envie ou de m'autoriser à persévérer...
Ça reste un "sport à moteur", ce qui va à l'encontre de mes pratiques personnelles, on va dire ça comme ça. Comme le jet ski, le quad, etc. Bon, allez, je conçois que le ski nautique a plus d'envergure quand-même que ce que je viens de citer, il y a quand-même une notion de sport, de dépassement physique et pas être juste le cul sur un moteur...
Gaëlle me dit qu'en terme de coûts, elle n'est pas sûre qu'à l'année, ça lui revienne plus cher que le kayak. Peut-être, mais pour le kayak, je paye surtout l'accès à la pratique d'une activité nature (trajet, essence, péage, temps, énergie) même si, conséquence directe, cela en fait une activité de luxe non écolo, surtout lorsqu'on habite en région parisienne... Je cherche par là à accéder à une nature "sauvage" où je vais me mouvoir grâce à son énergie naturelle et à ma propre force motrice, dans des coins parfois inaccessibles autrement et c'est ça que je paye, le luxe sportif et touristique de cette activité. Or, pour le ski nautique, si je n'en nie aucunement le caractère sportif et le plaisir qui en résulte, on paye essentiellement l'essence pour le pratiquer sur un plan d'eau qui ne bouge pas et pour une session de plus ou moins 10 minutes. On en fera sur la Seine ou ailleurs, peu importe, c'est pas ça l'intérêt.
Cela dit, c'est comme le ski d'hiver voire pire encore... où l'on accepte de participer à l'industrialisation du domaine skiable en dénaturant la montagne et en payant les remontées mécaniques pour pouvoir descendre les pistes.

Rien de parfait, paradoxe et déontologie, difficulté de mettre en adéquation des principes, des idéaux et sa pratique réelle de loisirs.
Bon, après, il faut prendre ça dans un tout car, comme pour le kayak, c'est pratiqué avec des gens, dans un club, avec une vie collective, une ambiance, une famille, des à-côtés, etc... et c'est pour ça que Gaëlle y est fourrée non stop 6 mois de l'année, c'est surtout pour boire un coup sous la tonnelle... !

samedi, juin 29 2013

Trio Joubran au Stubnitz

Génériques, Dunkerque, Trio Joubran, Stubnitz, IMA... Vue panoramique du port de Dunkerque
© photo by CCW

Dunkerque Après décembre et avril, c'est ma 3e visite professionnelle dans le cadre d'un projet sur l’histoire et la mémoire de l'immigration dans le Dunkerquois... T'es même pas partie que tout le monde te souhaite bon courage... Ouhhh, Dunkerque, "C'est le Nooooooord" !
Tu sors du train, tu sors de la gare et là, pourtant, quelque chose de particulier... On déboule sur une place de la gare typique de province (j'encaisse le "parigot tête de veau") qui n'a rien pour elle, en tous cas, rien d'ostentatoire, si ce n'est d'être de taille humaine et fonctionnelle : un hôtel, un café, une gare routière... et aussi une boulangerie pour Abder, et puis j'allais oublié... une friterie ou pataterie... hé oui, chti pardi, faut pas oublier qu'on est en pleine zone frontalière avec nos amis belges !
Mais, car il y a toujours un mais, une lumière atypique, une lumière du Nord, un ciel de caractère qui te saisissent, t'enrobent et te séduisent mais aussi, moins concret, plus sensitif, un air différent, une petite brise discrète, un parfum notoire, un air de la mer quoi !!
Le tour est joué, je suis dépaysée et même charmée !

La fête de la musique et le concert du Trio Joubran à bord du Stubnitz On est vendredi 21 juin et c'est la fête de la musique. Au risque de faire ma vieille rabat-joie, ça fait belle lurette que j'en ai un peu rien à foutre de cette fiesta... Mais là, c'est différent. Quelques jours avant, notre contact aux Affaires internationales de la Ville nous a averti que le Trio Joubran se produisait gratuitement ce jour-là à bord du Stubnitz, à Dunkerque, en partenariat avec l'Institut du monde arabe en Nord - Pas-de-Calais. Yeap, trop contente, je laisse éclater ma joie au bureau et, toute excitée, je réserve illico presto. Me voilà donc toute fiérote car je les connais, les apprécie et voulais les voir en concert depuis longtemps, ces trois frères. Quelle incongruité de les voir se produire à bord d'un navire ex-est-allemand... je n'en suis que trop trop curieuse... !!

Avec mon collègue Abder, la star du 9-3 !, on arrive donc frais moulus de la capitale et on file à l'Auberge de jeunesse l'Escale déposer nos affaires et puis on marche jusqu'aux quais du môle 1 où est amarré le Stubnitz, pendant 6 semaines à l'occasion de "Dunkerque, capitale régionale culturelle 2013" afin de présenter de multiples projets artistiques embarqués.

Stubnitz amarré quai Freycinet, Dunkerque

On retire nos places à la petite niche d'accueil à terre puis on s’attelle au "bus-pizza" tout à côté, en face du bar-resto Le Kilimandjaro où on avait d'ailleurs bouffé un soir, lors d'une précédente visite. Bref, on s'mange donc une pizza "vite fait", "tranquille", comme dit Abder avec son accent du Sud et, dans le bus à deux étages, quelques messages éloquents égrènent le décor : trouvez un gobelet là, débarrassez votre plat là, etc.

