La Panik d'Asnières en live

Tribulations incongrues d'une fille un peu floue...

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Palabres

Le mot palabre vient de l’espagnol palabra qui signifie parole ou plus généralement mot.

En Afrique, la palabre est une coutume de rencontre et de création ou de maintien de lien social. Elle apparaît comme une véritable institution sociale à laquelle participe toute ou partie de la communauté d'un village. Selon les régions, la palabre peut se tenir dans une maison traditionnelle appelée « case a palabre » (Toguna, Togouna ou To'guna au pays Dogon au Mali mais réservée aux hommes ; la « Grande demeure » en Afrique du Sud) ou sous un « arbre à palabres ». C'est un lieu de rassemblement à l'ombre duquel on s'exprime sur la vie en société, les problèmes du village, la politique, on règle les contentieux. Un lieu où les étudiants se réunissent pour discuter de leur vie sociale et universitaire (au Gabon) et où les enfants viennent écouter conter des histoires par un ancien du village.

Et voilà, dans ma case à moi, je vous invite toutes et tous à palabrer, échanger, confronter mes idées, mes envies, mes rêves et déconfitures... entre inspirations, découvertes ou gros loupés :)

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lundi, octobre 27 2014

Soirée Ravigotte

Si je t'attrape, je te mort ! Au programme ce samedi, une pièce de théâtre entre amis, suivie d'un resto avec récit de voyage sans image... et les mêmes amis !

De belles perspectives quand tout déraille. Ça commence par une grasse mat' assouvie comme je ne l'avais pas fantasmée... 6h... 7h... 9h... (...) 12h... et puis ça s'enchaîne sur un sms qui retoque le théâtre et me conforte dans mon réveil difficile. Je m'lève quand-même, à moitié culpabilisante ; je m'fais un déca - faute de vraie caféine - puis un thé ; je m'rallonge sur le canap' et me colle à mon fatras de lectures en tous genres... Je réchauffe une fois, deux fois le thé ; je ne sais plus ce qui passe en fond sonore radiophonique mais c'est reparti pour un long sommeil jusqu'à... 17h. Bah oui, c'est terrible c'te chienne de vie où les rtt et les we servent juste à dormir.

Christo & sa Ravigote
Bon bon bon, c'est pas tout ça (à dire avec l'intonation suisse !) mais va bien falloir s'bouger un peu qand-même ou bieeeeennnnn (toujours avec l'accent suisse !). Tête dans l'cul en mode 2 de tension, je décolle vers 18h40 et quelques... pour rejoindre mes amis chez Christo, à la Ravigotte. 19h45, on y est : cinq durs à cuire ! Comme d'hab chez Christo, bonne ambiance familiale et conviviale, les enfants, les copains-copines des enfants, les anciens du kayak, les amis d'enfance... et les clients qui se prêtent au jeu.

Et voilà qu'on commande, petit kir d'apéro, qu'on discute vite-fait - trop vite-fait - de la Norvège, alors c'était comment, ah ouais, super et sinon...
Eperon rocheux Trolltunga (Norvège)

Allez, un ch'tit coup, un autre coup et puis ça dévie... ça démarre doucement et puis ça s’enraille progressivement, ça se lâche, ça se démène, ça se déploie, ça s'extasie...
((/public/Palabres_Togouna/.Soiree_ambiance.resized_m.jpg

Des cahiers apparaissent subitement sur notre table... de paroles... de chansons... ah mais nonnnn, j'suis pas venue là pour chanter môa !!! J'suis venue pour me délayer goulûment du récit de voyage nordique... Bon, ok, allez, on va faire plaisir à ses amis et l'honneur est aux stars...
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Mais mais mais... la palme, l'oscar, l'award, le prix... que dis-je, le GÉRARD !, revient au lascar Vampiro de son nom de scène !! Et s'il n'existait pas, faudrait l'inventer !
Fredo, s'il n'existait pas, faudrait l'inventer !

Sacré boute-en-train que ce Fredo !!!
A l'origine, ce terme concernait la reproduction des chevaux. Un boute-en-train est donc un mâle qui est là pour amener au plaisir. Depuis, la locution "boute-en-train" désigne quelqu'un qui met de l'ambiance dans une soirée !

Le trio de troublions Et voilà-ti-pas le trio en action, j'ai nommé les troublions Berto, Christo et Fredo alias Vampiro !!

Au gré des pages, il faut que je vous avoue que j'ai découvert un groupe de dingue... les Poppys !! Hé oui, j'crois que j'étais pas née... Le régal de Christine, son premier 78 45 tours... :) ! M'enfin, c'est pas pour enfoncer mes amis... non, nonnnn !

Bon, une parmi d'autres mais j'y reviendrai en mode "spécial Bernard" !! Les ''Mains d'or'' de Bernard à la Fête de l'Huma, le 16 sept. dernier... j'y étais et c'était très émouvant vu le contexte...

Bon, allez, je ne résiste pas, un scoop rien que pour vous car je sais que vous êtes fans : Bordeaux : Serge le lama est invité à un match de water-polo et meurt noyé.

Sinon, pour la prochaine fois, je vous propose de réviser cette belle comptine suggérée par Maria pour soulager les trémolos de Berto : Mon p'tit quinquin !

{{Dors, Min p'tit quinquin,
Min p'tit pouchin, Min gros rojin
Te m'fras du chagrin
Si te n'dors point ch'qu'à d'main}}

Bon, faut-il que je vous prouve encore l'ambiance déchaînée, dantesque de la soirée ravigotesque ??? Hé bah voici que voilà notre soirée en live ! Heuhhh, non, désolée, censuré... fichier trop lourd, faut que je passe à l'exercice "montage" !

dimanche, août 31 2014

Après " C'est quoi l'bonheur "... c'est quoi la vie ?

Bah oui, parce que je ne comprends toujours pas pourquoi le discours dominant enseigne à ce point que la vie est précieuse et qu'on n'a jamais d'autre choix que de la consommer par les deux bouts puisque le temps nous est compté... ???

samedi, août 9 2014

Et pour vous, c'est quoi le bonheur ?

Le bonheur : terre promise, un documentaire de Laurent Hasse, poétique, singulier, attachant placé sous le signe du rêve, de l’évasion, de l’aventure et surtout, de la rencontre entre voyageurs… et sur la recherche du bonheur d'un bout à l'autre du pays...

Un jour la vie bascule, elle manque de s’arrêter et puis, après un temps d’hésitation, elle repart. Comment ne plus faire semblant de rien ? A la suite d'un accident de la route qui a failli lui coûter la vie, Laurent Hasse, réalisateur, a entrepris de traverser la France à pied, de la frontière espagnole, dans les Pyrénées orientales, jusqu’à Dunkerque, sur la mer du Nord, remontant la méridienne verte sur 1500 km et durant 82 jours, seul, sac au dos, en plein hiver, muni d'une caméra.

Durant ce périple, il s’est laissé surprendre par ses rencontres de hasard, des inconnus, des adolescents, des familles, des vieillards et des personnes isolées à qui, une fois le café de bienvenue avalé, il pose la même question : "Pour vous, c'est quoi le bonheur ?" Un voyage, donc, dans la France à l’écart des gros titres, maisons isolées, villages désertés, solitudes voulues ou subies, intelligence des voix, chaleur de l’accueil, beauté et saccage se succèdent au fil de la route...

Sa motivation, au départ, est double : s'intéresser aux gens et prendre une revanche et donner un sens à sa vie.

