Coquine & Corail
Par Tat le vendredi, octobre 19 2012, 23:57 - Nostalgie(s) - Lien permanent
2 chattes que nous avions lorsque j'étais petite ;
2 chattes qui m'ont accompagnée la première partie de ma vie.
Coquine, 1981, gouttière, grise, et fusionnel.
Corail, belge, tigrée et peureuse.
Coquine, dans tous ses états...
...dans mes bras, dans mon lit, flippée comme jamais en laisse et à plat ventre dans le jardin de l'immeuble... une vraie chatte domestique ; en chaleurs et alors absolutly docile ! Avec au moins un vol plané depuis le balcon du 3e étage pour choper un oiseau... tout ça à Argenteuil !
Puis vint le calvaire à Versailles ; peut-être n'a pas-t-elle supporté la lutte des classes, le harcèlement, le vice et la torture... Sa fin me fut masquée, tue, un temps... le temps que j'grandisse, que j'puisse entendre sa fin tragique : écrasée à Grandcamp par notre propre bagnole... inentendable !
Coquine, dans tous ses états, dans mon cœur.
Il m'en est resté mon fameux "quart d'heure chat", lorsque je pète un câble, que j'ai un fou rire, que j'suis subitement toute excitée, que j'suis bébête quoi, comme ces chats qui se mettent à courir, sauter et pirouetter dans tous les sens, à foncer dans les murs, à courir après ni'mporte quoi, à gratter frénétiquement ce qui traîne... puis ça retombe, le masque.
Commentaires
Après enquête et témoignage, j'sais pas moi, quasi une vingtaine d'années plus tard... je rectifie.... Coquine est bien morte sous un capot, mais pas le nôtre ! Cette débile s'est lovée sous le moteur des voisins et elle a mis quelques jours, après démarrage, à clamser...
Pire, pire que tout...
j'ai le coeur serré de ces souvenirs de nos chats. Coquine n'est pas morte écrasée par notre voiture : nous l'avions ramenée à Grandcamp dans la maison de famille et ce fut une fatale erreur. N'ayant pas l'habitude de sortir de son environnement, Coquine s'est cachée quelque part et, ne pouvant la trouver au moment du départ, nous lui avions laissé à manger en évidence et prévenu le voisin. Las !! la Coquine a trouvé, comme beaucoup de chats, que l'intérieur d'une voiture, sous le capot et près du moteur, c'était rassurant. Mais quand la voisine a démarré "sa" voiture, la pauvre chatte s'est pris le ventilo dans le museau. Je me souviens d'avoir pleuré les larmes de mon corps au bureau, au téléphone prévenue par la voisine. Un chagrin si grand que mes collègues pensaient que je venais de perdre un proche, pas un chat ! Depuis, quand je pense à Coquine, le coeur étreint par le remords, je me dis que plus jamais je ne ferai passer mes projets et intérêts égoïstes aux dépens d'un animal. C'est pour cela que nous faisons si attention à Chopin et Mozart et que jamais nous ne les laisserons seuls
Et j'en pleurerai toujours...