La Panik d'Asnières en live

Tribulations incongrues d'une fille un peu floue...

Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche

samedi, mars 8 2014

Les blagounettes de Badou - C'est pas ta fête, c'est la mienne.

Il faut d'abord et avant tout vous rappeler le contexte... très complexe... non surtout très drôle et finalement, vous allez voir, malgré toutes les circonvolutions, quand-même en lien avec cette Journée internationale des droits des femmes du 8 mars !

Hier soir, vendredi, à 17h58, il m'annonce fièrement qu'il a fait un "gâteau au choco fondant". Moi, j'avais passé cette putain de journée ensoleillée à la cave de la DPVI en sortant mon nez juste pour manger, vers 15h, un "suédois"... heuh, pardon, un "sandwich nordique au saumon" car si je ne précise pas, on va m'accuser de cannibalisme. Je m'étais ramenée pour clore ce repas royal une pomme Canada qui traînait depuis belle lurette chez moi mais j'avais à peine planté un croc que déjà ça sentait le cidre, version "vinaigre" en sucré, v'voyez !!

Alors, l’œil attendri - bah oui, ce n'est d'abord qu'un sms - transmet l'info à ses collègues autres sens... ça monte au cerveau, ça fume et j'hume presque déjà le met... J'en veux !!! lui réclame-je et lui de me snober par un "viens" (argh, je précise, à Avignon !) qu'il sait irréalisable d'où l'effet "grande gueule" qu'il compense par "je t'envoie la photo"... non mais et puis quoi encore ? Comment dois-je le prendre : l'envie de communiquer et de partager ses plaisirs entre amis ou bien l'expression évidente de son sadisme intrinsèque ?

Cette conversation est aussi à remettre dans un contexte plus large, celui du taf, puisqu'il est question de faire un repas en l'honneur du départ prochain de nos deux volontaires du service civique et qu'il est question que chacun apporte quelque chose. Il a été annoncé, avec l'invitation, qu'Abder "gère le dessert" ce que j'ai rectifié par Abder "confectionne" le dessert !

Je rebondis donc sur cette provocation virtuelle pour positiver l'expérience, il teste sur ses loulous et puis ensuite, il nous la refait version experte ! Bueno ! Et là, contre toute attente, il me répond "Mmmmmmhhh pourrais pas le faire. J'ai pas le matos chez mon pote à Pierrefitte". JE RÊVEEEEEEE. Trop, c'est trop. Je ne résiste pas à vous faire partager nos échanges surréalistes :
- Je te crois pas.
-- Bah faut casserole les ingrédients le moule le beurre la farine œufs choco... La grande assiette ou grand tupperroir {sic} donc galère quoi.
- T'exagères, les ingrédients, faut juste faire les cours quoi {sous-entendu, c'est sa meuf qui les lui fait ?} !
-- Oui mais le matos... J'aime pas cuisiner des bons trucs ailleurs... J'aime ma cuisine !
- Quoi ? Je rêve ! {c'est ambivalent, la cuisine n'est pas l'apparat de sa meuf et je ne peux pas le traiter de macho mais... }.
-- Quoi ?
- Voilà, monsieur aime son petit confort {et voilà, la différence avec nous les femmes, il aime cuisiner dans sa cuisine et sinon ne sait s'adapter, être réactif quoi... des millénaires d'expérience} et je suis sûre qu'il y a ce qu'il faut chez ton pote, genre y a même pas une casserole... {je vais finir par croire qu'il me prend vraiment pour une gourde}.
{Je précise que Badou habite en famille à Avignon et qu'il fait des allers-retours en semaine à Paris pour le taf, à Génériques, et que ces soirs-là, il squatte chez un pote à Pierrefitte-sur-Seine, dans le 9Cube, qui l'héberge au salon avec un autre co-loc : Badou dans le canap' et l'autre squatteur sur un matelas gonflable}.
-- Presque... Il cuisine pas, il mange chez sa sœur tous les soirs donc...
- Et vous êtes 3 à manger chez Mc Do tous les soirs ?
-- Non, l’hébergeur mange chez sa sœur, le 2e mange des plats préparés par son épouse en tupperroir et moi je me débrouille. {donc là, inévitablement, soit c'est du 2d degré juste pour le plaisir de m'énerver soit c'est vrai... }
- Je suis sûre qu'il a au moins une casserole pour au moins faire des pâtes !
-- Oui.
{je me lâche, je cours, exprès pour mettre les pieds dans le plat et jouer mon rôle à plein de féministe révoltée :) }
- Oh, les fils à maman ou à chérie... Tu files un mauvais coton à traîner avec eux ; vous vous faites jamais de bouffe ensemble ? Je rêve, le mec, c'est sa meuf qui lui fait son tupperware et l'autre, il bouffe à tous les râteliers tous les soirs... mais quelle équipe de bras cassés ! {je me doute bien que cela ne ressemble pas à Badou et qu'il doit y avoir sans doute des explications mais comme ça, de prime abord, c'est tellement le gros cliché des glandus de mecs célibataires handicapés}.
- Bras cassés, quelle équipe ! Mais c'est bien, au moins ils foutent pas le boxon et tu as la cuisine pour toit tout seul donc pas d'excuse !
-- Une fois tous les deux mois, on fait un repas avec d'autres potes mais quand on rentre, on est fatigué. Il est avocat stagiaire et rentre tous les soirs à 22h... Et l'autre aide sa sœur à garder son petit, elle bosse et est divorcée... Donc respect !
-- Calme mauvaise langue !
- Ah okey okey... N'empêche que ça te dédouanes pas de confectionner un dessert pour notre repas génériquien et que tu peux offrir une casserole à ton hôte...
-- Payé par Génériques...