Partir à pied, pourquoi ? Depuis l’invention de la philosophie, nous savons que marcher facilite la réflexion, permet de lever le regard sur la beauté du monde et le visage de l’autre. Contraindre son corps aère l’esprit, le décrasse des pesanteurs de la consommation, le désenglue des faux besoins. Et qu’importe le chemin, l’important est de cheminer.

Partir en hiver, pourquoi ? Bénéficier de plus belles lumières, rasantes et éviter la cohue des touristes sur les sentiers. Besoin d'une démarche solitaire pour mieux apprécier les rencontres au fil du chemin. Il n'y avait rien de délibéré dans ces rencontres, fortuites et le fruit du hasard. S'il y a beaucoup de gens seuls dans le film, c'est probablement que les solitaires s'attirent comme des aimants ; lui étant seul, il était plus facile aux gens seuls de lui ouvrir leur porte que des familles accaparées par les tâches quotidiennes.

Pourquoi ce parti-pris de la campagne ? Tout simplement parce qu'il souhaitait aller vers ce qu'il ne connaissait pas, quelque chose de plus exotique que la ville qu'il regrette uniformisée partout en France et, paradoxalement, le royaume de l'anonymat. D'ailleurs, lui, dans sa pérégrination, a plus recherché le bonheur dans une certaine forme de sérénité, le silence de la campagne que dans les cris ou la liesse populaire qu'il montre dans le film comme une sorte de bouquet final. Le réalisateur dit lui-même que montrer la nature de près, en gros plans instantanés, "prendre le temps de regarder son environnement, participe à son bonheur et il espère, à celui des spectateurs".

Alors, cette longue marche lui a-t-il permis de mieux définir le bonheur ?

On passe sa vie à chercher le bonheur mais c'est ça qui est passionnant. C'est ce qui nous tient en vie justement. Ce doit être notre carotte, ce qui nous fait avancer, une quête perpétuelle, le graal. Finalement, c'est plus un film sur la vie que sur le bonheur lui-même. Ce voyage lui a apporté une certaine forme de sérénité, de zénitude, de sagesse même qui lui permet appréhender la vie autrement. Quelque soit la forme que peut prendre cette expérience, c'est une invitation à prendre le temps de penser à soi, à ce qu'on cherche vraiment et à ce qu'on veut vraiment dans la vie... à être maître de son existence plus qu'à la subir.

Et ça résonne comment en moi ?
Le documentaire m'a bien plu surtout parce qu'il aborde sur la forme et le fond une question existentielle et universelle ! Ça réveille en moi des envies, des rêves...

"Il n'y a pas de recette pour faire le premier pas, il faut juste le faire" (René Char).

Mais peut-être faudrait-il que je le regarde à nouveau pour mieux intégrer les dires, pensées et avis des uns et des autres car je ne suis pas sûre, finalement, d'en retenir un message en particulier. C'est d'ailleurs là-dessus que j'ai été un peu frustrée mais cela signifie peut-être simplement qu'il existe quasi autant de bonheur(s) que d'individus ! Et d'ailleurs, les réactions des gens "lambda" rencontrés on the road sont agréablement surprenantes et singulières. Mais, on ne sait rien du filmeur qui, pourtant, passe trois mois à requérir les avis des autres... alors ça laisse un peu pantois même si je comprends le parti pris de ne pas se livrer ni se montrer lui au profit des témoins mais, en fin de compte, je trouve qu'il ne se mouille pas trop par rapport à l'ambition qu'il donne à son voyage... Et puis, plus anecdotiquement, sa façon de parler ou plutôt son ton monocorde, tristoune et limite suicidaire, m'a un peu énervée et poussée à espérer qu'il trouve, en effet, un peu plus de bonheur par cette expérience...

Le bonheur, c'est d'abord utopique pour moi, en tous cas trop abstrait, trop sujet à r-évolution pour savoir ou pouvoir le définir. Si on passe sans doute sa vie à le chercher (intrinsèque à la nature humaine ?), je ne suis pas sûre qu'il s'agisse pour autant d'une quête passionnante et en faire une finalité est comme une épée de Damoclès...

Et vous, c'est quoi pour vous le bonheur ???

Sources :

Icône audio France Inter, l'Humeur vagabonde, 27/12/2012.
Icône vidéo France 24, L'entretien, 01/01/2013.
Icône audio France Inter, Partir avec, 23/09/2013.
Icône audio Radio Nova, 2H15 avant la fin du monde.
Icône vidéo La bande annonce du film.
Icône main Le Facebook du film : Le Bonheur... Terre promise.
Icône main Le blog du film : Le bonheur... Terre promise.

Icône audio Et, plus largement, sur la marche... France culture, Cultures monde, En avant marche en 4 épisodes.

jeudi, août 7 2014

Quand le pachyderme prend le pouvoir sur son corps...

Un docu, une émission plutôt, qui me taraude...

Dans la série « Les pouvoirs extraordinaires du corps humain », présentée par Michel Cymes (médecin bien connu du Magazine de la santé) et Adriana Karembeu, l'ex-mannequin, cette émission-là, s’intitulait « Prendre le pouvoir sur son corps ». Tiens tiens...
Chacun dans son rôle, lui de toubib médiatique et vulgarisateur et elle représentant le quidam moyen plein de bonne volonté, essaient de comprendre comment des hommes et des femmes repoussent leurs limites physiques en détaillant certains de leurs exploits.

Outre la « débauche » fashion-commerciale qui s'exprime - mine de rien - dans les fringues, marques et sponsors à l'écran... ce qui m'énerve au plus haut point, le reste est somme toute assez intéressant, plus pour ce que cela réveille en nous que pour ce qu'on y apprend réellement. Mais les notions scientifiques essentielles y sont vulgarisées de façon sympathique, légère, ludique et restent accessibles pour un large public.

Sans pouvoir faire la part des choses entre l'impact du reportage lui-même sur moi et l'emprise d'un contexte plus global de réflexions et autres constats au quotidien... cette émission a opéré la connexion et s'est ancrée en moi (malgré moi) pour m'interpeller voire me tarabuster... ou me secouer ?

Le végétalien le plus fort du monde ! Peut-être, est-ce le constat d'un échec à l’orée de la quarantaine... comme ce Rich Roll, avocat un peu bedonnant vers 40 ans qui, se sentant essoufflé rien qu’en montant des escaliers, a craint la crise cardiaque et a décidé de reprendre sa vie, son corps et sa santé en main. Pour rejeter la crise de la quarantaine et devenir l’un des hommes les plus forts du monde et se découvrir, il est devenu un triathlète de haut niveau et de surcroît végétalien ! Mais bon, bien qu'à l'honneur dans le reportage, ce n'est pas lui qui m'a marquée (lire aussi cet article Rich Roll ou le parcours idyllique d’un sportif de haut niveau végétalien, plutôt critique vis-à-vis du traitement de l'information dans l'émission).

La crise de la quarantaine ! Bon, voilà, je crois qu'il faut se rendre à l'évidence, le fossé se creuse, et avec toujours plus d'intensité, entre l'âge qu'on a dans la tête et celui que notre corps commence à nous rappeler... Et ô comble de mes démons, la conscience de plus en plus prégnante de ma propre dégénérescence, altercation inéluctable de mes capacités globales, mentales, physiques et neurologiques me renvoient à la vieillesse tant haïe... celle qui pue ! Hé bah oui, c'est comme ça, inexorablement, on atteint ses capacités mentales maximum à 30 ans, nos os commencent irrémédiablement à se fragiliser à partir de 35 ans tandis qu'à 60 ans, ce sont toutes nos capacités du corps et du cerveau qui s'amoindrissent.

