Parmi mes rendez-vous préférés du we, l'émission Remède à la mélancolie d'Eva Bester, sur France inter, le dimanche à 10h. Comme d'ailleurs On aura tout vu le samedi à la même heure. Un horaire, une ambiance, un repère, un point de départ...

Au mieux, un réveil naturel en temps et en heure, quand les rais de soleil à travers les stores me chatouillent et m'insufflent l'injonction incontournable d'ouvrir un œil, de ne pas me rendormir, d'actionner la grue s'il le faut pour profiter immédiatement d'une belle journée qui s'annonce (hélas, en général, ces rayons de soleil-là ne sont qu'éphémères et trop souvent, le restant de la journée n'est que grisaille... ). Ça met donc la pression mais, dans mon cas, ce phénomène est quasi biologique, incontrôlable car cette lumière diffuse exerce sur moi une attraction insoutenable. Enfin, ces rendez-vous radiophoniques sont le reflet d'une ambiance fantasmée toute la semaine, le luxe d'avoir le temps, de se faire un café et de se recoucher et d'écouter pleinement et uniquement ces remèdes...

Aujourd'hui, c'était Philippe Harel, réalisateur, scénariste et acteur. Parmi ses remèdes à lui, sa femme. Il n'a pas dit grand chose en fait mais le peu qu'il a dit, il l'a si bien dit que ça donnait envie. Sa femme dit qu'elle a été sa bouée de sauvetage et lui de répondre qu'il l'a ramenée au rivage ! Je trouve ça d'autant plus beau que ça ne sonne pas gnan gnan et ça me laisse songeuse quant au sens profond de cette métaphore dans une relation amoureuse...

Icône audioFrance inter, Eva Bester, Remède à la mélancolie, di. 6 mars 2016.