La Panik d'Asnières en live

Tribulations incongrues d'une fille un peu floue...

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jeudi, février 14 2013

Mon carroussel

Mon carrousel
(Lyrics Mayra Andrade and Fabien Pisani ; Music Mayra Andrade and Celina da Piedade).

"Sans un seul mot la tendresse s’en va
Et plus rien ne sonne comme avant
Coloriant mon âme de gris
Je m’éloigne vers d’autres rives
Où l’hymne à l’amour retentit

En carrousel l’amour fait tourner ma vie
Et sans ailes je suis face au temps qui passe
Sans amour mon sac se vide de rêves tour à tour
Encore une fois
(...)"

Des rives si lointaines. Écouter la suite pour une folie de l'espoir...

Icon zik Mon carrousel

Don Cavalli

Don Cavalli : album "Temperamental" C'est à l'écoute de "Me and My Babe", que j'ai tendu l'oreille... mais qui c'est ça qui chante ?? Je comprends pas bien son nom d'abord, faudra que je le vois écrit : Don Cavalli. C'est donc, comme son nom de scène ne l'indique pas, un musicien autodidacte, un guitariste et chanteur parisien (!) qui a déjà sorti plusieurs albums de rock fifties avant "Cryland" qui l'a fait connaître (mais pas de moi) en 2007. Et voilà, 5 ans plus tard, ayant cherché comment le blues pouvait se conjuguer à tous les genres sans perdre son identité, il revient avec "Temperamental'', un album qui lui permet, de par sa maîtrise de la musique noire américaine : la soul, le blues, le gospel, le rock, le funk… de mélanger à sa manière toutes ses influences.

don cavalli © - 2013

Icon zik Temperamental sur le Mouv'.
Icon zik Garden of love sur le Mouv'
Icon zik The greatest avec la chanteuse chinoise Zhan Xiao Li.
Icon zik Say Little girl avec Rosemary de Moriarty.
Icon zik Me and My Baby : ma préférée avec un trait d'humour grinçant !!

L'invité de 2H15 avant la fin du monde le lundi 11 février 2013. Encore un matin par Didier Varrod le jeudi 7 février 2013. Ouvert la nuit par Alexandre Héraud le mardi 05 février 2013. Rodéo sur le Mouv' par Christophe Crénel le mercredi 30 janvier 2013.

mercredi, novembre 7 2012

Grounding dub

Juste ça... comme ça... rien que ça...

  Arrêtez...
     Procrastinez...
        Contemplez...
          Montez le son !
               Écoutez...

Icon zik Groundation, ''Grounding dub'' (Young Tree).

... en boucle !

dimanche, octobre 14 2012

"Moi je veux que tu veux toi aussi"

Depuis 15 jours ou la sortie du dernier album éponyme de Mathieu Boogaerts, je l'entends partout en promo. Si je ne le connaissais pas déjà, je serais - par esprit de contradiction avec le le monopole médiatique - déjà gavée... mais pour lui, c'est super, lui qui ne bénéficiait pas jusque là du même rayonnement médiatique que ses acolytes de même génération voire de même label, comme Vincent Delerm, Benjamin Biolay, Thomas Fersen, Arthur H ou Matthieu Chedid. "Charmant et accessible. Un chanteur installé sur la scène française - 17 ans de carrière, 6 albums, un public et du succès -, mais dont la popularité connaît ses limites. Un chanteur du genre de ceux qui prouvent que la musique est une question d'artisanat plus que de star-system, de profession plus que de paillettes, lui qui vit - et de son propre aveu "qui vit bien" - de son art sans être diffusé sur les grandes ondes. En bref, ce serait celui qui a réussi à passer du garage où l'on répète le samedi au vrai studio d'enregistrement tout en restant incognito dans la rue." (Le Point). Et Mathieu, il en pense quoi ? "C'est vrai que je suis dans une drôle de zone, à l'ombre. Je ne me l'explique pas et c'est très contrariant. Si encore il y avait une raison ! Mais non, je suis gentil, je fais des chansons d'amour..." (Le Point).

Hé ben moi, j'ai pas attendu "Avant que je m'ennuie" ou "Sylvia" pour kiffer sur Mathieu. En fait, ça date, et ça va me foutre un coup de vieux... d'ailleurs, il est chauve, lui, aujourd'hui !
J'ai eu un vrai coup de cœur lorsque je l'ai découvert au Paléo Festival en 1997, je crois. L'occasion de me replonger dans quelques souvenirs... et mes premiers cd achetés :

Super (1996) : son premier album enregistré dans la cave de ses parents.
Icône audio Bien

Version simple (1998) : 5 chansons en version acoustique qui paraîtront dans l'album "J'en ai marre d'être deux" (1998).