Bon, donc, cette émission a bel et bien pour ambition de porter un message global, insinué tout au long du reportage comme la méthode Coué ou un mantra : vous pouvez prendre le pouvoir sur votre corps, quelque soit votre âge, quelque soit votre parcours, quelque soit votre profil !! Le principal est d'avoir la volonté à tout âge de la vie et de choisir un mode de vie approprié. Mais quel est donc le secret ? Avoir une bonne hygiène de vie !!! Bah voyons, quand on a dit ça, on a tout et rien dit...
Pour conjurer le sort, il faut conjuguer plusieurs facteurs : avoir un régime alimentaire équilibré et sain avec un max de légumes, avoir une activité physique régulière 20 min par jour, faire de la méditation 20 min par jour, tendre vers une meilleure gestion du sommeil, travailler et entretenir sa mémoire et, enfin, avoir une bonne dose d'optimisme, de curiosité et de sociabilité !

Alors par exemple, 20 min d'activité physique par jour (il n'est même pas dit « sport » ; cela peut être par exemple une marche rapide - genre marche nordique - d'1/2h tous les deux jours), permettrait de gagner 3 ans 1/2 à 4 ans 1/2 de vie ! Super, mais je n'aime pas ce type d'arguments qui mettent en avant la performance et là, en l’occurrence, une certaine forme de jeunisme ; cela me laisse dubitative. En fait, qu'est-ce qui compte : vivre longtemps ou tout simplement vivre bien ? Je suis contre l'équation "vivre longtemps = positif par essence". Non, non et non, ce n'est pas une finalité ! Bon ok, au quotidien, y a bon à prendre quand-même : cela permet de réduire le risque de diabète, d'hypertension artérielle et même la maladie d'Alzheimer car le sport augmente l'oxygène dans nos poumons puis dans le sang puis dans les muscles... et le cerveau est aussi un muscle. L'activité physique, on ne saurait le répéter, fait gagner en endurance, un meilleur souffle et diminue les risques cardio-vasculaires. Ce qui est « rigolo », c'est que la tension artérielle augmente pendant l'activité physique, c'est-à-dire la pression sanguine dans les vaisseaux, mais ensuite, en pratiquant régulièrement, la tension diminue dans la vie quotidienne ; c'est pourquoi les sportifs ont une plus basse tension que la moyenne. Mais l'activité physique est aussi et surtout un antidépresseur ! Mais oui, c'est simple, comme une réaction en chaîne : être bien dans son corps permet d'être bien dans sa tête et donc d'être optimiste et donc d'être content de soi et donc d'avoir une bonne estime de soi et donc d'être moins dépressif !!

Bon je passe sur la vieille de 91 ans qui est encore capable de faire l'équerre (fameuse posture de yoga très délicate qui requiert à la fois force et souplesse), qui se lance dans de nouveaux apprentissages tels que le tango ou la musique à 70 ans, qui latte ses jeunes partenaires de tennis de 70 piges, qui tente le saut en parachute tout nonagénaire qu'elle est...

... pour en venir au sommeil... ouiii, ouiiii et ouiiiii, je sais, cela me concerne. Celui-ci apporte le tonus, favorise les capacités d'apprentissage et de mémorisation, est bon pour le moral et la santé. J'ai découvert ainsi le métier de « somnologue » qui peut vous aider à cerner votre profil de dormeur, celui qui conditionne votre bien-être durant la journée et qu'on devrait mieux prendre en compte pour organiser nos activités en fonction de notre horloge interne.
Le sommeil, qu'on le veuille ou non, permet au cerveau d'emmagasiner et graver les apprentissages de telle sorte qu'on puisse en bénéficier le lendemain comme acquisitions et expérience. Oui, si l'on en manque, cela encourage les risques d'infection, le déficit immuno-déprimé, les sur-risques cardiaques. A cela, s'ajoutent les facteurs plus métaboliques tels que la prise de poids, les risques cardio-vasculaires, le diabète, etc. Il est donc ainsi prouvé que ceux qui dorment trop peu mais aussi ceux qui dorment trop (tout court), ont une espérance de vie plus courte ! Et toc !

Bon, donc on commence par une phase de « sommeil lent léger » (50% de la nuit). C'est l'endormissement où les mouvements oculaires sont rapides, où la température interne diminue, où la respiration ralentit, où les battements du cœur sont plus lents, où les muscles se détendent et où les vaisseaux superficiels se dilatent. Bref, c'est une séquence de 7 à 8 minutes qui programme le cerveau dans un autre mode permettant de commencer à traiter les informations, c'est-à-dire tout ce qu'on a fait dans la journée.

Ensuite, c'est la phase dite de « sommeil lent profond » (20% de la nuit) qui permet de constituer les apprentissages. C'est par exemple durant cette phase que sont produites les hormones de croissance et donc oui, les enfants grandissent durant la nuit (putain mais qui m'a empêché de dormir quand j'étais petite ??). Pour les adultes, cette phase permet de réparer les cellules abîmées.

Enfin, le « sommeil paradoxal » (25 % de la nuit) est la dernière phase d'un cycle de sommeil qui dure en général environ 1h30 et qui se reproduit au cours de la nuit. Il a cela de « paradoxal » qu'il oppose un corps profondément endormi comme paralysé, avec un tonus musculaire réduit à néant, à une sur-activité du cerveau. Cette phase est essentielle pour la mise en mémoire - ou pas - des moments affectifs de la journée, des émotions de la vie de tous les jours. Ainsi, idéalement, si l'on se réveille à la fin de ce cycle, on est censé avoir passé une bonne nuit, le sentiment d'avoir réfléchi, d'avoir les idées claires... Gloups.

Y a-t-il un cycle plus qualitatif qu'un autre au cours de la nuit ? Eh bien oui et encore oui, les premières heures de sommeil sont très bénéfiques. Rien qu'au cours de la première heure, on récupère 50% et la moitié des performances de la journée ; autrement dit, ça recharge très vite et beaucoup les batteries !

Bon, oui, donc, voilà, vous l'aurez compris tout comme moi, le sommeil est une fonction physiologique indispensable comme la respiration et le battement du cœur. Il est vital et d'ailleurs, il existe dans tout le règne animal. Par conséquent, oserais-je le rappeler, le manque de sommeil altère nos capacités...

Dans le règne animal, cela dépend d'au moins trois critères : le milieu naturel, le régime alimentaire et le risque de se faire attaquer par des prédateurs.
La palme du plus long dormeur revient à la chauve-souris qui a besoin de dormir 20h/jour soit 80% de son temps, ce qui lui permet d'économiser son énergie. Il est un fait reconnu qu'elle a un système immunitaire plus performant que la normale.
Le tigre, dont la position en haut de la chaîne alimentaire lui permet de faire de longues siestes sans craindre pour sa survie, a besoin de 16h de sommeil par jour. Celui-ci lui est alors indispensable pour reprendre des forces avant la prochaine attaque.
Il est un autre félin qui se prendrait encore pour son aïeul le tigre en dormant tout autant que lui, j'ai nommé le chat et qui plus est le chat domestique... rusé et chasseur de croquettes, il a gardé pour habitude d'exprimer sa félinité en étant surtout actif la nuit.
L'éléphant, quant à lui herbivore, ne dort que 4h par nuit car il a besoin d'au moins 16 à 20h pour se procurer, vu son gabarit, ses 200 kg de nourriture par jour.
Le record du minimum de sommeil est détenu par la girafe avec seulement 2h par jour. Les herbivores ont un sommeil léger car ils sont plus en danger. La girafe a opté pour le sommeil fragmenté : elle fait des micro-siestes de 5 minutes d’affilée pour rester sur le qui-vive. Certains humains ont d'ailleurs adopté ce sommeil morcelé qu'on appelle polyphasique pour s’adapter à certaines situations, notamment les navigateurs en solitaire.
Mais plus dingue encore, le dauphin ne dort que d'un œil car il se noierait s'il s'assoupissait ! Seule une moitié du cerveau, en effet, ne s'endort tandis que l'autre hémisphère cérébrale assure le contrôle des fonctions vitales.

