La Panik d'Asnières en live

Tribulations incongrues d'une fille un peu floue...

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Ach Du Scheisse !!!

Tout ce qui m'étonne béatement pour rester polie : rrrrôôôooooo, pffffff, nonnnnnnnnnnnnn, bah, grrr !! Et puis aussi et surtout ce qui m'énerve vivement, me "rebellise" : ah putain, c'est pas vrai, c'est pas possible, fait chier !

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jeudi, mars 21 2013

La Manche en pédalo...

La Manche en travers... en pédalo, pardon !!

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La Manche en pédalo

Icon main Autre billet : La Manche en travers

Icon main Autre billet : La Manche en trav' : DEUXIÈME !

Icon main Blog de Jean Capdevielle avec nos aventures plus en détail...

mercredi, mars 13 2013

♂ « IVG, je vais bien, merci ! » ou qu'est-ce qu'un « droit à »... ? ♂

Un excellent article qui se passe de commentaires tant il est vrai, réaliste et tant je m'y retrouve !
Merci à Mademoiselle dont je partage les entrailles !

Allez, un petit extrait :

« (...) puisque les femmes parlent, venez donc écouter les 3000 femmes qui ont signé l’appel « IVG, je vais bien, merci! » ; venez écouter les 200 femmes qui sont venues témoigner sur le site « IVG, je vais bien, merci ! ». Ce qu’elles vous disent, c’est qu’il est bien souvent impossible de vous dire autre chose que ce que vous voulez entendre : que l’avortement serait un drame ; ce qu’elles vous disent, c’est que leurs larmes sont bien souvent provoquées par la manière dont elles peuvent être traitées lorsqu’elles interrompent volontairement leur grossesse, et non par l’IVG en elle-même; ce qu’elles vous disent, c’est que c’est votre attitude et le fait que les femmes soient résumées à leur rôle social de mères en puissance, qui les fait souffrir. Ce qu’elles vous disent, enfin, c’est de leur foutre la paix, de ne pas parler à leur place, et de cesser de leur dicter ce qu’elles doivent penser et ressentir. (...) »

« (...) Comment peut-on s’étonner qu’à force de fragiliser ce droit, en le présentant comme un acte à la limite de la déviance, on finisse par en faire… un droit fragile ? (...) »

Icône main Voir aussi l'article « Décomplexées ! » sur le fait que parler des femmes qui vont bien après leur IVG banaliserait l’avortement.

Icône main Les entrailles de Mademoiselle : Nous ne sommes ni des créatures du diable, ni des belles enragées sorties des fantasmes romantiques de révolutionnaires de gauche.

Icône main Autres liens :

IVG, je vais bien merci !, collectif, les filles des 343, formé par des mili­tantes fémi­nistes d’âges et d’origines diverses, copines de blogs, appar­te­nant pour cer­taines à des orga­ni­sa­tions ou asso­cia­tions fémi­nistes et/ou de gauche de la gauche, qui se sont retrou­vées autour de la même exas­pé­ra­tion : le dis­cours fai­sant de l’avortement un drame, un trau­ma­tisme dont on serait censées ne jamais se remettre.

Autocollant IVG Autocollant IVG

Le mani­feste des 343 (5 avril 1971) : 343 femmes décla­rant en toute illé­ga­lité avoir avorté pour s’opposer à une situa­tion inique obli­geant les femmes à avor­ter par leurs propres moyens, quitte à en mourir. Acte de déso­béis­sance civile qui a rendu l’avortement visible et en a fait une ques­tion poli­tique. 40 ans plus tard, où en est-on avec l’avortement ?

J'y vais, j'ai les adresses, pour faci­li­ter le par­cours des femmes qui sou­haitent recou­rir à une IVG, REVHO (Réseau Entre la Ville et l’Hôpital pour l’Orthogénie), sou­tenu par l’Agence Régio­nale de Santé Ile-de-France, met à dis­po­si­tion du grand public un site inter­net lancé le 7 mars 2013.