Et parmi ses grandes influences musicales, Bob Marley, Dick Annegarde... et Thriller de M. Jackson.
Icône audio Billie Jean :

Paleo Festival 1996 Paléo Festival 1996 affiche
Le Festival décide de limiter le nombre de ses spectateurs afin de préserver l'esprit qui est le sien. Le virage est bien négocié: 181'462 spectateurs, heureux de retrouver la dimension humaine de leur Festival, plébiscitent ces mesures. Lors de 2 soirées complètes - le vendredi 26 juillet et le dimanche 28 juillet - Paléo doit même refuser du monde. Patti Smith fait son retour à la scène, Lou Reed un détour par Nyon. Une cinquième scène, la Crique, offre un magnifique écrin aux arts du cirque et au théâtre de rue.

Paleo Festival 1997 Paléo Festival 1997 affiche
Des conditions météorologiques éprouvantes obligent les organisateurs à fermer la plupart des parkings du Festival et à déployer d'importants moyens - dont 1200 m3 de copeaux et de sciure de bois - pour faire en sorte que la fête soit belle. Et elle l'est, avec la complicité de plus de 200'000 spectateurs.

Paleo 1996-97 Souvenirs Mathieu Boogaerts

"Le moment où je me sens le plus juste, le plus en lien avec moi-même, c’est en concert. C’est de la jouissance au sens propre car j’arrive à dire des choses par la musique que je ne sais pas dire autrement. C’est vital pour moi car j’ai un déficit de communication, un côté un peu ours." (Interview des Inrocks)

Icône audio Avant que je m'ennuie, Mathieu Boogaerts (Tôt ou Tard, Wagram)(2012).

Icône main Site de Mathieu

samedi, octobre 13 2012

Hey !

Comment écouter Hey ! sans repenser à Pierre et Yohann et à cette échappée des poètes maudits aux allures de pèlerinage sur les traces d'Arthur Rimbaud !

On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans (A. Rimbaud)

Charleville-Mézières
Pierre et Yohann, Charleville-Mézières, Terminale.

Icône audio Hey des Pixies

lundi, octobre 8 2012

Nive Nielsen

J'ai découvert, je ne sais plus comment, cette artiste. Peut-être que c'était précisément entre 7h24 et 7h27 un jeudi 28 juin 2012 sur France Inter ! Date anniv. d'un gros ours familial, saura se reconnaître, va !... ou bien alors sur FIP ?!

Nive Nielsen © Site officiel, oct. 2012

Outre le fait que c'est quand-même dans son pays natal, le Groenland, qu'elle se sent le mieux, elle a beaucoup voyagé... au Canada, à Londres, notamment pour ses études d'anthropologie qu'elle a d'ailleurs trouvé ennuyeuses... Elle préfère tourner des documentaires sur les kayaks traditionnels de son pays natal (j'aimerais trop voir ça !). On peut la voir sur grand écran dans Nuummioq, un film groenlandais pour lequel elle a également participé à la bande originale. Elle tient aussi un rôle aux côtés de Colin Farrell dans Le Nouveau Monde, film américain réalisé par Terrence Malick, sorti en 2005.

Moi, j'ai transmis, à défaut d'être des leurs, à mes amis... qui justement se rendaient au même moment au Groenland ! Des sons... en plus des images. Quel voyage !

Icon zik Écouter son album avec ses divers cerfs... Nive Nielsen and the deer children. label : Glitterhouse records. 2012.

Icon main Voir aussi : l'article assez complet sur le webzine culturel La toile de Pandore.

Ilo Veyou

''Si tu as oublié tes clés ce matin
C'est que l'amour t'a pris sur son dos
Si tu as manqué rater le train
C'est que l'amour s'est posé sur ton dos

L'étourderie des amoureux partis
Fait tourner la tête des tourtereaux
L'étourneau qui perdit l'amour heureux
L'a retrouvé au fond de mes yeux

Si j'ai laissé mes soucis en chemin
C'est que l'amour s'est posé sur mon dos
Si j'ai oublié le prix du pain
C'est que l'amour m'a prise sur son dos

L'étourderie des amoureux partis
Fait tourner la tête des tourtereaux
La perdrix qui perdit l'amour heureux
L'a retrouvé au fond de tes yeux