Et l'Homme dans tout ça ? Les nouveaux-nés ont besoin de 16h/jour, les enfants de 10 ans de 10h et les adultes environ de 7-8 h. On constate aujourd'hui, avec les aléas du travail, les évolutions de la vie sociale, etc., que l'Homme a perdu 1h de sommeil en 150 ans. Les périodes de sommeil sont cruciales pour la reconstruction des réserves énergétiques et la stabilisation ou l'augmentation du système de défense immunitaire. Un déficit ou la privation de même une heure de sommeil chez un individu induit une diminution des lymphocytes, ces fameuses cellules qui permettent au corps de se défendre contre les agressions par les bactéries et les virus.

Il faut savoir que la part du génétique face au sommeil est de l'ordre de 20-25 % et que si la privation entraîne le stress, la maladie voire la mort, on a tout intérêt à entretenir notre optimisme (production de sérotonine, l'hormone du bien-être). C'est Anouk Grimberg qui dit que la joie est contagieuse et qu'elle aime écouter Dalida pour s'en donner ! Bon, c'est une digression que je ne vais pas creuser ici car comment une suicidaire s'étant suicidée peut-elle avoir donné tant de joie sans avoir été optimiste pour elle-même ? Le bonheur exprimé par ses chansons n'a pas suffi à cacher le profond désespoir qui l'habitait. Il est coutume de dire que les plus grands comiques sont, dans la vie, plutôt tristes ou torturés. Mais bref.

Donc, pour finir, il me faut encore vanter les pouvoirs de la méditation... qui nécessite un minimum d'attention, d'altruisme, de bienveillance, de compassion et de liberté intérieure (dixit Matthieu Ricard !). 20 minutes par jour suffisent à renforcer le système immunitaire, à ralentir le processus du vieillissement, à mieux gérer ses émotions, son stress et à prendre du recul par rapport aux cascades d'émotions. Il est même prouvé que la méditation modifie la structure-même du cerveau dans le sens où des zones peuvent s'y développer. En tous cas, elle améliore certainement les aptitudes intellectuelles.

Quelle synthèse puis-je faire ? Bah, hélas, je m'apparente plutôt aux pachydermes qu'aux félins... Les premiers sont une construction à partir de termes en grec ancien signifiant « épais et gros » et « peau épaisse ». En français courant, le terme « pachyderme » désigne plus particulièrement les éléphants, plus rarement les rhinocéros et les hippopotames ; leur point commun est d'avoir à la fois la peau très épaisse et deux défenses en ivoire. Le mot est également utilisé pour qualifier les individus gros ou maladroits, d'une manière moins péjorative que le terme de lourdeau.

Tout cela est donc conforté par le fait que je consacre une bonne partie de mon temps à la recherche de produits énergétiques, essentiellement dans des réserves de chasse appelées « supérettes » et que l'autre partie de mon temps, encore plus importante, consiste à rester sédentaire face à un écran dans un bureau congestionné... Alors, dans ces conditions de vie urbaine extrême, j'entretiens plutôt le stress et le pessimisme et je lorgne, sur mon sommeil, pour compenser tout ça ! J'ai donc tout bien compris mais c'est mon côté rebelle anti-scout !

dimanche, août 3 2014

Qu'est-ce qui m'empêche d'être moi-même ?

L'horoscope de Rob !

Mmmhhh, nourrir mon propre génie en m'inspirant des héros qui m'ont émue et des maîtres qui m'ont marquée, en m'appropriant leur puissance créatrice et, enfin, en ravivant leur influence sur moi...

J'en déduis que Rob est menteur, il sous-entend que j'ai un ou du génie en moi... et s'il avait raison, il serait en tous cas réaliste car il dit bien que ce génie ne se suffit pas à lui-même...

Ce soir, j'écoutais l'Atelier d'Anouk Grimberg à FI, qui disait que la joie était contagieuse en parlant de la zik de Dalida... je m'interroge, comment une suicidée peut-elle avoir suscité tant de joie... ? Mais bon, sinon, j'ai bien aimé comme elle a clôt l'entretien : « Portez-vous bien. Révolutionnez-vous bien. Ne soyez pas propriétaires de vous-mêmes. »

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International.

lundi, juillet 28 2014

Mais de quel tonneau suis-je donc ?!

L'horoscope de Rob !

Mouais mouais mouais... Si j'en comprends la substantifique moelle, je serais parvenue à l'âge où j'ai justement suffisamment "infusé", "vinifié" pour qu'on puisse dire, elle s'est assagie avec l'âge... Argh, terrible, d'autant que je ne sais même pas de quoi on parle !!

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International.

mardi, juillet 22 2014

Ainsi parlait Zarathoustra

L'horoscope de Rob !

Que voulait donc dire Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra (Prologue, paragraphe 5) ?

Bah, que le chaos est synonyme de désordre ; être au plus bas ; avoir le moral dans les chaussettes ; sombrer... mais aussi que même au plus profond du trou, une lueur persiste ; que du chaos naît la lumière ; qu'il faut toucher le fond pour remonter ; qu'après une petite mort, une petite renaissance ; après l'hiver, le printemps ; se retrouver cul à terre et ressusciter... C'est comme une promesse d'éclosion, une façon de dire que le chaos est souvent source de vie et de création (artistique).

Mais "Si l’on en croit Zarathoustra, de la qualité du chaos dépendrait la valeur de l’étoile à venir. De l’aptitude au chaos, de la capacité à accueillir et à entretenir le chaos en soi, procéderait l’éclat dansant de l’étoile."

J'ai donc toutes mes chances d'avoir alors la plus belle des étoiles dansantes de toutes les galaxies inter-planétaires !!! Encore faudrait-il savoir pour quand... ??

Icône main Le pouvoir de fascination de cette phrase reste intact !

... et non non et non et re-nonnnnnn, le Gémeau ne peut en aucun cas être rapproché, comparé ni assimilé au Scorpion... c'est tout simplement une incohérence, une ineptie, que dis-je... une improbabilité existentielle !!!

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International.

vendredi, juillet 4 2014

Minutieuse, pointilleuse, perfectionniste...

Que me dit Rob pour les jours à venir ?

Horoscope_Rob_Brezny_201407_03-09.png

Grrr, mais quels pourraient être ces détails qui m'assureront, dans quelques mois, un maximum de liberté de mouvement... ??

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International.

samedi, juin 28 2014

Entre l'idéalisme et l'impossible

Ah la la, j'ai zappé celui de la semaine dernière... grrr ! Ça va manquer à mon étude ! Mais quoi ? Vous en doutez ? De l'intérêt de collecter ces horos de semaine en semaine ? Mais pardi, je m’attelle pourtant à une étude d'impact non moins conséquente et qui va révolutionner le domaine de la science et de la parascience !!

Argumentaire, note d'intention, profession de foi : il s'agit bien d'étudier au travers d'un corpus inédit - d'élite avec Rob et populaire avec les 3 canards de mon trajet quotidien - appliqué à un panel conscrit aux Gémeaux tous décans confondus, les médiations de l'histoire d'un groupe transcendant l'individu, à l’ère du numérique, les politiques de la mémoire, les appropriations sociales du passé en amont et en aval des politiques horoscopales... Vaste programme !!

