12 janvier, ma fête, d'aucun s'en étonne mais "Tatiana" figure bien dans le calendrier national officiel et je n'en tire aucune fierté - d'ailleurs, tout ne me plaît pas dans sa bio... - juste un prétexte à festoyer !

Masculin nu - Expo Musée d'Orsay Bref, en tout état de cause, pour l'occase, j'ai quand-même choisi de déroger à nos "torses-nus, abdos galbés, imberbes et huilés" préférés du taï pour leur faire une infidélité au stage de Fleury-Mérogis, en tout bien tout honneur : " Masculin/Masculin. L'homme nu dans l'art de 1800 à nos jours "... tout un programme (et en plus, après prolongation, c'était le dernier jour) !

On peut se demander pourquoi une exposition intégralement consacrée au corps de l'homme ? Parce que si "le nu féminin s'expose aussi régulièrement que naturellement, le corps masculin n'a pas eu la même faveur", explique le musée.

Il va sans dire que je ne partage pas du tout l'approche racoleuse du Parisien :

Une exposition osée où sexes et fessiers s’affichent dans 200 œuvres (dé)culottées qui glorifient le nu masculin, de David, le portraitiste du sacre de Napoléon, à Pierre et Gilles, les icônes de la photographie gay d’aujourd’hui.

J'irai plutôt dans le sens du Monde.fr | 25.09.2013 à 08h28 • Mis à jour le 25.09.2013 à 15h25 | Par Philippe Dagen et Cristina Marino

En 1995, le Centre Pompidou présentait "Féminin-Masculin, le sexe de l'art". L'exposition, qui a fait date, était consacrée aux interprétations artistiques de l'hétérosexualité au XXe siècle. En 2013, le Musée d'Orsay présente "Masculin/Masculin", qui n'est pas une exposition consacrée aux interprétations artistiques de l'homosexualité masculine – et c'est bien regrettable. Le sujet, jamais abordé dans les musées, pose des questions politiques, morales, sociales et artistiques centrales. "Féminin-Masculin, le sexe de l'art" n'oubliait ni l'histoire politique, ni celle des mœurs, ni celle des idées. "Masculin/Masculin" est une exposition confuse, parce que dépourvue de toute réflexion historique – absence que l'un des commissaires, Guy Cogeval, revendique comme un mérite quand elle n'est qu'une erreur de méthode (Philippe Dagen).

Au final, j'avoue avoir été un peu perdue dans la scénographie... avec le sentiment de ne pas avoir bien compris la répartition des œuvres dans l'espace et le temps, mélange confus de chrono-thématique avec redites et manque de perspectives.

Ours blanc de Pompon au Musée d'Orsay Vous allez rire, mais qu'est ce qu'il m'en reste ? Une chose qui m'a marquée dès mon arrivée au Musée et le besoin de m'avaler 2 bons cafés au lait avant d'entamer l'expo... Bah ouais, un dimanche matin, arrivée en vélo, faut bien au moins ça pour attaquer... Alors que j'hume, sirote, avale mes deux cafés d'affilée, je reste scotchée sur la découverte du sculpteur François Pompon (1855-1933) et de son Ours blanc, juste à proximité. Je kiffe. Ours blanc de Ponpom au Musée d'Orsay Peu importe qu'il soit interdit de prendre des photos, je fais ma rebelle et, mine de rien, j'en prends quand-même.

François Pompon (1855-1933) Ours blanc entre 1923 et 1933 Statue en pierre H. 163 ; L. 251 ; P. 90 cm Paris, musée d'Orsay © Musée d'Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Sophie Boegly / Pinon

L'"Ours blanc" reflète la volonté de l'artiste de simplifier la forme de ses sculptures, de polir les surfaces et de supprimer les détails. Envoyé au Salon d'automne de 1922, cette œuvre tranche par son modernisme sur l'esthétique de la sculpture réaliste héritée du XIXe siècle et lui vaut une célébrité tardive. Icône main Notice détaillée du Musée d'Orsay : François Pompon - Ours blanc

Et puis sinon, anecdotique, tout au début de l'expo, il est question de Belzébuth mais ignare que je suis, je n'identifiais pas son rôle aux côtés de Satan... Alors il s'agit d'un dieu païen du monde sémite, seigneur de tout ce qui vole, un démon, un des princes couronnés de l'Enfer.

Enfin, après une pause "touriste" à la librairie, je m'en reviens avec 2 cartes postales d'un ours et d'un chat et un petit ours en porte-clé... Oui bon, bah, c'est ma fête et j'fais ce que j'veux !!

De quoi enquiller sur une belle journée, retour vélo vers Asnières, bouffe au Cercle (ma petite brasserie de la gare !) puis soirée Fête des reines chez oim.......................