Icône main Autre billet : 8 mars, journée internationale des droits des femmes

Icône main Enquête : peut-on avorter tranquillement en France ? (grazia.fr, mai 2014) : " En théorie, oui, bien sûr. Nous sommes en France, tout de même. Mais dans les faits, c’est beaucoup beaucoup beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît. "

lundi, janvier 28 2013

Manif "mariage pour tous"

Chien pour l'égalité absolue Cette manif, je voulais la faire depuis longtemps enfin depuis que j'en ai eu connaissance quoi. Si je suis là, j'irai ; bah oui, pas le choix ! Comment puis-je interdire à autrui ce dont je bénéficie moi-même ? Quid de l'égalité, droit fondamental et universel des Hommes et inscrit dans notre constitution ? Alors comme ça, l'égalité ne serait pas absolue ; elle serait hiérarchisée et vaudrait pour certains mais pas pour d'autres ? Mais dans quel conservatisme rétrograde (pléonasme) vit-on ? Je ne comprends même pas qu'on puisse encore polémiquer là-dessus en 2013 ? Certes, certes, la société, les mentalités, ça évolue très lentement (ça a bon dos... car là on recule, on régresse et, d'ailleurs, c'est pas la faute de la crise tout ça ?)... et je ne parle pas de l'inertie du PS qui a pourtant lancé la bataille - mais boudiou, en 2013, les raisons sont ailleurs !



Manif Mariage pour tous

Quid de la Révolution française et de l'abolition des privilèges ? La réalité, hélas, c'est que plus de deux siècle et demi après, l'adhésion à l’idée de l’égalité absolue en droits des êtres humains n'est toujours ni naturelle ni évidente et que la lutte pour l’égalité des droits sociaux et celle pour l’égalité des droits civiques est plus que jamais encore nécessaire. A une chose près, c'est qu'à l'époque, il y avait dans ce fait devenu historique un caractère authentique et original... La Révolution de 1789 " fût la première révolution menée par une nation au nom de principe et d’objectifs universels ". Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon est très éclairant quant à l'arrière-plan philosophique et politique qui explique que cette opposition historique entre républicains libéraux et conservateurs sous-tend aujourd'hui encore la lutte contre le maintien de l'ordre inégalitaire (" Penser pendant la guerre. Questions de style. L’égalité est une et indivisible ").

Manif Mariage pour tous

Et puis ce jour arrive, il fait froid, gris, il pleut, je suis crevée et une grosse flemme terrible s'empare de moi. Le dilemme est dérangeant et mon for intérieur ne parvient pas à se décider entre le cocooning confortable mais culpabilisant et la manif imposant une certaine forme de violence immédiate à mon petit corps mollasson. Grrr. J'ai rdv avec Bertrand, que j'appelle et à qui je livre les tenants et les aboutissants de ma lutte intérieure " Allôoooo, j'viens de me réveiller, j'ai la tête dans le cul, t'as vu l'temps... et puis j''ai déjà milité hier soir, non ? ... " = Allez, dis-moi que j'peux rester chez moi et fais moi un mot d'excuse ! Subrepticement et toute en nuance (c'est bien ce qui me caractérise, non ?), je rejette sur lui toute responsabilité : si je ne viens pas, c'est de sa faute car il n'aura pas su me convaincre...

Manif Mariage pour tous

Mais ce jour-là, l’argument ultime, fatal et efficace sortira de mes propres arcanes et entrailles. Il y en a assez de bavarder, faut que je sois cohérente et que je mette en application mes idées, mon discours... c'est maintenant ou jamais, faut que j'y aille, l’objectif est double, personnel et collectif. Et lorsqu'à la fin de la manif, on s'est bu une bonne pinte à l'happy hour vers Bastille avec Bertrand, et bien j'étais fière de moi et de ma contribution à petite échelle à cette mobilisation de masse contre toutes formes de discrimination. Il s'agissait bien pour moi, outre mon empathie, ma bienveillance et mon soutien à la communauté homosexuelle, de défendre d'abord et surtout l'idée que tous les êtres humains sont égaux et doivent par conséquent avoir les mêmes droits. D'autant que, dans l'absolu, j'en ai rien à foutre du mariage et que j'suis plutôt contre mais bon, c'est une autre histoire...

Hétéros solidaire & happy hour

Icon main Lire l'article très sympathique et drôle " Tribune libre : Je suis complètement favorable au mariage entre catholiques " d'Alain Gaudin sur le site Aventi.