Ce projet doit répondre également aux deux thèmes structurants suivants : - « Relations au passé : représentations et évaluations »; - « Connaissance active du futur : pratiques et outils de transmission ». Très très sérieux...

Revenons à nos moutons, que me dit Rob pour les jours à venir ?

L'horoscope de Rob !

Alors, qu'est-ce que " vivre en Utopie " ? Avec sa majuscule, un espace géographique, comme on dirait " vivre en Bolivie " ? Bof... il se trouve que le mot utopie vient du grec " en aucun lieu " !
Ou alors " vivre en utopie " comme " vivre en autarcie" ? Non, ce dernier terme désignant le " système économique d'un territoire géographiquement défini " s'avère bien trop pragmatique...
Ou alors comme " vivre en liberté" ce qui se rapprocherait d'une notion plus conceptuelle... à l'inverse même de " vivre en cage "...
Aussi bizarre qu'étrange, l'utopie revêt deux assertions opposées : une réalité idéale, parfaite et sans défaut mais aussi une réalité difficilement admissible et donc disqualifiante, irrationnelle.

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International.

jeudi, avril 24 2014

Et toi, à quelle autorité t'en remettrais-tu?

L'horoscope de Rob ! du 24 au 30 avril 2014 - A méditer cette semaine : Dans le doute, certains se demandent “Que ferait Jésus?”, d'autres “Que ferait le Bouddha?". Et toi, à quelle autorité t'en remettrais-tu?

L'horoscope de Rob !

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International

jeudi, avril 17 2014

Tu sais ce qu’il faut faire et à quel moment le faire !

L'horoscope de Rob ! du 17 au 23 avril 2014 - A méditer cette semaine : Pars du principe que tu sais ce qu’il faut faire et à quel moment le faire.

L'horoscope de Rob !

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International

Mes horos de la semaine !

vendredi, avril 11 2014

Mélanie de Biasio à la Cigale

Mélanie De Biasio, concert, La Cigale, 10 avril 2014 Découverte récemment mais trop kiffé alors j'y vais, motivée, en semaine, toute seule, à 25 € pas donné !

Mélanie De Biasio, album No Deal C'est grâce à No deal, son deuxième album (sorti en octobre 2013), que je découvre dans une sélection FIP cette musicienne, flûtiste, chanteuse et compositrice belge, accompagnée de Pascal Paulus aux claviers, Dre Pallemaerts à la batterie et Pascal Mohy au piano. Je suis séduite par cet album sombre et élégant, ses compositions « d'ombre et de crépuscule » qui doivent, selon ses mots, « prendre le temps de raconter une histoire, aller vers l’épure et donner au chaos le temps d’arriver ».

Mélanie De Biasio, concert, La Cigale, 10 avril 2014
Tout au long du concert, mes impressions se confirment. Mélanie, dépourvue de minauderies, sait jouer avec les atmosphères au travers de mélopées envoûtantes et de sa voix douce, grave et sensuelle. En découlent une gravité majestueuse, un chant ombrageux et profond, intense et envoûtant, une réelle invitation à l’apesanteur et à la rêverie.

Mélanie De Biasio, mains Deux choses me marquent, me touchent, m'atteignent particulièrement : ses silences, d'une part, qui mettent en valeur son chant minimaliste accompagné parfois de la flûte traversière, qu'elle joue ici avec son corps dans des mouvements ondulatoires et ses mains, d'autre part, qui occupent l'espace, très expressives. Une leçon d'intensité aussi hypnotique qu'inquiétante.


Mélanie De Biasio, mains

Seule ombre au tableau, la salle, La Cigale, son public qui m'a gâché une partie du concert.
Déjà, j'arrive, 2e étage, balcons, côté pair, place E30, c'est-à-dire bien trop à gauche pour voir quelque chose de la scène, pas terrible, j'suis déçue mais bon, c'est comme ça. De toutes façons, en réservant sur le net, y avait pas moyen de choisir sa place... Visiblement, le concert va commencer - tout au moins la 1e partie - et il reste un certain nombre de places vides que tout le monde essaie de s'approprier... Ça met l'ambiance « charognes » dès le départ ! En tous cas, j'admire les nanas qui font l’accueil et le placement du public : « Veuillez garder vos places, ce n'est qu'après l'entracte que les places vides pourront éventuellement être réattribuées ». Au final, j'essaie moi aussi, comme les autres mouches à merde, d'avoir mieux mais j'aime pas trop parce que ça me met le stress : « De toutes façons, vous devrez bouger puisque ce ne sont que des invitations et qu'ils sont là, au bar, et viendront prendre leur place ». Finalement, je demande à la placeuse ce qu'il en est des strapontins... et elle me dit, avec un petit rictus complice, qu'au 3e rang, ce devrait le faire... Elle a eu raison et moi j'ai eu une meilleure place et même satisfaisante au final.

Mélanie De Biasio, concert

En fait, il y avait tout un quota de place réservées « invitations », parmi les mieux du balcon central et alors là, je ne peux malheureusement aller au-delà du cliché... et, franchement, ça me débecte. C'est vraiment à la carte, les gens arrivent quand ils veulent, et c'est pas seulement un retard académique... non seulement ils arrivent après le début du concert mais alors surtout après la 1e partie qu'ils ne daignent pas "subir" si j'en déduis le message, et puis ensuite, carrément, c'est à tout moment. Certains arrivaient encore 1/2 h avant la fin (le concert de Mélanie à proprement parler a duré 1h30). Et vas-y que je me lève, que je vais aux chiottes, que je vais au bar et que je reviens avec ma pinte de bière, que je discute, que j'échange de place, etc. - en plein concert - moi, ça me dépasse. Alors, ce sont des espèces de VIP des boîtes de prod, de Virgin, etc, surtout des mecs, plutôt bobos, " profil homo " sans vouloir tomber dans la discrimination ... qui passent plus de temps à envoyer des selfies et tweets en live qu'à s'imprégner du moment... Ça m'horrifie, d'autant que ce sont eux qui "décident", si je comprends bien : ils aiment, ils promeuvent, ils achètent, ils diffusent, etc. Qu'est-ce que cela signifie tout ça, quelle mondanité, quelle complaisance et qu'en est-il réellement du respect de l'artiste ? Moi, ces allers-et-venues m'ont distraite tout au long du concert et, franchement, ça m'a gâché une partie de ce précieux moment unique pour lequel moi je paye !!!

Icône vidéo Concert Live à Fip du 6 février 2104
Icône vidéo Session Deezer

jeudi, avril 10 2014

Comment créer quelque chose ex nihilo ?

L'horoscope de Rob ! du 10 au 16 avril 2014 - A méditer cette semaine : Comment créer quelque chose ex nihilo ?

L'horoscope de Rob !

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International

Mes horos de la semaine !

jeudi, avril 3 2014

Dans quel domaine de ta vie choisiras-tu de cesser de faire semblant ?

L'horoscope de Rob ! Du 3 au 9 avril 2014 - A méditer cette semaine : Dans quel domaine de ta vie choisiras-tu de cesser de faire semblant ?

L'horoscope de Rob !

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International

Mes horos de la semaine !

lundi, mars 31 2014

Elections municipales 30 mars 2014 (2d tour)

Depuis le 1er tour, je m'interroge beaucoup sur la finalité qu'aura mon vote au 2d tour. Le dilemme n'est pas simple. D'un côté, je souhaite rester fidèle à mon choix de ne soutenir personne puisque personne ne me propose quelque chose de satisfaisant. Cela participe ainsi à sanctionner la gauche qui n'en a que le nom et ce, de façon univoque. Mais ce faisant, je prends le risque de transposer une analyse politique "nationale" sur une élection locale. Ce qui, "déontologiquement" - et le terme est bien fort au regard des énergumènes et de l'enjeu en question - ne me réjouit pas non plus car je prends le risque là de ne pas prendre en compte les efforts et les résultats qui peuvent être, indépendamment de l'étiquette politique, louables. Autre facteur de malaise, prendre le risque de laisser passer trop facilement un pourri révoltant.

