La Panik d'Asnières en live

Tribulations incongrues d'une fille un peu floue...

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samedi, avril 4 2015

French Carnage Reel...

Profitez d'une grande édition de la meilleure (car-)nage en eaux vives... !!

Images sensibles

Arghhh, bon, hé, oups, hum, hum... après 6 syncopes, une bouteille et demi d'oxygène pur, tant d'émotions et tout cela derrière mon écran, je vais me prendre un vrai bain... (dans ma baignoire ) !

First rescue

Art de la sécurité

Icône vidéo French Carnage Reel : the French beater championship! Enjoy a great edit of the best swims, carnage and beaters those french paddlers had to go through over the past year. Hilarious and painful at the same time… By : Nathan Barbier.

mardi, mars 31 2015

Regarde...

Barbara à l'hippodrome de Pantin en 1981
Récital de Barbara à l'hippodrome de Pantin (actuel Zénith de Paris), 25 représentations tous les jours du 28 octobre au 21 novembre 1981. Deux nouvelles chansons à son répertoire : Regarde et Pantin.

Regarde... Chanson pleine d'émotions qu'elle composa et chanta pour la campagne présidentielle de François Mitterrand à partir du 8 avril 1981 (source : Jérôme Garcin, op. cit., Bio-discographie, p. 158). François Mitterrand assiste à la première représentation.

Elections présidentielles, mai 1981.
Jean-Pierre ELKABBACH et Etienne MOUGEOTTE annoncent en direct le résultat du 2e tour de l'élection présidentielle, le 10 mai 1981 : portrait électronique affichant le visage de François Mitterrand, élu Président de la République. (INA)

Cette chanson m'a très émue, elle est belle, pleine d'espoir...

Regarde :
Quelque chose a changé,
L'air semble plus léger,
C'est indéfinissable.

Regarde :
Sous ce ciel déchiré,
Tout s'est ensoleillé,
C'est indéfinissable.

Un homme,
Une rose à la main,
A ouvert le chemin,
Vers un autre demain.

Les enfants,
Soleil au fond des yeux,
Le suivent deux par deux,
Le cœur en amoureux.

Écoute :
C'est fanfare et musique,
Tintamarre et magique,
Féerie féerique.

Regarde :
Moins chagrins, moins voûtés,
Tous, ils semblent danser,
Leur vie recommencée.

Regarde :
On pourrait encore y croire,
Il suffit de le vouloir,
Avant qu'il ne soit trop tard.

Regarde :
On en a tellement rêvé,
Que, sur les mur bétonnés,
Poussent des fleurs de papier.

Et l'homme,
Une rose à la main,
Étoile à son destin,
Continue son chemin.

Seul,
Il est devenu des milliers,
Qui marchent, émerveillés,
Dans la lumière éclatée.

Regarde :
On a envie de se parler,
De s'aimer, de se toucher,
Et de tout recommencer.

Regarde :
Plantée dans la grisaille,
Par-delà les murailles,
C'est la fête retrouvée.

Ce soir,
Quelque chose a changé,
L'air semble plus léger,
C'est indéfinissable.

Regarde :
Au ciel de notre histoire,
Une rose, à nos mémoires,
Dessine le mot espoir...

Barbara à l'hippodrome de Pantin en 1981

Aujourd'hui, cette liesse, ce vent de folie sont juste finis, d'un autre monde...
La ferveur est passée, l'utopie envolée...

Regarde :
Quelque chose a changé,
L'air semble moins léger,
C'est si définissable,

Sous ce ciel déchiré,
Tout s'est engrisaillé,
Un homme,
Une rose à la main,
A fermé le chemin,
Vers un sans lendemain...

Regarde :
On ne peut plus y croire,
Il ne suffit plus de vouloir,
Il est déjà trop tard...

Icône vidéo Regarde sur Youtube
Icône audio L'album sur Deezer

mercredi, mars 25 2015

Qu'est-ce qu'un amoureux idéal ?

Qu'est-ce qu'un idéal ? Mieux encore, qu'est ce qu'un être idéal ?

Un amoureux idéal

L'idéal, nous disent les dictionnaires, c'est ce qu'on se représente ou se propose comme type parfait, le modèle absolu. La question est : sur quelle base concevons-nous nos idéaux ? Est-ce sur la base de nos désirs, de nos préférences, de nos goûts ?

En fait, l'idéal, c’est une valeur collective universelle ; une réalité fictive que nous poursuivons toujours, mais qui n’existe pas en tant que telle. Au fond, tout le monde comprend ce qu’elle veut dire, et pourtant, sa teneur exacte nous échappe.