Icon main Revoir les meilleures pancartes qui ont défilé pendant la manifestation du 27 janvier 2013 pour le mariage pour tous sur le blog Pancartes pour tous.

Icône main Autre billet : Mon dernier mariage...

jeudi, janvier 17 2013

Un truc de ma-la-de !

Tombée du lit, j'arrive au taf à 8h30 ce matin, en avance comme je le prévoyais. Ça tombe bien, j'en suis partie hier soir vers 21h... comme souvent c'te semaine et je crois que je devrais m'installer un lit de camp à la cave, maintenant qu'elle est toute belle et chauffable :) Bref. Ce n'est pas l'objet de mon billet !

Je disais donc... Oui, ce matin, arrive au bureau Abder qui me salue en prenant l'air apeuré et qui me demande si je ne suis pas énervée ? Ah, bah pourquoi ça ? Ah, oui, rapport à hier matin !
Retour en arrière de 24h : hier matin, arrive au bureau Abder qui me salue en ayant l'air normal. En train de préparer le café, avec virulence mais humour, je lui dis "Abder, je suis énervée !" et lui explique pourquoi... tombée du lit, aurait dû arriver tôt mais eu problèmes de train, colis piégé à Saint-Lazare, train supprimé à Asnières, l'enfer sur les quais, etc., le lot du Francilien quoi !
Alors j'en reviens à ce matin et à son air craintif... bah oui, il avait bien cru que c'était le fait de l'avoir vu qui m'avait énervée... :) Qu'il est drôle !

Hier matin, tout était si calme au bureau (oui, parce que mon épique énervement s'est tout de même immédiatement tari)... faut dire que c'est l'hécatombe parmi les collègues entre celles qui ont un mari bronchiteux plus une fille otiteuse, celle qui a chopé la gastro bordelaise et l'autre qui s'est coincée l'dos et qui a l'bide en vrac à cause des médocs... alors faut bien qu'on s'occupe un peu ! On a donc parié avec Mr. Abder, qui nous fait tordre de rire depuis l'début de la semaine pour compenser les absences et nous remonter le moral, qu'il ne serait pas capable de ne faire aucune blague de la matinée... A midi, il nous devrait à chacune un Rocher Suchard ! Et alors, dingue, on l'a eu dans l'baba, Pauline et moi, car il a su s'tenir. On lui a donc payé son dû : un Rocher chacune ! Il nous a même remercié cet âne-là car il aurait ainsi mieux travaillé, plus concentré ! Bon... Revenons à nos moutons.

Je disais donc... Oui, ce matin, arrive au bureau Abder qui m'annonce qu'il lui est arrivé un truc de OUF !! Un pur truc de OUF !! Un truc... de ma-la-de ! Ahhh, j'hésite un peu et d'une voix timide, je le questionne : "ah ouais, mais... c'est grave... ?" Bon, sincèrement, j'ai pas trop l'temps d'écouter des blaques là, mec, suis arrivée tôt pour préparer une réu, moi. Mais bon, j'suis curieuse tout de même et puis, vu sa tronche, ça a l'air au moins original... Allez, bah quoi, vas-y, racontes, allez, j't'écoute, craches !!! Nonnnnnnnn, c'est pas vraiiiiiiii, pas posssiblle, tu racontes des cracks !!!!!!!!!!!!! Alleeeeez, zyva, j'te crois pas, tu veux m'endormir là !

Hier, il descend du bus pour retrouver un collègue (alors, dit par un mec du Sud, ça veut dire "copain"), il est au téléphone et des mecs viennent lui chercher des noises mais c'est pas clair et ils ne s'expriment pas vraiment. Son copain arrive, ils se dirigent vers sa voiture. L'ambiance est tendue, les mecs les suivent. Ils montent en voiture et s'en vont. Les mecs les poursuivent en caisse puis je ne sais plus le détail ou l'ordre des scènes mais toujours est-il que les mecs, avec matraque et truc téléscopique, fracassent la voiture du copain, vitre cassée. Putain, pas cool ! S'engage alors une furieuse course poursuite digne d'une bonne série B... dingue mais sérieux ! Ils ont la BAC en ligne et signalent leur position au gré des ruelles franchies, des dérapages, des queues de poisson, des barrages évités... si si, sans rire ! La BAC finit par les intercepter. Ils sont quatre, de type indien... et les flics de commenter "indiens, bizarre, ils sont calmes d'habitude !"