Que penser, que faire ? Ce type de dilemme s'est déjà produit, encore plus fort, encore plus grave, à des élections présidentielles passées... La leçon en avait été de ne plus vendre son âme au diable... Peut-être que la solution est donc de rester fidèle à ses idées, à ses valeurs, sans autre compromis aucun.

Carte d'électrice de TatElections municipales 30 mars 2014 A 21h30, les résultats sont toujours incertains car extrêmement serrés à Asnières. D'après l'état du dépouillement à 21h30, la liste de Manuel Aeschlimann arrive en tête dans 4 bureaux sur les 6 premiers (LeParisien.fr). A 22h17, toujours aucun résultat officiel...

Deux choses m'insupportent au plus haut point :

  1. Toute la soirée électorale que j'écoute sur France inter est focalisée sur le FN... sur le fait qu'ils ont gagné 11 communes !! mais sans jamais remettre ces résultats dans le contexte national...

Comme l'analyse le politologue Jean-Yves Dormagen, professeur de science politique à l’université Montpellier-1, il faut " relativiser les résultats frontistes, jugeant que le parti de Marine Le Pen n'a conquis que des petites ou moyennes villes ".

--> Le Front national a gagné de nouvelles mairies. Faut-il pour autant parler de déferlante ?

Je ne pense pas. Si on regarde les choses froidement, le FN reste une force assez faible au niveau municipal. Il remporte des villes petites ou moyennes − rien à voir avec Toulon, où il s’était imposé en 1995. Et le nombre de communes conquises reste très faible par rapport aux 980 villes de plus de 10 000 habitants. En fait, ces victoires sont la moindre des choses pour un parti qui réalise régulièrement entre 15% et 20% lors des élections nationales. Le FN retrouve tout simplement son niveau des années 90, avant la scission mégrétiste, le siphonnage sarkozyste et les difficultés financières qu’il a connues dans les années 2000.

--> Les autres partis de gauche ont-ils profité de cette hostilité ?

Encore une fois, la principale caractéristique des électeurs de gauche, ce soir, c’est leur abstentionnisme. Mais l’on voit que, là où une offre politique de gauche alternative au PS existe, elle a effectivement obtenu de bons résultats.

Icône main Interview du politologue Jean-Yves Dormagen, propos recueillis par Dominique ALBERTINI 30 mars 2014 à 21:41 (Mis à jour : 30 mars 2014 à 22:06).

  1. Le déni des procédures électorales officielles au profit des jeux d'appareil...

Par exemple sur Paris, on annonce déjà la victoire d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, succédant, première femme, à Bertrand Delanoë. Or, les résultats de ce second tour ne concernent que la mairie de son arrondissement ! Il faut normalement attendre la suite de ces élections pour que chacun des conseils municipaux d'arrondissement se réunissent et se répartissent entre conseillers d’arrondissement et conseillers municipaux, ces derniers seulement éliront le/la maire de Paris (une élection qui d'ailleurs échappe au vote direct des Parisiens)... Or, les résultats de tous les arrondissements parisiens ne sont même pas encore prononcés officiellement qu'on annonce déjà A. Hidalgo à la tête de la Ville... Les jeux sont faits, indépendamment des procédures électives légales... grrr, un truc de plus qui me révolte, avec ces médias charogne qui encouragent ce non-exemple, ce non-modèle, de communication...

Certes, à Paris comme ailleurs, aucun électeur de France n'élit le maire mais des listes de conseillers municipaux. Ensuite, c'est le conseil municipal qui élit le maire. La particularité à Paris, c'est qu'une partie des élus de tous les arrondissements forme un conseil municipal alors que les autres participent aux conseils d'arrondissements.

Ce qui me révolte ce soir, c'est que ces fameux conseillers municipaux (et non pas d'arrondissement) ne se sont pas encore réunis pour élire le maire - et qu'en plus, les résultats d'élections ne sont même pas encore définitifs et officiels pour tous les arrondissements - qu'on annonce déjà la gagnante du tout Paris !

Et voilà, ce qu'on peut lire un peu partout :
" 23h20 - Bertrand Delanoë félicite Anne Hidalgo. Une femme maire de Paris, une fois de plus les Parisiens sont des précurseurs, s'est réjoui l'édile sortant, Bertrand Delanoë. (''Nouvel obs''. Temps réel)."
" Anne Hidalgo, est à 54 ans, la première femme maire de Paris. " (Paris : la socialiste Anne Hidalgo remporte la mairie. Le Monde.fr | 30.03.2014 à 22h21 • Mis à jour le 30.03.2014 à 23h15).

Comment peut-on annoncer le résultat d'une élection qui n'a même pas eu lieu ?? C'est cela que je dénonce ! Et, en outre, ce qui est aberrant, c'est de parler de la lutte entre A.Hidalgo et N.KM alors qu'il s'agit de multiples luttes entre des listes différentes dans des arrondissements différents.

Quelque part, je prends ça comme un mode de communication très méprisant vis-à-vis du peuple à qui l'on reproche si facilement son abstentionnisme, son caractère insuffisamment politisé, responsabilisé, citoyen quoi... mais l'exemple n'est jamais donné !!!!!!!!

A côté de ça, le truc majeur de l'élection en région parisienne n'est même pas évoqué : le fait que la métropole du grand Paris mise en place par le PS au profit de Bartolone, allait tomber dans les mains de la droite et que donc, Hollande vient de faire cadeau d'un poste exécutif sur une population de 6M d'habitants à la droite. 25% du PIB, 10% de la population dans les mains d'un seul gus de l'opposition ; formidable tribune contre le pouvoir !

Une heure du mat et quelques et enfin, la publication d'un résultat...

Six ans après être passée à gauche, à la faveur d'un large rassemblement de la droite au PS, Asnières bascule à nouveau à droite. Mais il aura fallu attendre 23 heures pour connaître le dénouement du second tour de ces élections municipales. Les résultats, extrêmement serrés, donnent la liste de l'ex-député maire UMP, Manuel Aeschlimann gagnante avec 70 voix d'avance seulement sur son adversaire Sébastien Pietrasanta, maire sortant PS. La liste du premier récolte 50,12 % des voix, celle du second 49,87 %.

Icône main Municipales à Asnières : la revanche d'Aeschlimann - Fanny Delporte | Publié le 30.03.2014, 21h09 | Mise à jour : 31.03.2014, 01h02.

Résultats définitifs :
Elections municipales 30 mars 2014

samedi, mars 22 2014

Elections municipales 23 mars 2014 (1er tour)

Elections municipales 23 mars 2014 Après quelques semaines d'animation militante locale entre les "bleus flashy", les "roses fanés" et les "rouges" invisibles, en fait, à Asnières... tout ce petit monde, assez mondain faut l'dire, à la gare d'Asnières, matin et soir...

Un petit point sur l'offre électorale d'Asnières à la veille des élections, premier tour : hier, j'ai donc reçu dans ma boîte aux lettres l'enveloppe contenant les listes présentées sur ma ville soit 7 listes allant de l'extrême droite à la "gauche" institutionnelle.