Alors... personne sur cette terre ne peut être suffisamment idéal pour supporter une Gémeaux de ma facture..., à moins d'être un saint mutant...

lundi, mars 23 2015

Still Alice

Still Alice, un film de Richard Glatzer, mars 2015. Et voilà un film qui, sans en avoir rien vu, entendu ni lu pourtant, à part le synopsis basique, me faisait "peur" d'aller voir. Le genre de mélo dramatique pendant lequel on sait d'avance qu'on va renifler et qu'on redoute d'avoir à "affronter". Bah oui, je me sens un peu trop fatiguée, un peu trop surmenée, un peu trop fragile quoi...

Mais, mais, car il y a toujours un mais, c'est un thème d'actualité et qui touche au plus près alors faut faire l'effort... pour découvrir, apprendre, comprendre et, qui sait, mieux s'en sortir... alors le Printemps du cinéma qui met la place à 3,50 € a mis un terme à mon hésitation.

Ce film, Still Alice, émotionnellement très fort, bouleversant voire effrayant, reste cependant essentiellement compassionnel. Certes, il nous fait suivre et vibrer de près la "lente" déchéance d'Alice, cette grande et reconnue linguiste, depuis les premiers trous de mémoire jusqu'à la désorientation terminale, mais néanmoins, sur le fond, il réserve peu de surprises.

En fin de compte, le film repose sur la performance de Julianne Moore qui joue Alice, diagnostiquée d'un Alzheimer familial héréditaire rare, précoce et ravageur... D'ailleurs, elle a gagné l'oscar de la meilleur actrice. C'est vrai qu'elle est criante de vérité, intense et crédible. Au sein d'une famille proprette d'intellos nantis, un couple soudé, belles carrières, trois enfants aimants, belles études, repas dominicaux et belle maison... on soupçonne, avec une certaine distance, les ravages de cette maladie incurable. Tandis que son mari et ses trois enfants la soutiennent, elle semble pourtant livrée à elle-même. La plus consciente de tous, jour après jour, de ses pertes, de sa dégénérescence, elle fait front, lutte et tente de profiter de chaque instant de lucidité dans une certaine solitude qui devient progressivement un véritable enfermement. De sa détresse, elle le dit elle-même, elle a honte, elle préférerait nettement avoir un cancer.

N'empêche que dans ce beau petit monde familial, tout s'étiole : son mari tout encore amoureux qu'il est, est désemparé et à l'aune d'une belle carrière encore à construire, sa fille aînée dont elle semblait si proche et qui l'incarnait totalement, s'avère plus préoccupée par sa grossesse très attendue, de même que son fils est tout à ses études de droit et ses multiples copines. Reste l'autre fille, celle qui, comédienne donc sans métier, est en conflit avec tout le monde... à moins que ce ne soient les autres plutôt qui sont en conflit avec elle par ce qu'elle révèle d'insolent et de libertaire mais d'intègre. Elle en bave, elle galère, elle « loose » mais elle vit dans ce qui la rend heureuse.

Finalement, plus on évolue dans la maladie, plus on se rapproche de l'inéluctable, lorsqu'Alice appelle Anne sa fille Anna, lorsqu'elle félicite sa fille Lydia à la sortie de sa pièce théâtrale sans la reconnaître... la seule qui, pourtant, reste auprès de la malade, la pseudo ratée que sa mère poussera jusqu'à la fin à s'inscrire à la fac comme seule issue à son avenir, la plus humaine et la seule qui demande à sa propre mère ce qu'elle ressent vraiment. C'est elle qui va réellement l'accompagner dans ce cheminement.

Still Alice, un film de Richard Glatzer, mars 2015.

Un moment fort du film est celui du suicide raté. Après une visite dans une maison spécialisée pour Alzheimeriens-iennes, même super high-tech et au fait des dernières méthodologies et pédagogies... Alice, intelligente, prévoyante, décide de la fin de sa vie avant d'atteindre la décadence avilissante. Elle anticipe avec précaution l'étape ultime où elle aurait encore tout juste à peine les capacités de maîtriser sa vie, son être. Badaboum, concours de circonstance et maladresse font que la tentative est vaine. L'échec est cuisant. Elle n'aura plus jamais ni l'opportunité ni la possibilité d'initier dignement sa sortie.