Ce matin, après ma fameuse réunion, je m'aperçois de la disparition inopinée d'Abder alors même qu'on festoie ce midi pour le départ d'une collègue... bon, ok, on a annulé le Sushi Bar buffet à volonté pour cause d'éclopées de gastro encore gerbeuses... mais c'est pas une raison pour se barrer comme ça ! Bah non, le pauvre Abder a été convoqué au commissariat et confronté à ses agresseurs. Le fin mot de l'histoire : In-cre-di-bel ! Une nana est harcelée sur son téléphone portable par un type ; avec son mec, ils décident de donner rdv à c'type à un arrêt de bus. Lorsqu'Abder descend de son bus, téléphone à l'oreille, il a l'air suspect et est identifié comme étant le harceleur. Les mecs lui tombent dessus et, avant de lui faire la peau, veulent lui chourer son tél. pour s'assurer que c'est bien le harceleur. Les choses s'enveniment, déraillent et ils pètent un câble. Voilà comment une histoire de ouf digne d'un bon nanar s'ancre bel et bien dans la réalité de notre société actuelle. A ce rythme, il s'en fut de pas grand chose qu'ils s'en prennent physiquement à eux...

Conclusion, je suis éberluée de voir jusqu'où Abder peut aller pour se rendre intéressant. Et puis c'est même plus drôle, c'est carrément flippant.
Et puis c'est petit de sa part de souligner que les faits se sont déroulés à Stains... Fourbe qu'il est, il alimente les clichés et stéréotypes qui font du 93 un département si violent, si dangereux... Voyez, malgré leur beau patrimoine de jardins ouvriers, ce qu'il s'y passe... on n'est plus tranquille, faudrait instaurer le couvre-feu, moi j'dis ! Bon, nouvellement recruté depuis un mois à Génériques comme historien de l'immigration, et venant de son Avignon, il a peut-être voulu en avoir le cœur net et tester la méthode radicale pour prendre connaissance in situ de nos projets, notamment celui pilote sur les lieux de mémoire du patrimoine de l'immigration dans le 93... ?!
Et puis c'est pas une façon non plus de rendre hommage aux séries B ; d'ailleurs, c'est M. Drummond, le 3e larron de la série Arnold et Willy, qui est mort aujourd'hui, juste pour nous fiche le générique "Acceptons les différences" dans la tête pour la journée car on ne se débarrasse pas comme ça d'une chanson à message, à tue-tête. Rien à voir avec Starsky et Hutch !
Alors bon, Abder, il aurait pu trouver autre chose pour s'éclipser discrètement de Génériques... Quel mytho, tout ça pour aller faire les soldes ! Je l’appellerai Huggy les bons tuyaux désormais.

Icône mainAutres billets : Trio Joubran (29/6/13) ; Ah pétard !!! (22/10/13).

mardi, janvier 15 2013

Un slogan féministe ?!

" Une femme sans homme, c'est comme un poisson sans bicyclette " Desproges

Paraît que c'est de Desproges ! Explication de texte, please !?!

lundi, janvier 14 2013

Un pétage de plomb pour un écrit virtuel...

Pourquoi ? mais pourquoi ? pourquoi moi ? pourquoiiiiiiii... arghhhh... Mais si, on s'acharne contre moi... ! Bon, allez, rien ne sert d'invoquer les forces supra-ennemies... ça ne résoudra pas mon chaos. C'est de ma faute et rien que de la mienne, je le savais, j'aurais dû faire attention, j'aurais dû anticiper, j'aurais dû... mais voilà, rien de tout ça, pas de principe de précaution, aucune prévention et les dégâts sont là.

Putain de vendredi... Il était 2h30 et quelques du mat, j'achevais un article sur les Rousses et le ski de fond. Restée concentrée dessus un bon moment, j'étais assez contente d'en finir d'autant qu'il état tard et qu'il fallait quand-même que j'aille me coucher. Hop, j'ajoutais, fière de moi et pour conclure, la photo qui allait bien.