Si tu as oublié le lendemain
Si j'ai effacé l'air du refrain
Si tu as mélangé mai et juin
Si j'ai oublié de demander ta main

L'étourderie des amoureux partis
Fait tourner la tête des tourtereaux
Qui éperdus perdirent l'amour heureux
Pour le retrouver au fond de mes yeux
Pour le retrouver au fond de tes yeux
Pour le retrouver au fond de nos yeux''

Ilo Veyou

Ilo Veyou, quatrième opus de Camille, touchée par la grâce de l'amour et tandis qu'elle attendait son premier enfant... d'où l'idée d'un nouveau concept qu'on lui attriburait : la « maternité inspirée »... Or, sans être entravé par un quelconque cordon ombilical, on écoute là des chansons très belles, qui toutes s'inscrivent dans une tradition et assument une émotion à fleur de peau, et de voix, qui exprime le retour aux fondamentaux, à la simplicité. Touchante voire épatante, Camille est avant tout une formidable chanteuse, capable de changer de couleur et de texture vocales, de passer de la chaleur à l'acidité, du vibrato à la linéarité, de la voix de tête à la voix de poitrine. Et pour laisser de l'espace à la voix et aux mots, les arrangements sont légers avec des cordes pincées d'un violon qui remplacent la batterie tandis qu'elle enregistre dans des lieux à l'acoustique naturelle ou architecturale. Puisant aux sources du passé pour composer ce disque, elle n'invente pas mais se réapproprie et fait entendre une personnalité forte, une audace, une sincérité. Poreuse à ce qu'elle écoute, elle trouve néanmoins sa place et son originalité. D'une élégance et d'une sérénité apaisante, cet album laisse percevoir une sensation intense de plaisir. Et parfois, d'amusement. Camille aime jouer. Avec la musique, la voix, les influences... Si on applaudit son nouveau disque, et si on l'écoute en boucle, ce n'est pas pour ses performances techniques, c'est pour la profonde sensualité de sa voix, l'évidence partageuse de ses mélodies, la justesse dépouillée de ses émotions.

{Extrait remanié de ''Télérama'', n° 3222}

Icon zik Écouter Ilo Veyou, Mars is no fun, l’Étourderie.

mercredi, septembre 26 2012

La chanson de Satie

Pépite mélodique et poétique d'une remarquable écriture qui nous plonge dans un univers onirique et mélancolique. "Pour moi, un artiste c'est quelqu'un qui, à la base, te donne de l'énergie même si par ailleurs la vie est dramatique. Voilà la magie de l'art, sinon à quoi ça sert ? à exposer sa mollesse aux yeux du monde ? c'est ridicule et le contraire de ce que j'aime" ce qu'il transpose dans ses Confessions nocturnes : "Pourquoi la vie est si belle ?"
De quoi réécouter toute sa disco jusqu'à son dernier Baba Love !

Rapproche toi de moi
Monte le son plus fort
Je veux sentir
Une dernière fois
Ton corps contre moi

Je pars en voyage
Tu pars très longtemps
Je vais t'oublier
Un peu c'est sûr
C'est certain

Je voulais te dire
Que je t'aime encore
Tu voulais me dire
Que tu m'aimes encore

Je t'en prie chante-moi
Ce vieil air français
C'est une mélodie
D'Erik Satie, je crois
Que c'est ça

Je voulais te dire
Encore

Je voulais te dire
Que je t'aime encore
Tu voulais me dire
Que tu m'aimes encore

Tu pars en voyage
Je pars très longtemps
Tu vas m'oublier
C'est sûr, c'est certain
Rapproche toi de moi
Monte le son plus fort
Tu voulais me dire
Que je t'aimes encore
que tu m'aimes encore

Icon zik Arthur H, Adieu tristesse, La Chanson de Satie.

mercredi, septembre 19 2012

Fais battre ton tambour

La rupture, la fuite ou la mort... et mes larmes de lionne-dragonne peureuse qui ne sait ni danser ni chanter.