Cela me bouscule, me bouleverse, me remue, me révolte. Je ne renifle plus mais tente de limiter mes sanglots. Ce n'est pas de la mort dont j'ai peur mais de la manière dont je vais mourir. Comment peut-on encore accepter aujourd'hui, en France, de devoir s'en remettre aux autres pour notre propre issue ? Comment peut-on accepter de supporter cette tyrannie de la vie à tout prix ? Comment peut-on accepter qu'on nous laisse végéter, parfois des années durant ? Qu'est-ce que la dignité humaine ? A qui profite tout ça ? Pas la sécurité sociale, pas la famille qui raque les maisons de retraite ou autres services à domicile, pas les accompagnants qui en bavent pour leur propre fin de vie aussi... mais surtout pas la personne elle-même, ou du moins la mémoire de ce qu'elle a été... une âme valide et belle... alors le poids des religions ou autre ineptie qui aurait toute autorité sur moi ? Moi, parce que je n'ai pas la force de la radicalité, j'espère que les choses vont rapidement évoluer pour que je n'ai pas besoin d'aller justifier d'une phase terminale de cancer généralisé pour candidater à une euthanasie en Suisse.

Une dernière chose importante, c'est aussi parce qu'elle a été une "tête" toute sa vie qu'elle a pu développer des moyens de contournement qui ont certainement fait diagnostiquer la maladie plus tardivement... Il semblerait que plus on a développé de capacités intellectuelles et mentale au cours de sa vie et - ô comble du paradoxe - plus la maladie peut s'avérer sévère et rapide... Alors quoi, vaut mieux être un peu plus "bête" et vivre plus longtemps ?

Icône main Still Alice, drame réalisé en 2014 par Richard Glatzer, Wash Westmoreland (USA) avec Julianne Moore (Alice) et Alec Baldwin (John, son mari) et Kristen Stewart (Lydia, l'un des ses 3 enfants, la comédienne), sorti le 18 mars 2015. Adaptation du roman L'Envol du papillon, best-seller écrit par la neuroscientifique Lisa Genova.

Crédits photos d'après Allociné : ©Polyband ; ©Sony Pictures Classics ; ©Sony Pictures Releasing France.

jeudi, mars 19 2015

Eclipse partielle du soleil

Des explications que même môa je comprends... ludique et instructif avec, en prime, un brin d'humour !

Eclipse partielle du soleil le 20 mars 2015

Comment observer l'éclipse du 20 mars ? (en BD) © Lepithec

Icône main Sylvain Rivaud alias Lepithec, est auteur de bandes dessinées et illustrateur mais aussi grand amateur d'astronomie et chasseur d'éclipse !
Icône main Note en PDF.

On dit que les élèves "s'ennuient" à l'école. Une éclipse tous les 20 ans. Et hop : Consigne académique de l'éviter. Ce pays est formidable. (Seb Musset, FB, 19 mars 2015, 12h)

Eclipse du soleil le 20 mars 2015
©Picture of the totality taken from Longyearbyen, Spitsbergen. Damien Deltenre, travail personnel. CC BY-SA 3.0., via Wikimedia Commons.

mercredi, mars 18 2015

Désespérant !

Les gens sont fous partout, la planète est folle, le genre humain en totale déperdition, le monde est malade.

mardi, mars 17 2015

Vincent, François, Paul & les autres...

L'affiche du film à sa sortie (1974) Ah je ne suis pas peu fière... de pas grand chose, certes, certes... d'être tout simplement ressortie ce soir de mon antre pour aller voir une séance "classique" à l'Alcazar...

On peut parler d'une étude de mœurs dont je sors un peu "nostalgique" ; c'est pourtant ni mon époque, les années 1970, ni ma génération, la cinquantaine ; plutôt "mélancolique" alors.

Ça démarre sur une partie de foot, à la campagne, dans un halo hivernal. Des vieux qui (re)jouent, des vieux qui s'amusent, qui se lâchent, des amis quinquas qui partagent leur fin de semaine, dans une ellipse de vie fraternelle. D'emblée, on est dans une ambiance champêtre, légère et conviviale mais qui dégage déjà quelque chose de chagrin, de nostalgique, de pittoresque... comme un voile entre eux et nous qui nous rendrait spectateur d'une vie déjà consumée. Je ne sais pas si c'est lié techniquement au support du film et à sa réalisation qui date de 1974, et qui a été restaurée, mais une tonalité toute particulière, un peu désuète 40 ans après, s'en dégage et reste touchante. Est-ce qu'à l'époque de sa sortie, c'était quelque chose de voulu et/ou de ressenti comme tel ?

En attendant, on est plongé dans ces vies d'hommes (car les femmes sont apparemment secondaires ; je dis apparemment car en fait, ce sont elles qui provoquent la rupture pour (re)vivre) qui délaissent leur existence pesante pour mieux s'empoigner, gaiement mais aussi brutalement, laissant progressivement émerger leur mal-être respectif. On pense frôler - et même pénétrer - l'intimité de cette galerie de portraits ; d'ailleurs, on compatit voire on descend avec eux vers les abîmes et tréfonds de leur être en déprime mais, en réalité, force est de constater qu'on reste en marge... les dialogues sont circonspects, le silence souvent prégnant...