Ô rage, Ô désespoir, Ô technologie ennemie... La page d’accueil du login apparaît... mmmmhhh, ça sent pas bon. Je me reconnecte et ma page d'article apparaît vierge.... Là, simili malaise, ma vision se fait floue, je manque de tomber de ma chaise. Mon cerveau ne veut pas comprendre mais j'ai envie de jeter mon ordi par la fenêtre !

Mais pourquoi donc n'y-a-t-il pas de svg automatique sur ce putain de blog de mes deux... ?? J'ai tout perdu. Concentrée que j'étais, je n'ai pas un instant, du début à la fin de ma rédaction, enregistrer mon texte. Bien mal m'en a pris. Quelle déception, quelle frustration, quelle colère ! Malgré plusieurs tentatives pour récupérer ce foutu texte, rien n'y fera. Seule solution : le réécrire. Insatisfaisant, forcément.

samedi, janvier 12 2013

R2D2 révolutionne le tripode

C'était improbable, impensable, irréalisable, ahurissant, fantasmagorique... R2D2 l'a fait...

Ce jour-là, comme prévu, on se rend à Ikéa Franconville, dimanche matin à l'ouverture. C'est notre visite-récré-corvée de l'année ! On sait d'avance qu'on se fera avoir comme à chaque fois mais, utopistes de la conso, on s'imagine pouvoir encore débrayer, c'est-à-dire éviter le circuit retors de 4h obligatoires, prendre les raccourcis... et puis on sait ce qu'on veut, nous, même si on est un peu tenté - forcément car on n'y va pas souvent quand-même - par la visite "loisirs" !

Ça commence très bien justement parce que, depuis mon installation dans mon appart à Asnières et, notamment, le montage de ma cuisine, il fallait que j'échange un tiroir... sauf que j'arrive, au service après-vente, comme une fleur, que dis-je, une allumée juste à l'ouest soit très naïve soit franchement provocatrice... la garantie étant de 90 jours, me pointer quasi 3 ans après, ça l'fait pas trop... ok ok, j'insiste pas trop, j’obtempère même ! Retour à la voiture, on respire un coup et c'est parti.

Premiers escalators, on n'a même pas démarré le circuit qu'on s'arrête déjà à la cafétéria... bah ouais, ils proposent un truc nouveau et pas cher, un petit-dèj genre à 1 €... Faut bien ça pour affronter le circuit de 4h, non ? Allez, c'est ti-par pour un café-croissant ! De petits panneaux responsabilisant le client nous incitent à débarrasser notre table nous-mêmes ; ah, Ikéa, comme à la maison !

Bertrand veut une plaque de cuisson à induction, ça fait quand-même X années qu'on a pété la précédente et qu'il cuisine en toute illégalité dans un immeuble collectif avec une putain de bouteille camping-gaz... bref. Et moi, j'veux rien, j'encourage, j'accompagne, je coache ! Et puis je craque, j'achète encore un accessoire pour évier et, une fois chez moi, je m'aperçois qu'il n'est pas à l'échelle... exactement comme la passoire que j'avais achetée lors de notre précédente visite... et qui finit dans la cuisine de Bertrand plutôt que dans la mienne :) Bon, allez, passons, tout ça pour dire que rien n'augurait jusque-là la révolution conceptuelle bertrandienne... mystère, patience...

Ikea food

Alors, je ne sais plus trop ; vraisemblablement que je craque au moins sur des Rollmops à la sortie du magasin, rayon boutique... on s'est fait avoir comme d'hab... il est tard, on a faim. Allez, on s'rentre. Dans la foulée, on s'fait Boulanger, histoire d'en finir, on ne reviendra pas... les objectifs sont toujours les mêmes : plaque de cuisson mais aussi machine à laver le linge... Et moi, j'veux rien, j'encourage, j'accompagne, je coache ! Et puis je craque sur une poubelle, à couvercle, à pédale, le bon volume, tout, bien et pas chère... mais bon, non, j'suis pas là pour ça, j'suis pas là pour dépenser, mais pour soutenir Bertrand dans SES dépenses :) Alors je la remets gentillement à sa place.