Mon ami est parti
L'est parti pour toujours
Mais moi je suis en vie
Fais battre ton tambour

Fais-le bouger ce corps
Donne-lui du bonheur
Que demain je danse encore
Et que je n'aie plus peur

Fais battre ton tambour
Fais-moi danser
Qu'il sonne ton tambour
Jusque dans mes pieds

Je sens les larmes qui montent
Mais je vais pas pleurer
Je sens ma peine qui gronde
Je vais la chanter

Come and take my pain away
Come and take my pain away

Fais battre ton tambour
Fais-moi danser
Qu'il sonne ton tambour
Jusque dans mes pieds
J'ai la gorge qui se serre
Mais je vais pas pleurer

Je sens monter la colère
L'envie de crier
J'veux tordre le cou à ce mal
Ce mal qui me dévore
Je tape sur mon corps
Je tape, je tape encore

Je sens les larmes qui coulent
Mais je vais pas pleurer
Je sens la vie qui s'écroule
Je vais la chanter

Come and take my pain away
Come and take my pain away

Icon zik Session acoustique d’Émily Loizeau : Fais battre ton tambour.

dimanche, décembre 26 2010

Bientôt 2011

Je termine ce we de Noël, où j'ai fait mon ours pour la seconde année, avec beaucoup de sensations entremêlées en moi et je ne sais somment les exprimer clairement.

Une année de plus... à la fois comme les autres à la fois complètement à part. Une année effrénée. Une année éreintante. Une année excitante. Une année angoissante. Une année mortelle. Une année de renouveau. Une année existentielle. Une année de pose de fondations. Une année d'éprouvante et fragile solitude. Une année de mauvaises surprises. Bref, une année d'ambivalences, de celles qui vous font avancer.

Je sors du cinéma où je suis allée voir le dernier film de Nicole Garcia "Un balcon sur la mer" où je découvre vraiment Jean Dujardin (parce que c'est pas dans les "Petits mouchoirs" qu'on pouvait vraiment le voir même s'il était l'objet du film) qui a l'air d'être la coqueluche du cinéma français de ces derniers temps... je découvre donc, avec un certain plaisir puisqu'émane de cette réputée "masse virile" une certaine gravité sensuelle... dont les fantasmes qui s'échappent, je ne suis pas dupe ni originale, sont ceux des 3/4 des bonnes femmes voire et de certains hommes aussi certainement.

Une transition... Je ne sais que dire. Écoutez plutôt Sarah Blasko ou bien Rebekka Karijord !

jeudi, octobre 7 2010

La rentrée...

La rentrée... et la vie suit son cours entre velléités de renouveau et éternelles répétitions !

Même longtemps après l'école de quand on était petit et après nos années d'études, on reste marqué, quoi qu'il arrive et parfois malgré nous, par ce calendrier qui rythme la société toute entière.

Septembre-octobre, le renouveau après le congé payé estival où l'on s'est requinqué pour redémarrer plein d'énergie, à l’école, au travail. Les souvenirs se brassent, s'entremêlent, s'entrechoquent, emprunt de nostalgie ou du désir d'aller de l'avant dans un monde à l'affût.

Les fournitures scolaires sont déjà dans les bacs depuis longtemps, on se souvient de son cartable, sa trousse et autres accessoires, comme l'odeur du pot de colle à pâte blanche qu'on pouvait étaler (manger) avec une espèce de cuillère comme les petites en plastique qui accompagnaient les glaces en pot... mais aussi comme de ses nouvelles chaussures ou de sa nouvelle coiffure... (quoi que pour moi, ce ne fut jamais le cas).

Bref, ça sent l'automne avant l'heure, les feuilles mortes, les ballades dominicales en forêt mais sans retour au coin du feu... Dans mon cas, les retours de vacances quelles qu'elles aient été, se sont toujours avérés des épreuves difficiles... mais cela à n'importe quel moment de l'année et aujourd'hui encore, je subis ce syndrome...

Et voilà donc qu'aujourd'hui, je suis adulte et de surcroît sans enfant, je n'en reste pas moins subordonnée à ce calendrier sociétal... avec son animation de rentrée, son rythme toujours plus effréné, la vie du club, ses reprises, ses bonnes intentions mais ses angoisses aussi ! En terme de renouveau, de résolutions, etc. cela égale presque la symbolique transition d'une année à l'autre.

Cette année, je me licencie pour la 1e fois en tant que "vétéran" à la FFCK... c'est le début de la fin docteur ?? En tous cas, c'est la claque alors même que je me sentais plutôt bien en forme à la suite à mes activités kayak, haute montagne et rando pédestre de l’été...et la suite à fond pour le club, bcp d'enjeux au boulot, repris le vélo 24 bornes A/R pour aller au taf, le taï, les compèt polo, les soirées filles que j'ai réussi à organiser mensuellement et bien sûr la ribambelle d'activités classiques... pas le temps de faire grand chose d'autres. Et c'est tant mieux, rien de tel que l'action !

Icône audio En attendant, écoutons Baby Blue de Martina Topley !

(article réécrit en février 2014)

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