La rentrée... et la vie suit son cours entre velléités de renouveau et éternelles répétitions !

Même longtemps après l'école de quand on était petit et après nos années d'études, on reste marqué, quoi qu'il arrive et parfois malgré nous, par ce calendrier qui rythme la société toute entière.

Septembre-octobre, le renouveau après le congé payé estival où l'on s'est requinqué pour redémarrer plein d'énergie, à l’école, au travail. Les souvenirs se brassent, s'entremêlent, s'entrechoquent, emprunt de nostalgie ou du désir d'aller de l'avant dans un monde à l'affût.

Les fournitures scolaires sont déjà dans les bacs depuis longtemps, on se souvient de son cartable, sa trousse et autres accessoires, comme l'odeur du pot de colle à pâte blanche qu'on pouvait étaler (manger) avec une espèce de cuillère comme les petites en plastique qui accompagnaient les glaces en pot... mais aussi comme de ses nouvelles chaussures ou de sa nouvelle coiffure... (quoi que pour moi, ce ne fut jamais le cas).

Bref, ça sent l'automne avant l'heure, les feuilles mortes, les ballades dominicales en forêt mais sans retour au coin du feu... Dans mon cas, les retours de vacances quelles qu'elles aient été, se sont toujours avérés des épreuves difficiles... mais cela à n'importe quel moment de l'année et aujourd'hui encore, je subis ce syndrome...

Et voilà donc qu'aujourd'hui, je suis adulte et de surcroît sans enfant, je n'en reste pas moins subordonnée à ce calendrier sociétal... avec son animation de rentrée, son rythme toujours plus effréné, la vie du club, ses reprises, ses bonnes intentions mais ses angoisses aussi ! En terme de renouveau, de résolutions, etc. cela égale presque la symbolique transition d'une année à l'autre.

Cette année, je me licencie pour la 1e fois en tant que "vétéran" à la FFCK... c'est le début de la fin docteur ?? En tous cas, c'est la claque alors même que je me sentais plutôt bien en forme à la suite à mes activités kayak, haute montagne et rando pédestre de l’été...et la suite à fond pour le club, bcp d'enjeux au boulot, repris le vélo 24 bornes A/R pour aller au taf, le taï, les compèt polo, les soirées filles que j'ai réussi à organiser mensuellement et bien sûr la ribambelle d'activités classiques... pas le temps de faire grand chose d'autres. Et c'est tant mieux, rien de tel que l'action !

Icône audio En attendant, écoutons Baby Blue de Martina Topley !

(article réécrit en février 2014)