On oscille donc entre la maison de campagne, cocon de moins en moins illusoire, et la vraie vie, de plus en plus amère. Entre la volonté - de plus en plus - fugace de nier le temps, les fêlures, les blessures, les fragilités, les faiblesses... et le temps qui passe, qui nous rattrape et ne nous rajeunît pas ! On est touché parce que le film privilégie les personnages par rapport aux situations. La lecture de ce film est bien à deux niveaux : d'une part, l'histoire juste et sobre d'échecs individuels et, d'autre part, un témoignage hautement sociologique sur la classe moyenne des années 1970, pointant les premiers signes de la crise économique, morale et affective.

On est finalement témoin de crises existentielles personnelles qui préfigurent la grande crise à venir, celle d'un milieu petit-bourgeois jusque-là préservé et de la fin d'un monde, celui de la réussite des héritiers des Trente Glorieuses... Deux échelles, nationale et personnelle... en écho au futur choc pétrolier, c’est l’ordre familial qui est également bouleversé : les femmes s’émancipent et les épouses choisissent leurs vies et parfois quittent leurs hommes. Ah, nous y voilà !

Vincent, François, Paul et les autres...

Voilà ce qu'en disait L'Express en septembre 1974 :

Finalement le thème du film n’est pas l’amitié, mais plutôt l’usure, l’échec, la fin d’une période opulente, les épreuves qui rapprochent et nourrissent l’amitié. Les personnages de Claude Sautet sont pour lui « en état de survie par rapport à la plénitude dont ils avaient rêvé. »
La mélancolie du propos trouve écho dans la mise en scène et l’ambiance donnée au film : une maison de campagne, une lumière douce mais pâle, un soleil d’hiver. L’inoubliable thème de Philippe Sarde (inspiré des six premières notes du standard américain In The Still of the Night) renforce ce sentiment de spleen. Claude Sautet confiera à François Truffaut à propose du film : « La vie est dure dans les détails mais elle est bonne en gros. »
Gilles Jacob résume justement : « Si le film de Claude Sautet nous bouleverse à ce point, c’est que nous sommes tous des Vincent, des François et des Paul. Des Vincent, surtout, sur qui s’amoncellent les menaces. Nous craignons pour sa vie, pour ce cœur qui broute et réveille en nous la seule question majeure : la peur de mourir. Toute l’émotion et la leçon du film sont dans cette image crépusculaire de Vincent, frileusement blotti entre le parapluie de la sagesse et le compte-gouttes de la solitude. Quelle mélancolie. » (L’Express, 30 septembre 1974). "

Et puis, pour finir, ils sont tous morts... ou presque... à part Piccoli et le jeune Depardieu de l'époque... quoi que...

Icône main Film de Claude Sautet (France, 1974). Scénario : Jean-Loup Dabadie, C. Sautet et Claude Néron, d'après son roman La Grande Marade. Image : Jean Boffety. Musique : Philippe Sarde. 120 mn. Avec Yves Montand : Vincent. Michel Piccoli : François. Serge Reggiani : Paul. Gérard Depardieu : Jean. Stéphane Audran : Catherine.

dimanche, mars 8 2015

♂ 8 mars, journée internationale des droits des femmes ♂

International Women's day - March 8 © Fotolia-2015 Mais que doit-on dire à la fin, pour notre propre fête, à nous les femmes ?

L’ONU francophone parle de "journée internationale de la femme", le gouvernement de "journée des droits des femmes" et les militant(e)s de "journée de lutte pour les droits des femmes"...

Bon, allez, dîtes simplement "journée des femmes"... mais surtout pas "journée de la femme", trop réducteur !

En attendant qu'on n'en parle plus du tout...
Y a qu'à relire...
Icône main8 mars, journée internationale des droits des femmes (2013)

... et à encore subir...
" 8 mars, 8 femmes prennent la parole : d’anecdotes sexistes en remarques croustillantes, elles nous prouvent que le machisme n’est pas mort et qu’il se niche quelque fois dans les plus grands esprits, même à France Inter. "

« Il m'a dit : tu sais quoi cocotte... ? » - Sonia Devillers
« A quand une vraie égalité homme / femme pour les salaires ? » - Zoé Varier
« Le combat se poursuit » - Claire Servajean
« Notre sens de l'humour, c'est notre meilleure arme » - Charline Vanhoenacker
8 femmes de France Inter s'expriment en 2015 !

« Avec ou sans enfants : allez les filles ! » - Rebecca Manzoni
« On n'est pas préparées à répondre à ce genre de mépris » - Hélène Jouan
« J'ai appris que le ténor était payé 2 fois plus que moi » - Natalie Dessay
« Il n'aurait jamais eu le même comportement avec un homme » - Patricia Martin
8 femmes de France Inter s'expriment en 2015 !