  • Henri Massol Liste indépendante du front municipal pour Asnières, non à l'UMPS --> vu la prose doit être FN.
  • Manuel Aeschlimann Liste officielle du rassemblement de la droite du centre et de la société civile soutenue par UMP, UDI, 100% Asnières et PCD.
  • Cyrille Déchenoix Liste divers droite et centre soutenue par UMP, UDI, Divers droite.
  • Josiane Fisher Liste Asnières devant soutenue par UDI, Alliance centriste, PArti radical, Centre droit, Indépendants, Divers droite et Debout la République.
  • Blanche Mühlmann Liste Au centre de notre ville soutenue par Citoyens & Indépendants, Écologie démocratie et Mouvement démocratie et pleinement soutenue par le Mouvement démocrate de F. Bayrou.
  • Sébastien Pietrasanta, Liste Asnières rassemblée soutenue par Des citoyens asnièrois au-delà des clivages, PS, Parti radical de gauche, MRC, Europe écologie les verts. -->Sortant PS
  • Francis Pourbagher Liste Asnièrois avant tout ! "Liste citoyenne" de "personnalités issues de la société civile"... soutenue par personne. Un truc bisounours et hyper light, genre asso de parents de quartier soucieuse de ses aînés...

Malgré l'exceptionnelle victoire de circonstance de Sébastien Pietrasanta (PS) contre le maire sortant, Manuel Aeschlimann (UMP) en 2008, la ville reste un bastion de droite dans l'âme : sur 7 listes, 5 sont clairement à droite, 1 centre gauche et 1 non identifiée. 2 seulement sont portées par des femmes.

Bastion de droite depuis 1959, Asnières-sur-Seine est passée à gauche aux dernières élections, en plein sarkozysme triomphant, mais pas pour de bonnes raisons, ai-je envie de dire. Sa victoire sur le mot d'ordre "tout sauf Aeschlimann" est loin d'incarner les valeurs de gauche mais juste le résultat d'un vote de contradiction, d'un vote de ras-le-bol contre le mandat écoulé où le maire a tout de même réussi à se mettre à dos tout le monde. Ainsi, n'a-t-il pas résisté au front uni qui s'est dressé face à lui dans une alliance tripartite baptisée "Le Grand rassemblement pour Asnières" grâce à laquelle le socialiste Sébastien Pietrasanta associé à Josiane Fischer (Divers-droite) et à Christian Leblond (Modem) a pu être élu avec 51,87% des suffrages.

Qu'en est-il aujourd'hui ? Asnières est célèbre pour ses hommes politiques condamnés (Aeschlimann est un repris de justice) et ses querelles politiciennes (comme partout, j'ai envie de dire). Et si c'est bonnet blanc et blanc bonnet entre Aeschlimann et Déchenoix, Pietrasanta doit, cette fois-ci, rassembler les électeurs en son seul nom... Aura-t-il réussi à ancrer durablement la ville à gauche ? Sachant qu'en plus, ce dernier est un soutien de Valls, qui a récemment dit que les Roms étaient une population non intégrable, niant l'individu et le condamnant au nom de son appartenance à une ethnie, une religion ou une communauté, on peut juste souligner que c'est à l'opposé des valeurs de gauche...

Voilà, en conclusion, aucune alternative de vote !!

Icône main Aujourd'hui, premier tour des élections municipales, pensez à votre carte d'électeur ! Celle-ci date de 1834, elle n'est plus valable...
Carte d'électeur de 1834 (1J332) © Archives départementales des Hauts-de-Seine.

Alors, vers 13-14h, j'y suis allée - entre deux précipitations - munie de ma carte d’électrice et de la carte d'identité, bureau 39. Je pioche chacune des listes présentes sur la table d’accueil. Une fois dans l'isoloir, un gros doute s'empare de moi et génère une bonne angoisse spontanée ! J'envoie même un sms à Bertrand pour lui demander si une enveloppe vide est considérée comme un vote "nul" ou "blanc" ?? Pas de réponse immédiate, je commence à m'dire qu'ils vont se demander ce que je fous donc dans cet isoloir, j'hésite à m'en aller pour me renseigner... en même temps, je ne sais pas s'ils peuvent me répondre eu égard au "secret" du vote... et finalement, je me fous la pression et je vote.

J'entends qu'ils ont besoin encore de 2 personnes pour le dépouillement mais, cette fois-ci, je ne me propose pas, l'enjeu n'étant pas suffisamment motivant.

Je sors du bureau 39, je repasse devant la mairie, la lumière du ciel est intéressante entre ombres noires et éclaircies et le vent qui toise... la réponse de Bertrand cingle... c'est "nul".

Me voilà dégoûtée, dépitée, révoltée... Hé voilà, je suis vraiment trop nulle, débile et gourde comme il n'en existe pas d'autre dans tout l'univers ! Après réflexion, je suis davantage révoltée contre le système plutôt que contre moi-même. En effet, il n'est pas normal qu'il n'y ait pas sur la table d’accueil, aux côtés des listes présentées, une pile de feuilles blanches !! Je comprends donc qu'en ne le rendant pas visible donc possible, c'est un choix stratégique de ne pas encourager le vote blanc. Celui-ci est pourtant à égalité des autres et même les machines à voter (peut-être le seul point positif de ce système électronique) le proposent ! J'en déduis que c'est encore plus démoniaque que cela : en ne proposant pas clairement ce choix de vote, c'est encourager le vote nul car les gens se planteront, comme moi ! Or, le vote nul, n'a aucun sens et ne reflète pas une démarche civique consciente ! De surcroît, il n'est pas comptabilisé... contrairement au vote blanc qui l'est même s'il n'est pas rendu public.

Alors, voilà, je noie ma culpabilité dans quelques Saint-Erwan ... jusqu'à ce que je vérifie sur le net, par acquis de conscience : abstention - blanc - nul ?

L'abstention consiste à ne pas participer à une élection ou à des opérations de référendum. Elle traduit soit un désintérêt total pour la vie publique, soit un choix politique actif consistant à ne pas se prononcer afin de montrer son désaccord. Néanmoins, l'abstention semble traduire une crise de la représentation et peut poser la question de la légitimité du pouvoir politique élu avec une faible participation.

Le vote nul correspond à des bulletins déchirés ou annotés qui ne sont pas pris en compte dans les résultats de l'élection. Il est parfois difficile d'interpréter le sens d'un vote nul. L'électeur n'a pas forcément souhaité que son vote soit nul (il a cru, par exemple, qu'une mention manuscrite ajoutée n'aurait aucune incidence). Mais il arrive également que l'électeur ait volontairement déposé un bulletin nul pour manifester son opposition aux différents candidats et programmes présentés.

Le vote blanc consiste à déposer dans l'urne une enveloppe vide ou contenant un bulletin dépourvu de tout nom de candidat (ou de toute indication dans le cas d'un référendum). Ce type de vote indique une volonté de se démarquer du choix proposé par l'élection.

C'est la dernière élection où le vote blanc ne sera pas comptabilisé dans les résultats officiels. Pour cette fois-ci encore, le vote blanc est comptabilisé dans les votants mais pas dans les exprimés. Cela veut dire que ces votes sont quand-même analysés par les politiques même s'ils ne sont pas remontés au public.

Aux prochaines élections, le vote blanc sera reconnu : depuis la loi du 21 février 2014 visant à reconnaître le vote blanc aux élections, les bulletins blancs seront, à compter du 1er avril 2014, décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tel au procès verbal dressé par les responsables du bureau de vote. Mais, comme auparavant, ils ne seront pas pris en compte dans le nombre des suffrages exprimés (ensemble des bulletins moins les votes blancs et nuls).