Mes souvenirs sont un peu vagues mais après un repas chez Bertrand qui, vu le planning, a dû se finir tard comme d'hab, je l'incite à aller chez Armonie (marque de sa cuisine) pour jeter un œil aux sièges de bar... C'est à côté de chez oim et en me ramenant, c'est sur le chemin... mais c'est tellement hard de se garer dans le quartier que, même si on n'en a pas pour longtemps, on s'prend une putain d'amende ! Bertrand - qui s'y attendait - reste zen, réaliste et pragmatique tandis que moi, j'monte dans les tours même si, je confirme, cela ne sert strictement rien.

Tout ça pour dire que durant cette journée, Bertrand m'a fait un joli pied de nez. Fi d'une table de cuisson (la prio de chez prio), fi d'un lave-linge (peut attendre mais ça devient hard)... et bah non, Môssieur décide de se faire plaisir dans un objet tiers, un produit incongru, inattendu... C'est que Môssieur est plein de ressources, plein de surprise et sans nez rouge... Ça a l'allure d'un gadget, d'un accessoire de luxe pour bobo... et pourtant Bertrand le zieute comme un môme les yeux avides de prouesse et clignotants sur un nouveau jouet de rêve ! C'est l'enfant en lui qui se réveille : très vite, le compte est fait, la balance, la qualité-prix au regard de l'action, au profit du bien-être... boudiouuuu, c'est tout réfléchi, et hop, allons-y pour un beau robot-aspirateur !! Qui l'eut cru ?

Attention aux clichés, aux préjugés... quiconque connaît Bertrand peut se raviser, remettre en cause tous ses principes. Là, en connaissance de cause, et avec - certes - un petit temps de réflexion et d'encaissement... on ne peut que souscrire pareillement à un tel achat (compulsif) !! Mais siiiiiii !! Il n'y a pas photo, on peut dire clairement qu'il y a un avant - un après l'arrivée du bien nommé R2D2 dans la vie de Bertrand... comment décrire la situation sans ternir l'amitié profonde et loyale qui me lie à Bertrand... je ne suis pas dans la délation môa, sauf avec ma reum... complice... et, en plus, maniaque :)

Bon, tout ça pour dire que Bertrand s'est fait plaisir, s'est offert THE cadeau de Noël et que c'est effectivement - loin des apparences - l'une des meilleures choses qui pouvaient lui arriver, enfin à son appart, bref, c'est tout à son honneur. Pour que R2D2 soit efficace, il a bien fallu qu'il lui libère le passage et que, par conséquent, il fasse au minimum le ménage... tout au moins - et je pèse mes mots - qu'il lui libère le passage... aussi bien longitudinalement que verticalement. Par pure amitié et délicatesse, je n'en dirai pas davantage. Il faut, je crois, l'avoir vu pour ne serait-ce que pouvoir l'imaginer avant de le croire...

Bertrand apprivoise et éduque R2D2

Comme quoi, il ne faut pas sous-estimer l'influence, l'impact, la valeur, le symbole d'un tel acte ; soulignons une dernière fois les caractéristiques d'engagement voire de militance que cela démontre de son proprio... bref, nous avons fêté R2D2 en même temps que la Sainte Tatiana et la fête des Reines, et ça veut tout dire, la barre est haute !!!!!

Allez, rien ne vaut la preuve par l'expérimentation : R2D2, la fée du logis, peut appliquer plusieurs programme : zig-zag, spirale, etc. Rien ne lui résiste ! Regardez plutôt :

jeudi, janvier 3 2013

2013 et on m'tape déjà... ça promet !

Ahhh, Élodie... comment dire... ?

Déjà, elle est bretonne... vous voyez ! Ensuite, elle est folle... heuh, pardon, c'est synonyme ! Bon, ok, alors, elle est psychomot' ! Alors, elle donne, elle donne...