Well, Bueno... revenons à notre fameux "fondant au choco". Gast, 22h43, il m'a vraiment envoyé une photo "Miam miam !!!!"
Fondant au choco d'Abdou
C'est une photo qu'il a grugé sur Marmiton.org... ou quoi ?!

- Mais pourquoi y a des trous à ton plat ?
-- C'est la cuisson. Le fondant craquèle avec la cuisson... Ahlala, t'as jamais cuisiné de gâteau toi.
- Mais nonnn, il a 4 trous jaunes sur les bords !!
- Et tu me dois respect aujourd'hui {bah oui, il est 0h22}, c'est ma fête aujourd'hui !!
-- Mais non, c'est des mini Suchard pour la déco...
-- C'est pas ta fête. C'est la mienne. Une fois l'an, la femme doit obéir à l'homme. Le reste de l'année, c'est vous les chefs.
-- Dodo !
- Alors, celle-là, on ne me l'avait jamais faite !! De quoi te mettre à l'honneur sur mon blog ! Sur-ce, tu as raison, no comment et dodo... enfin si c'est possible après une telle provoc' :)

Bon, hé, trêve de plaisanteries, c'est pas tout ça mais rappelons quand-même qu'en France, les femmes n'ont obtenu le droit de vote qu'en 1944 parce que l'engagement des femmes dans la Résistance conduit la France libre à en faire {enfin, et il fallait que ce soit héroïque} des citoyennes à part entière (ordonnance du Général de Gaulle, 21 avril 1944 ) ; et puis qu'elles ont été soumises jusqu'en juillet 1965 à l’autorisation écrite de leur mari pour exercer une activité professionnelle ; et puis encore qu'elles n'ont eu le droit de gérer leur portefeuille (compte et chéquier) - sans leur mari - qu'en 1975... Je passe sur le droit à l'avortement présenté à l'Assemblée nationale en novembre 1974 et autorisé, non sans mal et âpres débats, par la loi Veil du 15 janvier 1975.

Pas si loin tout ça et encore tellement d'actualité...

lundi, octobre 28 2013

Une 4 fromages...

Et voilà que ces derniers jours, je me suis (re)mise à cuisiner... en 2 semaines, j'ai dû faire 3 tartes aux poireaux et à la bière ! Oui bon bah, c'est pas très varié mais c'est ma préférée !

Et puis là, outre mon classique pain de Gênes - le pendant de ma tarte aux poireaux, version sucrée - non, allez, c'est juste mon gâteau préféré depuis mon enfance !, je viens de tester pour la prems de ma vie une tarte aux 4 fromages...

Ok, j'avoue avoir suivi une putain de recette basique de chez basique...