Cette loi est l'aboutissement d'une proposition de loi déposée à l'Assemblée nationale en juillet 2012 qui avait pour objectif de faire reconnaître que le vote blanc est un acte citoyen qui se distingue de l'abstention – l'électeur s'étant déplacé jusqu'à son bureau de vote – et exprime une volonté politique de participer au scrutin pour dire son refus de choisir entre les candidats en lice. La prise en compte du vote blanc pourrait permettre de faire reculer le taux d'abstention.

Oups, truc de ouf, suis sauvée !!!

Asnières : résultats du 1er tour des élections municipales du 23 mars 2014 La soirée avance, Lionel en mairie me confirme les premières estimations : 1) Pietrasanta et 2) Aeschlimann. Ces résultats sont officiellement validés le lendemain. Tout va dépendre des alliances mises en place pour le 2d tour mais on peut supposer que c'est Aeschlimann qui passera... Incredible :(

dimanche, février 23 2014

Chats noirs, Chiens blancs

Bd Chats noirs Chiens blancs Dans cette BD de Vanna Vinci, Chats noirs Chiens blancs, c'est l'histoire de Gilla, une jeune femme italienne qui, à 20 piges, est déjà lasse de sa vie quotidienne : elle tourne en rond dans sa ville natale et ne supporte plus son petit ami avec qui elle reste "par habitude". Elle décide donc, du jour au lendemain, de partir pour Paris, où elle dit vouloir suivre un cours de photographie. En réalité, Gilla veut juste fuir cette vie qui l'ennuie. (...)

Bd Chats noirs Chiens blancs J'ai plongé dru dans cette histoire à plusieurs niveaux : entre cette Italienne à Paris qui a besoin d'expérimenter, tel un bizutage, le passage de l'adolescence vers l'age adulte et cette autre génération, qu'elle côtoie, de soixante-huitards n'assumant pas d'aller vers l'age de raison où ils ne retrouvent rien de leur jeunesse dans le monde moderne actuel... et, enfin, le dessin, la mise en scène, la scénographie, les couleurs, le style et, surtout, les recherches et nombreuses références : littéraires, musicales, mode, design, urbanistiques et historiques !

Bd Chats noirs Chiens blancs Il est question, dans cette histoire, de maturité, de ces passages souvent douloureux d'un âge à un autre, d'une transition délicate. Mais s'il n'y a rien de mystérieux à ce qu'une jeune femme d'une vingtaine d'années, banale et gâtée, se sente perdue et ne sache pas quoi faire de sa vie... cette phase de transition s'avère néanmoins emblématique car n'importe qui, indépendamment de son âge et de sa situation personnelle, risque de se perdre. La vie et ses changements peuvent sembler dangereux mais aussi vitaux et imprévisibles, entre rêve et réalité.

Bd Chats noirs Chiens blancs

- Mais tout aurait été encore possible si ce n'est qu'un jour...
- ... tu te regardes dans un miroir...
- ... et tu te retrouves face à un visage plein de rides...
- Tes cheveux blonds se sont transformés en un paillasson grisâtre...
- Ton corps sec et tendu, ressemble plutôt maintenant à une poire...
- A la limite habillé, tu passes encore pour celui d'autrefois... mais tu es devenu un autre...
- Un homme de la génération que tu as toujours contestée...
- Tu te retrouves en terre inconnue... tes amis portent des costumes et des cravates...tes amies ne parlent que de traitements de beauté...
- Plus personne ne veiller tard le soir...

Le personnage de la tante qui l’accueille à Paris, incarne "l'attitude pathétique et conservatrice, exactement à l'opposé des idées révolutionnaires et dynamiques de l'époque. Les convictions communistes et insurrectionnelles sont contrebalancées par ses désillusions et sa vision extrêmement nihiliste de la vie actuelle. Ses idéaux premiers se sont transformés en une attitude à la limite du réactionnaire. Défenseur d'une liberté totale et pourtant incapable de s'adapter, même un minimum, à la société actuelle. C'est un personnage immense, râleur, autrefois chargé du charme de la rébellion, aujourd'hui envahi par ce sentiment d'échec typique de certains bourgeois illuminés soixante-huitards. L'idée était de voir un de ces personnages dans sa jeunesse, libre et heureuse, en allant des révoltes d'étudiants jusqu'au féminisme du début des années 1970, de façon que le contraste avec le personnage actuel, râleuse et vieillissante, soit saisissant... afin de capter le temps qui passe et ses conséquences.

Gilla s'est perdue intérieurement et elle ne sait pas où se chercher. Perdue. Tout est confus.
Bd Chats noirs Chiens blancs

Comme moi.

Bd Chats noirs Chiens blancs Références musicales :

Le temps de l'amour - Françoise Hardy
When I'm sisty four - The Beatles
Spirit in my house - Joey Ramone
Help - The Beatles
Somebody to love - Jefferson Airplane
Le chien - Léo Ferré
The times they are a-changin - Bob Dylan
Are you experienced - Jimi Hendrix
Children of the revolution - T-Rex
Blue angel - Roy Orbinson
Personality crisis - New York Dolls
Sheena is a punk rocker - Ramones
Looking for a kiss - New York Dolls
Vous qui passez me voir - Jean Sablon
She's lost control - Joy Division
Georgia on my mind - Hoagy Carmichael, joué par Bix Beiderbecke
Puttin on the Ritz - Irving Berlin
Born to lose - Johnny Thunder
Human being - Ney York Dolls
Hey ho let's go - Ramones

Bd Chats noirs Chiens blancs Icône main Vanna VINCI, Chats noirs, chiens blancs, Intégrale, Dargaud Benelux, 2013.

jeudi, février 20 2014

Jeudi pardi ?!

Pas envie de me lever
Par miracle, en position verticale
Par double miracle, au taquet !

Je m'aperçois à mon grand désarroi qu'il fait gris souris, uniforme, sans contraste, déprimant, et qu'il pleuviote...

L'horoscope de Rob ! Du 20 au 27 février 2014 - A méditer cette semaine : Va puiser de nouvelles inspirations dans les extraits (gratuits) de mon livre et écris moi pour me dire ce que tu en as retiré

Et bah voilà, j'ai découvert quelque chose d'énorme : les " prévisions poétiques et philosophiques de l’Américain Rob Brezsny, l’astrologue le plus original de la planète. "

L'horoscope de Rob !

Icône main L'horoscope de Rob Brezsny © Courrier International

Mes horos de la semaine !

mardi, février 18 2014

Minuscule, la vallée des fourmis perdues !

Ça commence comme Microcosmes et ça finit comme Apocalypse now !!! (Le Masque & la plume)

Une ébouriffante aventure... en 3D

Minuscule ! © Le Pacte Minuscule ! © Le Pacte Minuscule ! © Le Pacte

Un passage que j'ai particulièrement apprécié : l'équipée sauvage en mode descente raft !!

Minuscule ! © Le Pacte Minuscule ! © Le Pacte Minuscule ! © Le Pacte

De belles images... des décors naturels filmés en prises de vues réelles, des paysages radieux...

Minuscule ! © Le Pacte Minuscule ! © Le Pacte

Et tout ça sur une bande-son sympa et sans voix-off pénible !!

Icône vidéo Film d'animation français réalisé par Thomas Szabo, Hélène Giraud et sorti le 29 janvier 2014 (1h29min).

lundi, février 17 2014

Les blagounettes de Kriss - Pierre Lagrange

Comment s'appelle la boite de nuit qui se trouve à Sion ? La Buée. Parce que la buée, c'est là qu'on danse à Sion (condensation) !

Icône audio Kriss Krumble. 02/12/2007. Pierre Lagrange (sociologue des sciences, "pirate des sciences" spécialiste des para-sciences).

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