Kilimandjaro et Bus Pizza à Dunkerque

Trio Joubran Le Trio Joubran Samir, Wissam et Adnan sont trois frères, héritiers de quatre générations de luthiers de Palestine qui vivent à travers le "Oud", le fabriquent, le jouent, l'aiment. L'histoire du Trio Joubran a commencé avec l'aîné, Samir, qui a démarré seul et a composé les deux premiers disques : Taqaseem et Sou'fahm. Pour le troisième album, Tamaas, Samir est rejoint par Wissam, celui-ci étant lui-même luthier et créateur des instruments du groupe. Il est le premier musicien palestinien lauréat du fameux Institut Antonio Stradivari en Italie. Aujourd'hui, plus que jamais, la musique du Trio Joubran laisse transparaître intensité, vitalité et profondeur. Le Trio poursuit sa tournée avec les spectacles AsFâr et son hommage au poète Mahmoud Darwich : À l'ombre des mots.

Nous voilà à bord. Sur le pont, on passe devant un premier bar puis on entre dans le navire. C'est original, en tous cas pour moi, c'est la première fois que je me trouve dans un tel cadre pour un tel événement. On passe les vigiles et on descend d'un étage, deuxième bar, deuxième coursive, une scène avec des chaises, des espaces hors du commun où l'on trouve quelques marches où nous poser. Il y a du monde. Le trio arrive.

Trio Joubran sur la scène du Stubnitz à Dunkerque

Avec virtuosité et sensibilité, ils nous font découvrir des mélodies riches et subtiles ainsi que de magnifiques improvisations. Ils sont tous bluffants, au travers d'un dialogue charnel étonnant, en harmonie avec leur instrument et très en phase les uns avec les autres sans oublier le percussionniste Yousef Hbeisch.

Le Stubnitz, un vrai projet interculturel artistique contemporain et de sauvegarde du patrimoine culturel maritime Stubnitz banniere site
© ms.stubnitz.com

Depuis 1994, der Motorschiff Stubnitz e.V., une association non lucrative exploite ce navire, transformé en une véritable plate-forme mobile, pour développer un projet interculturel unique en son genre, dédié à la recherche, à la documentation et à la communication de la musique, de l'art et des performances contemporaines dans les différentes régions européennes pour le bénéfice des artistes, de leurs publics et des échanges culturels.

Autre aspect et non des moindres, toutes les représentations en direct d'artistes provenant de 30 pays partout dans le monde ont été enregistrées et conservées comme des archives audio-vidéo embarquées puis documentées, éditées et cataloguées dans un laboratoire multimédia de bord. Un serveur de fichiers et un site Web permettent d'offrir au public des fragments de ce vaste matériel d'archives.

Enfin, fonctionnant sur une base essentiellement volontaire, l'équipage du Stubnitz, comme le projet lui-même, est dans un état de flux constant variant son effectif entre les bénévoles pour le week-end et ceux qui y résident pour toute l'année, les artistes et les collègues étant tous logés et nourris à bord. Ceux qui entrent par le côté culturel peuvent s'engager dans des rôles maritimes et vice-versa, en résulte une dynamique de travail unique, un mélange de structures d'expédition traditionnellement hiérarchiques et de collectivisme axé sur les arts.

Stubnitz profil Le Stubnitz, un cargo de 80 mètres, ancien navire de pêche originaire de Rostock converti en plateforme culturelle. Les trois anciennes cales du cargo, ainsi converties, détiennent d'excellentes qualités acoustiques et peuvent accueillir jusqu'à 700 personnes en s’avérant parfaitement adaptées comme lieux de musique live, d'expositions, de spectacles et d'arts médiatiques.
Au service de l'innovation, de la diversité et de la transmission entre générations, il garde le patrimoine culturel maritime du Stubnitz et la tradition bimillénaire de l'échange culturel maritime vivante et accessible à la population.

Le Stubnitz en 1964
© MS Stubnitz Facebook .

Ainsi et j'trouve ça génial, une majeure partie de la structure d'origine de cet ancien bateau de refroidissement de la Marine de pêche est-allemande, construit en 1964, a été conservée. L'aspect extérieur est resté inchangé et reflète l'état de la dernière utilisation de la période de pêche. Non seulement, le navire permet d'accéder à l'histoire de la pêche en eau profonde mais il témoigne aussi de la vie quotidienne à bord des navires civils de l'Allemagne de l'Est. Cette double valeur culturelle et historique du navire a été renforcée par son enregistrement, en 2003, dans la liste des monuments de la ville hanséatique de Rostock.

Et bah voilà, me voilà ravie, en lévitation... et j'suis tentée de faire ma groupie... Tat, groupie du Trio à Dunkerque

Et voilà, on s'rentre, à pied, direction l'Escale... L'après concert à Dunkerque

Icône vidéo Extrait du concert !!
Icône main Stubniz, site officiel
Icône main Trio Joubran, site officiel

Icône mainAutres billets : Un truc de malade (17/1/13) ; Ah pétard !!! (22/10/13).

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