Transition 2012-2013 :

Cantine de Noël, mercredi 19 décembre 2012, chez Azedine, après séance piscine. Soirée tradi de fin d'année au CKG, merci Dom pour son organisation rituelle ! Et voilà-ti pas notre petite Bretonne préférée qui rafle THE cadeau, celui que tout le monde veut sans jamais oser l'avouer... et qui se transmet dans l'anonymat le plus complet d'année en année, tiens-donc... Nous ne saurons donc jamais qui est l'artisan d'une telle œuvre... Peu importe les règles en vigueur, peu importe s'il y a un thème prédéfini ou pas... il y a des cadeaux comme ça, hors cadre, hors nomenclature, hors champ... Qu'on ne s'y trompe pas, des cadeaux indomptables, qui reviennent, resurgissent, anonymes mais néanmoins célèbres... des cadeaux qui marquent, suscitent l'envie, la concurrence acharnée... Comme quoi, un tel succès ne peut que corroborer le fait qu'il y a des fondamentaux qui passent les années, les décennies, les siècles et qui fondent l'humanité... A chacun d'y "métaphorer" sa vie !! Elodie bénie

Fin d'année, nous nous croisons et Madame qui fait la belle au BAC me loupe pour me transmettre un chèque de notre chère Laulau... Moi, j'suis à la loose et je veux ce foutu chèque pour me renflouer ! Elo, de bonne initiative, de bon aloi, de bonne intention... bref, bonne qu'elle est, me l'envoie par la Poste... mais sans timbrer l'enveloppe, bah oui, c'est plus drôle ! Et moi d'aller à mon bureau de Poste et de payer une taxe de 1,78€ pour un foutu chèque... Non mais j'te jure... elle n'avait pas encore cuver sa vodka-orange-rhum ou autre produit maison de beuverie... pour avoir un esprit sain et respectueux des règles en vigueur en matière postale... Elodie grugeuse

Bon, allez, la cerise sur le gâteau, c'est que j'ai eu le droit à un dessin digne de la 1e section maternelle avec les fameux tampons-marqueurs qu'elle a réussi à rafler - en plus du reste - à la cantine de Noël... Ah, mais quel esprit créatif.... peut-être que l'année prochaine, l'engin boisé sera remis dans le circuit mais décoré...................................

Un point commun tout de même entre ce phallus clinquant et ces petits tampons enfantins... "art naïf" !!

jeudi, octobre 18 2012

C'est quoi un blocage émotionnel ?

Bah c'est rester 1/4 d'h chez l'ostéo !!

Ostéo Carte de visite Séance de suivi, ça va mieux, on fait craquer les cervicales, on manipule le bras, l'épaule et le poignet. Ok, on se redresse doucement, c'est fini.

Vous faîtes un "blocage émotionnel" m'a-t-il dit M'sieur l'ostéo. Vous êtes contrariée ? Du genre on peut rien faire avec vous aujourd'hui... trop crispée la p'tite dame !

Bah oui, quoi "j'étouffe dans mon corps" a-t-il ajouté ! Ah ben tiens donc, "faut que je reprenne le sport, cela me fera le plus grand bien pour exulter", "c'est bien de lâcher prise mais faut pas s'enraciner" !

L'approche thérapeutique de l'ostéopathie se fonde sur des sciences : l'anatomie, la biomécanique, la neurologie, la physiologie, la pathologie... mais également sur le ressenti de l’autre dans ce qu’il a de profond, ce qu’il ne sait pas exprimer.

Merci bien, M'sieur l'ostéo-psy, à la prochaine !

dimanche, octobre 14 2012

Le défi du jeunisme ou comment ne plus subir l'ère de son temps :)

Vendredi, j'invite une collègue à déjeuner à l'extérieur. Et si on allait à la Ravigotte, tiens ? Chez mon cuisto préféré du CKG. Dans le fil de la discussion, dans le propos, la question de l'âge. Mais, AYïneee, quel âge tu m'donnes donc ? Bah, j'sais pas, un peu gênée..., 30, 32 grand max. Pfff. Et pourquoi ça me fait plaisir, inavouais-je ?? Pourquoi je m'en foutrai pas, réellement ?

vendredi, octobre 12 2012

Les terreurs des transports en commun

"Parigot, tête de veau"... ouais, ok, c'est pas faux mais, chers "provinciaux", venez vivre au quotidien la réalité des transports en commun en région parisienne et on en reparle ensuite ! Celle-ci peut se résumer - pour rester soft - par affluence, trop-plein, manque de moyens, désuétude et inadaptation des infrastructures...