" Garniture : 80 g de chacun des fromages suivants : comté, mimolette, bleu de Gex, Munster. Avec une spatule en bois, tracez sur la pâte quatre parts égales, puis, sur chaque part, déposez un des 4 fromages coupé en lamelles. Faites cuire au four préchauffé à 200°C (th. 6) pendant 15 minutes. Laissez refroidir et servez dans le plat. Conseil boisson : Chinon ".

La principale difficulté, s'il fallait en trouver une, était due à l'approvisionnement des ingrédients : j'ai remplacé le Munster par du chèvre et puis mon bleu n'était pas forcément de Gex ! En terme de technicité, même la plus piètre des cuisinières comme moi ne peut que s'en sortir puisqu'il n'y a rien à faire d'autre que de disposer les frometons sur la pâte et d'embarquer au four... hé bien même ça, j'en suis bof capable, vouiiii ! Lisez la suite...

Tout est dans l’interprétation de la recette... Qui a dit que la cuisine - même basique - n'avait pas sa part de poésie, d'imaginaire, de création ??

Alors moi, dépourvue de toute jugeote, si c'est écrit, je suis le précepte et là, en l’occurrence, la recette stipule : " sur chaque part, déposez un des 4 fromages coupé en lamelles " ! Alors, comment vous comprenez cela ? Ahhhh, ahhhh, j'ai donc - en bonne élève - disposé un fromage par quart de tarte ! C'est la recette qui le dit !

Bon, je ne dis pas qu'une effluve de doute ne m'a pas traversé l'esprit, qu'un quelconque doute ne m'a pas assaillie, que rien ne m'a chiffonnée... quelque chose de l'ordre de l'interrogation, de la remise en cause, que dis-je, de la rébellion ! Mais, c'est pas un peu bizarre comme disposition quand-même ? Comment respecter le principe d'égalité lors du découpage, de la distribution et, finalement, de la dégustation sans rentrer dans des calculs triangulaires et savants de partages des parts... ?!? Et personne n'y verra d'ailleurs une quelconque tentative d'euphémisme comparatif avec nos questions éco-politico-sociétales de répartition des richesses... Ok, j'avoue, c'est pas très "glamour" comme exercice de style pour démontrer mes capacités d’interprétation poétique d'une recette super basique...

Que nenni, je porte ma confiance à la recette et enfourne. Le lendemain, je l’apporte donc aux cobayes de mon équipe polo féminine, lors d'une sacro-sainte journée d’entraînement à Corbeil et les commentaires fusent... Pas forcément négatifs mais... "dubitatifs" : ah, c'est marrant comme t'as fait... Comment on fait pour partager ? Alors faut choisir ? Pourquoi pas...

Bah, je m'sens un peu con... l'autorité de la recette a eu raison de moi !

J'aurais pu / du aller plus loin mais là, la palme revient à Inès, ma capitaine : elle m'a suggéré que, sans avoir à mélanger mes 4 fromages, j'aurais pu les disposer en cercle et du coup, chaque "goûteur" aurait eu les 4 fromages sur sa part ! Et là, elle m'a surprise ! Je me suis immédiatement demandé quelle part en elle se révélait entre la créativité et la rationalité ?

En tous cas, sa suggestion m'a bien plu et c'est comme cela que je retenterai cette tarte la prochaine fois... avant d'en faire un "melting-pot" façon pizza 4 fromages ! D’ailleurs, après moultes discussions sur pourquoi 4 fromages et pas trois, et pas cinq... j'ai appris que la "4 fromages" venait de la "4 saisons"... quoi de plus naturel !

Bon, au final, la tarte est bien partie... mais désolée, pas de photos ! Faut pas déconner, on était là pour une journée polo pas gastro !!

mercredi, octobre 24 2012

Hummm, c'est si bon...

La soupe de Butternut, simple, exquise, délicieuse et musquée...
Un Butternut, une ou deux carottes, un oignon, une gousse d'ail, un ou deux bouillons, noix de muscade, plus ou moins d'eau selon son goût, un peu de crème de soja et HOP, un régal !!!

Je m'demande si le pâtisson ne me grattouille pas le palet à la façon "banane"... genre allergie quoi, à moins que ce ne soit plutôt l'effet du rhuBe en incubation ?! En tous cas, le cousin "spaguetti" ne m'est vraiment plus... copain.