Icône vidéo 8 mars, 8 femmes s’expriment, diffusé tout au long de la journée, sur France Inter, Dépêches-Société, di. 8 mars 0215, 6h et à vivre en vidéo sur franceinter.fr et les réseaux sociaux.

Des retrouvailles...

Argenteuil, la ville où j'ai vécu mes 12 premières années.

Cette photo montre la résidence, rue d'Arras, où ma mère vécut sa jeunesse :

Argenteuil, rue d'Arras dans les années 1960

« Dans le parc de notre immeuble, au fond les collines des carrières ... et je nous reconnais moi et Nicole un peu sur la gauche ! ».

Personnellement, je ne reconnais pas plus que ça les lieux que j'ai pourtant aussi côtoyés lorsque j'étais gamine et que je rendais visite régulièrement à ma grand-mère qui habitait toujours la même résidence.

Après 43 ans, elles se sont donc retrouvées avec « Denise Abou Jaoudi, cadette d'une famille immigrée libanaise qui vivait au 3e étage de notre 3 rue d'Arras. L'aînée Pierrette, ensuite Pierre (qui me donna mes premiers baisers ... et quels baisers !), puis ma copine Pauline, et enfin Denise ».

Après Argenteuil, à sa retraite, ma grand-mère s'est installée dans le Sud, à Pont-Saint-Esprit, dans la région d'Orange, Nîmes...

Puis, je ne sais plus quand, elle s'est installée à Embrun, où habite Nicole, sa fille... parce que c'est une ville réputée pour être la plus "safe" pour les problèmes d'asthme...

Aujourd'hui, c'est fini, elle est au pied du mur, plus rien n'est possible à domicile. Elle a été admise en maison de retraite.

Alors on vide son appart... C'est comme ça, une nécessité, une obligation.

dimanche, mars 1 2015

Les new grands-mères

Deux occasions de réécouter Thérèse Clerc : en ce premier dimanche de mars, c'est la journée des grands-mères... à une semaine de la journée de la femme.

Les news grands-mères
© Radio France 2015 / Nina Luec.

Tiens tiens, mais qu'est-ce donc que cette journée encore, 1er dimanche de mars, juste avant la journée de la femme du 8 mars ? AU SECOURS, qu'il s'agisse d'une fête à visée commerciale ne m'étonne pas (comme les autres, la fête des mères, la Saint-Valentin, etc.) mais qu'elle ait été carrément créée en mars 1987 par la marque de café, le Café Grand'Mère, relayée plus tard par les biscuits Bonne-Maman, j'aurais pas cru...
On se croirait dans la bonne France de Pétain sponsorisant les valeurs de la nation à coup de lien intergénérationnel...

Allons-y donc avec le laïus du lien familial, le socle permettant à l'enfant, l'ado de construire son futur adulte, sain et équilibré... Car, en effet, il est de bon ton d'asséner, sans jamais trop de nuance, que couper les ponts avec les "anciens" implique nécessairement des manques spécifiques et que c’est nier nos racines, notre histoire, notre héritage... Même mécanisme de réflexion, d'ailleurs, qu'avec l'héritage familial et culturel lorsqu'on est " issu de l'immigration "... Mais bordel, lâchez-nous avec cette manne mémorielle... Comme dirait Berto, à qui profite le crime ? Alors oui ok, c'est ce qu'on dit, c'est ce qu'on nous impose de croire et c'est certainement pas faux (je ne suis pas psy) mais c'est aussi terriblement stigmatisant, réducteur et culpabilisant !!

Je n'en peux plus. Imaginez que je cumule au moins trois infractions (hé oui, tout ou rien) : celle de ne pas connaître mes grands-parents, celle de ne pas connaître mes origines, et pour enfoncer le clou, des deux côtés maternel et paternel (je passe sur la seule aïeule que j'ai qui m'a plutôt confortée dans la haine des vieux) et, enfin, la pire de toutes, celle de ne pas réclamer, de ne pas chercher, de ne pas y aller, d'oser peut-être ne pas m'y intéresser... Que de transgressions !

Allez allez, faisons fi de l'opportunisme et de l'hypocrisie d'une telle journée mercantile car c'est aussi, dit-on, l’occasion d’évoquer les 9 millions de grand-mères et 6,2 millions de grands-pères et de rappeler que les femmes deviennent grand-mères à 54 ans en moyenne et les hommes grands-pères à 56 ans… Si au moins, on pouvait prouver que ce focus annuel était utile pour ces populations parfois isolées, oubliées voire exploitées de voir leurs problématiques spécifiques émerger et trouver peut-être, à défaut de solution, l'écho d'un débat... Cela-dit, le thème des personnes âgées et aussi des personnes âgées immigrées est assez "vendeur" depuis quelques temps...