Résultat, le matin, en fonction de l'horaire du train et de la physionomie du quai, à une ou deux minutes près, tu peux savoir à quelle sauce tu vas être mangé... De toutes façons, aux heures de pointes, pas le choix, tu as forcément les pieds qui décollent du sol, l'haleine fétide du mec qui fait 2 têtes de plus que toi comme seul air pulsé qui soit, car c'est un rite, dans ces putains de trains, on n'ouvre jamais les fenêtres ; les gens préfèrent rester dans leur pseudo "chaleur-humaine", celle-là-même qui me fait gerber............ en tous cas, parfois, pleurer.

Avant-hier,par exemple, j'ai cru mourir, défaillir, disjoncter, m'évanouir, sur le trajet St-Laz - Asnières, peu de temps après le départ du train, une odeur insupportable s'est faite sentir... J'ai pensé que je ne survivrai pas au trajet, que je n'arriverai pas consciente à Asnières tant l'odeur propagée était handicapante, entre l'haleine fétide, le cigare, le vomi, la transpiration... tout mélangé. J'ai sauté du train en état de survie ultime !

L'un de mes pires souvenirs : j'avais pour habitude, lorsque c'était possible, de me caser - à l'entrée du wagon - face au strapontin et à la vitre qui sépare du compartiment, ce qui me permettait de poser mon sac et mon manteau le cas échéant et, avec un peu de chance, de pouvoir lire le 20 min ou le Métro chopés en gare, sur le strapontin et prendre moins de place et surtout, être à l’abri de la face des gens... jusqu'à ce qu'un jour, un type - sans doute malgré lui - s'emboîta juste derrière moi, contraint d'enquiller son putain de ventre rond dans l'entournure de ma cambrure dorsale... Là, j'ai ressenti un vrai dégoût, de la colère, une révolte, un séisme, une envie de lui mettre mon poing dans la gueule, une envie de crier, une envie de pleurer, pourquoi subir une telle proximité, une telle atteinte à ma personne...

C'est notre lot quotidien mais il faudrait garder le sourire, enquiller sur une belle journée ? hé ben non, c'est pas possible. Sortant du train, c'est pas fini, c'est la cohue, pas moins de 10 minutes pour sortir du quai et puis les bousculades et autres incivilités... Comment rester zen ?? Surtout lorsque cela se répète quotidiennement matin et soir ?

Je suis fatiguée, éreintée, dégoûtée... quelle vie !

Alors parfois, rarement, au retour de vacances ou dans une ambiance perso particulière, il arrive que mon cerveau parvienne à se déconnecter de ce mouvement collectif immuable et là, alors, je me sens comme sur un nuage, au ralenti... casque et zik aux oreilles, pas tranquille, carapace suffisante... hors d'atteinte, comme si je pouvais presque m'observer moi même à distance...

dimanche, septembre 30 2012

Assumer son clebs !

C'est le we, samedi midi, il fait beau, l'animation citadine un peu en berne le temps du déjeuner familial.

Un couple, "jeunes cinquas", propres sur eux, cools mais clean, traversent ma rue sur le passage clouté, enfin bariolé. Le type tient son chien en laisse, un genre de roquet. Celui-ci ne trouve pas plus confortable que de lâcher son lest en plein milieu. Le gars n'avait visiblement pas de sac à crotte mais a tout de même essayé, juste pour dire, juste pour se donner un peu de bonne conscience, d'évacuer la chose. Alors, il a tenté de rapprocher le colis du caniveau en "shootant" délicatement dedans à deux reprises, n'hésitant pas un instant à souiller ses belles chaussures de cuir marron pointues... Au final, le paquet est resté comme une bombe à retardement au 3/4 du "piège" à piétons...

D'un côté du passage, la dame qui l'accompagne le regarde attendrie, du fait de leur discussion en cours ou par son comportement vis-à-vis du clebs... De l'autre côté, où je me situe, un petit groupe de jeunes gens sont en train justement de réagir vivement à la scène, choqués !

A 10 mètres : un espace réservé à nos petites bêtes de compagnie pour y faire en toute tranquillité leurs besoins naturels et surtout sans faire chier les autres !

Espace propreté pour chiens

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