Un excellent article qui se passe de commentaires tant il est vrai, réaliste et tant je m'y retrouve !
Merci à Mademoiselle dont je partage les entrailles !

Allez, un petit extrait :

« (...) puisque les femmes parlent, venez donc écouter les 3000 femmes qui ont signé l’appel « IVG, je vais bien, merci! » ; venez écouter les 200 femmes qui sont venues témoigner sur le site « IVG, je vais bien, merci ! ». Ce qu’elles vous disent, c’est qu’il est bien souvent impossible de vous dire autre chose que ce que vous voulez entendre : que l’avortement serait un drame ; ce qu’elles vous disent, c’est que leurs larmes sont bien souvent provoquées par la manière dont elles peuvent être traitées lorsqu’elles interrompent volontairement leur grossesse, et non par l’IVG en elle-même; ce qu’elles vous disent, c’est que c’est votre attitude et le fait que les femmes soient résumées à leur rôle social de mères en puissance, qui les fait souffrir. Ce qu’elles vous disent, enfin, c’est de leur foutre la paix, de ne pas parler à leur place, et de cesser de leur dicter ce qu’elles doivent penser et ressentir. (...) »

« (...) Comment peut-on s’étonner qu’à force de fragiliser ce droit, en le présentant comme un acte à la limite de la déviance, on finisse par en faire… un droit fragile ? (...) »

Icône main Voir aussi l'article « Décomplexées ! » sur le fait que parler des femmes qui vont bien après leur IVG banaliserait l’avortement.

Icône main Les entrailles de Mademoiselle : Nous ne sommes ni des créatures du diable, ni des belles enragées sorties des fantasmes romantiques de révolutionnaires de gauche.

Icône main Autres liens :

IVG, je vais bien merci !, collectif, les filles des 343, formé par des mili­tantes fémi­nistes d’âges et d’origines diverses, copines de blogs, appar­te­nant pour cer­taines à des orga­ni­sa­tions ou asso­cia­tions fémi­nistes et/ou de gauche de la gauche, qui se sont retrou­vées autour de la même exas­pé­ra­tion : le dis­cours fai­sant de l’avortement un drame, un trau­ma­tisme dont on serait censées ne jamais se remettre.

Autocollant IVG Autocollant IVG

Le mani­feste des 343 (5 avril 1971) : 343 femmes décla­rant en toute illé­ga­lité avoir avorté pour s’opposer à une situa­tion inique obli­geant les femmes à avor­ter par leurs propres moyens, quitte à en mourir. Acte de déso­béis­sance civile qui a rendu l’avortement visible et en a fait une ques­tion poli­tique. 40 ans plus tard, où en est-on avec l’avortement ?

J'y vais, j'ai les adresses, pour faci­li­ter le par­cours des femmes qui sou­haitent recou­rir à une IVG, REVHO (Réseau Entre la Ville et l’Hôpital pour l’Orthogénie), sou­tenu par l’Agence Régio­nale de Santé Ile-de-France, met à dis­po­si­tion du grand public un site inter­net lancé le 7 mars 2013.

Icône main Autre billet : 8 mars, journée internationale des droits des femmes

Icône main Enquête : peut-on avorter tranquillement en France ? (grazia.fr, mai 2014) : " En théorie, oui, bien sûr. Nous sommes en France, tout de même. Mais dans les faits, c’est beaucoup beaucoup beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît. "