Sous cet angle, c'est donc l'occasion pour moi de revenir sur cette bonne femme, de celle que j'aurais aimé avoir comme grand-mère... une militante féministe de presque 88 ans, par ailleurs créatrice de la Maison des femmes à Montreuil et la principale initiatrice de la maison des Babayagas, un lieu de vie pour femmes âgées ouvert à Montreuil en 2013. Comme elle dit, elle aime être une grand-mère pour transmettre, pas pour faire des gâteaux...

Icône audioLes grands-mères d'aujourd'hui et le féminisme arabe ♂ (Les femmes toute une histoire, France Inter, di. 1er mars 2015, 15h).

Icône audio Et aussi : L'atelier intérieur s'ouvre à l’âge avancé... (L'Atelier intérieur, France culture, sa. 26 juill. 2014, 22h).

mardi, février 10 2015

Peinture animée

Inouï mais de quoi faire presqu'aimer le foot...

Federation de foot tunisienne par C' Mon Tigre

Icône vidéo Fédération tunisienne de football par C'mon Tigre, un magnifique clip signé du réalisateur de cinéma d’animation italien, Gianluigi Toccafondo !

lundi, février 9 2015

Revendications salariales & félines !

Chat de Gnq

Puisqu'on est plus fort à plusieurs qu'isolément, nous avons décidé à Génériques de nous unir pour réclamer un chat.

Oui oui, vous avez bien lu !

Un chat d'équipe !!


Rien n'est plus à prouver, le/la chat/te fait l'unanimité : Amar et Rose qui n'est pas une chatte contrairement à ce que pourrait laisser supposer son nom, Xavier et Bébéchat qui est bien une chatte, Bruna et Mimi, son ex-chat de coloc ou bien son chat d'ex-coloc plutôt ! et même Yvonne, le chat des caves de restos parisiens, et puis moi et tous mes chats de cœur...

Nous sommes prêts à sacrifier le canapé à la cave pour la sieste japonaise, le massage au bureau à l'heure du déjeuner, le télétravail et même la semaine de 3 jours... heu, quoi que...

Non, il faut le dire, l'avouer, l'encourager, le promouvoir, le chat peut, à lui tout seul, apporter sérénité, fédération et donc efficacité et meilleure productivité dans le travail !! Tout bénef pour Génériques au prix de ses croquettes bio !!


La suite en réu d'équipe, AG, CA et bureau...


Charlie suite

Lus et relus, j'aime.

Icône main Virginie Despentes : “Les hommes nous rappellent qui commande, et comment ” - Après les attentats, l'écrivaine réagit (Les Inrocks, Actu, 17 janvier 2015).

Je réalise qu'elle n'est plus "toute jeune" sur le devant de la scène... pfff. Et puis je la découvre assez engagée, somme toute... De quoi la relire, tiens !

Icône main Seb Musset : " Deux ou trois choses sur l'après-Charlie " (Après l'abondance, le blog de Seb Musset, 20 janvier 2015).

dimanche, février 1 2015

Imitation Game

C'est dimanche, il est 9h35 et quelques...
Depuis le milieu de la nuit, je suis perdue, réveillée, endormie, les voix que j’entends sont-elles réelles, je cogite, j'angoisse, arrive 6h puis 9h, c'est bien la radio qui a fonctionné toute la nuit... et là mon subconscient se prépare, à anticiper, à se lever pour préparer un bon thé du matin et être fine prête au lit pour le 10h du dimanche à FI, yeahhh.

C'est dimanche, il est 13h et quelques...
Et je suis encore au lit, dans état intermédiaire... J'ai fait mon thé, j'ai écouté mon émission, j'ai tenté de bouquiner, me suis rendormie, ai comaté. J'ai loupé, comme les deux jours précédents, le festival du film d'aventure... Soit je reste comme ça et je continue, la journée durant, à comater/dormir/culpabiliser/angoisser... soit je trouve l'inspiration pour me bouger. J'ai trouvé, je vais aller voir Imitation Game qui joue à l'Alcazar à 13h50. Faut donc que la mammouthe édentée quitte son mode mémé, et que ça saute !

Le film : 1940, Alan Turing, mathématicien, cryptologue, est chargé par le gouvernement Britannique de percer le secret de la célèbre machine de cryptage allemande Enigma, réputée inviolable.Imitation game

Sans y aller à reculons, ce n'était pas le film que je souhaitais voir en priorité et je redoutais un peu le biopic à l'hollywoodienne sur fond de 2 GM... hugh ! Non, j'avoue, la vraie motivation est toute autre comme, par exemple, la peur de comater toute la journée au pieu entre essai de lire en vain et sommeil non assumé, tout cela sur fond d'angoisse réminiscente... Donc, me secouer et pas trop loin (moins loin que mon putain de festival...) était d'abord à visée salvatrice !

C'est dimanche, il est 15h50 environ...
Hé bien, étonnamment, ce film m'a touchée, bouleversée, interrogée... plus que d'autres que j'ai pu voir récemment et desquels j'attendais pourtant de l'être sans l'avoir été...

Je retiens 4 grands axes d'intérêt dont l'articulation reste plus ou moins possible, plus ou moins souhaitée...

Imitation game

- évidemment, le domaine de la recherche scientifique et la spécificité de ce champ-là que sont les maths et la cryptologie... ce qui a mené à l'invention de l'ordinateur et de l'informatique ! D'aucun diront que l'explication est (trop) mince mais, pour moi - de peur de ne rien comprendre de plus - cela m'a suffit. Et puis... finalement, ce n'est peut-être pas l'objet principal du film.

- le contexte dans lequel évoluent ces chercheurs, l'impact et l'application directe de leurs découvertes dans un contexte exceptionnel tel que celui de la Seconde Guerre mondiale, le va-et-vient obligatoire entre des logiques totalement différentes, entre l'humain et l'Humanité, impliquant une approche froide et analytique, effrayante. Comment, en effet, utiliser ce nouveau pouvoir sans attirer l’attention de l’ennemi, et ainsi qui sauver ou non du feu allemand ? (oublier ici la touche mélo du film...)

- le parcours individuel et personnel du génie en question à qui on suce toute l'énergie dans une logique et une pression de production et de rendement dignes de nos temps "modernes", pour le plus "noble" objectif qui soit en temps de guerre et tout cela, à tout prix ou plutôt à un prix... Un homme, Alan Turing brillamment Incarné par l'acteur Benedict Cumberbatch, qui fut un héros de l'ombre au service de son pays et qu'on est capable, mission accomplie et guerre terminée, de lyncher en toute anonymité, sans aucune reconnaissance...

Robotisé, seul et souffrant et qui semble éclairer le destin de cet être à part, jamais bien dans son époque : homme du futur, ouvrant la voie aux nouvelles technologies, sacrifié au nom de lois héritées d'un passé archaïque. Condamné en 1952 pour homosexualité, contraint d'accepter une castration chimique pour échapper à la prison, il se suicide en 1954. En 2009, le Premier ministre Gordon Brown présente des excuses au nom du gouvernement britannique pour la manière dont Alan Turing fut traité. En 2013, la reine le gracie à titre posthume. En 2015, c'est un grand acteur qui, en l'incarnant, lui rend hommage. (Télérama)

- le sujet de la différence, quoi de plus actuel ?? Comment être différent - parce qu'on est associal voire autiste, parce qu'on est homosexuel - dans des sociétés qui ne réagissent à la différence que par le rejet, la violence, l'exclusion voire l’extermination ? Comment vivre ensemble en faisant de ces différences de vraies richesses, en les écoutant, en communiquant, en écoutant, en valorisant la singularité dans ce qu'elle a d'enrichissant pour le collectif sans que celui-ci ne se réduise à une masse autocratique, réductrice et meurtrière ? Hautement philosophique : " est-ce parce qu'on pense différemment qu'on ne pense pas ? "

- J'ai oublié un 5e axe auquel je suis pourtant très sensible :
La femme du film, Joan Clarke, une jeune femme brillante et avide de liberté que Alan Turing demande en mariage pour l'extraire de son carcan familial conservateur... Témoignage poignant d'une société qui ne conçoit pas une femme comme "cerveau", d'un "couple" original, pionnier, novateur et progressif qui s'épanouit dans l'échange intellectuel nonobstant ou bravant les cadres sociétaux...

- Enfin, deux choses pour conclure : 1) j'aimerais pouvoir lever le doute sur l'existence réelle de cette femme... j'ose espérer qu'elle n'est pas là dans le film juste pour "faire vendre"... 2) je regrette un peu qu'il n'ait pas été dit ce que les autres membres de l'équipe sont devenus...

Icône main Imitation Game, réalisé par Morten Tyldum (norvégien), avec Benedict Cumberbatch, Keira Knightley, Matthew Goode. Musique d'Alexandre Desplat, d'après l’œuvre de Andrew Hodges.

Icône main Télérama, par Frédéric Strauss.
Icône main Les Inrockuptibles, par Jacquy Goldbeg.
Icône main Libération, par Clément Ghys, bien plus critique.

Imitation game - Alan Turing
Le mathématicien Alan Turing © Denis Van Waerebeke/The Pepin Press BV.

En tous cas, après ce film à l'affiche, un documentaire explore la vie passionnante d'Alan Turing, façon de réhabiliter ce mathématicien fantasque dont le rêve de construire un cerveau artificiel s'est concrétisé dans le décryptage des communications secrètes de l’armée allemande et, ce-faisant, peut-être décidé du sort de la Seconde Guerre mondiale... et pourtant traité si odieusement jusqu'à le mener au suicide.

Icône vidéo Comment les maths ont vaincu Hitler, réalisé par Denis van Waerebeke, ARTE, France, 2014, 60 min (Arte+7: 22.02-01.03.2015) et Alan Turin, un génie dans la guerre (Arte future).

samedi, janvier 31 2015

Moriarty en Super 8

Moriarty en super8

Magnifique, c'est tout !

Dans une atmosphère théâtrale, feutrée et western, on vit l'histoire d'une femme tiraillée entre deux hommes, deux histoires. Le tout nous donne le sentiment d'exhumer un trésor, qui nous rend d'autant plus heureux que l'on sait que la troupe revient bientôt bientôt. Prochain album Epitaph prévu pour mars prochain.



Icône vidéo Source : Nova - Mercredi 28 janvier 2015 par Sophie Marchand.


Copies d'écran du clip/court-métrage du titre " Julie Gold’s Candy Cane Tale ", paru sur l'album The Missing Room en 2011, filmé à la super 8 en 2012 au Théâtre de la Bastille à Paris.









mardi, janvier 27 2015

Devinette

Faut toujours voter rouge parce que ça rosit toujours !

Alors alors, c'est de qui cette citation ?? Hé bah... du père de François Morel.

Icône audio Daphnée Roulier reçoit François Morel dans la Vie est un Je (France Inter): François Morel, l'orfèvre, le 13/12/2014 à 19:20 - Durée : 00:32:46.

Icône audio Le billet de François Morel sur France Inter tous les vendredis à 8h55.

Icône main Le site officiel de François Morel.

lundi, janvier 26 2015

"Adballah, féministe discret"

A nous étrangler en entendant l'hommage de Christine Lagarde au défunt roi d'Arabie Saoudite Abdallah, qualifié de "grand défenseur des femmes" par la directrice du FMI.

Billet de Sophia Aram sur France Inter
Le billet d'humeur de Sophia Aram dans le 7/9, l’invité était Thomas Piketty (8h55 - 26 Janvier 2015).

" Merci Sophia Aram ! On rappelle à l'ancienne ministre, au hasard, que l'Arabie Saoudite est le dernier pays où les femmes sont interdites de conduire. Sophia Aram, ce matin sur France Inter, s'est payé Madame Lagarde, et les défenseurs d'une monarchie pétrolière confite dans son obscurantisme - cf : la torture du blogueur Raif Badawi qui a osé critiquer la police religieuse - pour notre plus grand plaisir. " (Causette)

Icône vidéo La réponse - en burqa - de Sophia Aram à Christine Lagarde.

mercredi, janvier 21 2015

Lettre à ma fille, au lendemain du 11 janvier 2015

Parce qu'il y a tellement de choses à trier, à lire, à réfléchir, à crier...
Je ne saurais dire si justement que d'autres.

Je veux me faire le relais de ce très beau texte qui, personnellement, m'émeut beaucoup.

Icône main « Lettre à ma fille, au lendemain du 11 janvier 2015 », par JMG Le Clézio. LE MONDE DES LIVRES | 14.01.2015 à 15h57 • Mis à jour le 17.01.2015 à 10h45.

mardi, janvier 20 2015

"La peur de la religion" par Salman Rushdie

« (...) Je suis aux côtés de «Charlie Hebdo», comme nous devons tous l’être, pour défendre l’art de la satire, qui a toujours été une arme pour la liberté et contre la tyrannie, la malhonnêteté et la stupidité. Le "respect de la religion" est devenue une formule signifiant "peur de la religion". Les religions, comme toutes les autres idées, méritent la critique, la satire et, oui, notre irrespect courageux.»

Icône main Revue de presse de l'Obs avec BiblioObs au lendemain du carnage qui a frappé l'hebdomadaire satirique.

Icône main Voir aussi : Nova lit pour Charlie - Lectures et références (Mardi 13 janvier 2015 par Marie Missou).

lundi, janvier 19 2015

Frappée en plein coeur !

La bêtise est partout, autour de nous, en nous...

Nous sommes tous Charlie © Aude Massot - Québéc Land

Je suis Nigéria

Je suis Charlie et MOI !!

Mon Chat'Charlie du 11 janvier - parce que j'ai levé a tête - bd Diderot, Paris.

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